Vélorail du Sancerrois
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Le vélorail du Sancerrois, appelée aussi ligne de vélorail de Cosne-sur-Loire, est un équipement touristique et de loisir situé en Bourgogne, dans la Nièvre, qui a pour vocation de réaliser l’association entre nature, sport et histoire
Le vélorail est une technologie qui a émergé lors du périple transibérien à vélorail, en 1930, de l'ouvrier français Lucien Péraire, qui a atteint Irkoutsk par les voies du trans-sibérien sur la bicyclette qu'il avait modifiée au bord de la Volga, au Tatarstan[1].
En 2004, lors de la conversion de cette voie ferrée en cyclorail puis son ouverture le 13 juillet[2], elle faisait partie des dix premiers vélorails de France[2]. Le fondateur Patrick Bertrand était toujours gestionnaire du site en 2020[2]. Lui et son épouse sont également à l’origine d’un autre parcours de cyclorail, le « Cyclorail de Puisaye » de Charny à Villiers-Saint-Benoit, s’étendant sur une ligne existant depuis 1884.
La vitesse de circulation oscille entre 10 et 30 km/h, permettant un parcours de promenade deux à trois fois plus long que pour des piétons[3]. Parfois, une promenade piétonne prolonge le vélorail, au delà des rails[3].Plutôt que doubler une équipe jugée trop lente, il est conseillé d'échanger les machines. Aux passages à niveaux, le vélorail a priorité sur les autos, comme un train[4].
Cette ligne de vélorail propose un parcours de 13 kilomètres aller-retour, qui utilise une ancienne ligne militaire reliant la ville de Bourges, à l’ancienne voie ferrée[2]. Le circuit de quelques heures combine une "balade au fil de la Loire" et une "échappée entre les vignobles"[2]. Dès le début, il emprunte la traversée d’un viaduc de 856 mètres de long au-dessus de la Loire, le Viaduc de Port-Aubry[4], qui est le plus grand pont métallique ferroviaire français[2], franchissant la Loire, et reliant la commune de Cosne-Cours-sur-Loire (Nièvre) à celle de Bannay (Cher)[2] et parmi le les ponts les plus longs de France.
Il arrive ensuite à l’écluse de Banny puis opère la traversée du canal latéral à la Loire et celle du viaduc de Saint-Satur, à la Cabarette. Quatre passages à niveau sont traversés et il faut descendre pour lever la barrière bloquant le passage, puis pousser le vélorail jusqu’à la fin du croisement.