La Symphonie, d'une durée moyenne d'exécution de trente-trois minutes environ[6], est composée de quatre mouvements[7] :
Andante sostenuto — Allegro : la « sombre introduction » de la symphonie, Andante sostenuto, s'enchaîne « à un Allegro d'une grande puissance dramatique[4] » ;
Adagio cantabile : mouvement dans lequel « s'étire un chant large et noble, souligné çà et là par les pulsations de basse[4] » ;
Minuetto. Moderato : le menuet de la symphonie « oppose la scansion accentuée de son rythme nerveux aux contours linéaires du trio relevé de séduisantes couleurs instrumentales[8] » ;
Allegro assai : à , qui conclut « avec une impétuosité presque déchaînée » l’œuvre[9].
On peut lire dans le journal la Belgique musicale du : « Il résulte pour nous de l'audition de la symphonie de Madame Farrenc que, par exception à ce qui s'était vu jusqu'à ce jour, il peut être donné à une femme de marcher avec succès dans l'épineuse et sérieuse voie des Haydn, des Mozart et des Beethoven... L’œuvre de Madame Farrenc dénote du caractère, de la hardiesse et de la chaleur, et les masses instrumentales y sont mises en mouvement avec une entente remarquable des effets »[10].
Louise Farrenc :Symphony No. 1, Overtures Nos. 1-2, Grand Variations on a theme by Count Gallenberg, par les Solistes Européens, Luxembourg, Christoph König (dir.), Naxos 8.574094, 2020[11],[12].
Catherine Legras, Louise Farrenc, compositrice du XIXe siècle : Musique au féminin, Paris/Budapest/Torino, L'Harmattan, coll. « Univers musical », , 225 p. (ISBN2-7475-5021-4).