Rachel Leclerc
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Rachel Leclerc, née en Gaspésie le , est une romancière et poète québécoise[1].
Auteure majeure du Québec, Rachel Leclerc est née le à Nouvelle, en Gaspésie, dans une famille de sept enfants. Elle quitte le village natal en , après le décès de sa mère. Une succession de déménagements la mènent alors, en compagnie de sa sœur, dans plusieurs villes et villages du Bas-du-Fleuve. Par la suite, elle passe quatre ans à Rimouski, où elle entame des études universitaires durant lesquelles elle suit un atelier d’écriture animé par le poète Michel Beaulieu. Ce dernier l’encourage à s’installer à Montréal, ce qu’elle fera dès 1979. En 1983, un premier voyage à Paris lui permet de rencontrer le poète Eugène Guillevic et Lucie Albertini. Ils l’invitent à leur appartement, et elle y passera une dizaine de jours. En 1984, elle obtient une maîtrise en Études littéraires de l’UQAM[1],[2],[3].
Poète et romancière, elle publie plusieurs recueils de poésie aux Éditions du Noroît : Fugues (1984), Vivre n'est pas clair (1986), Les Vies frontalières (1991), Rabatteurs d'étoiles (1994), Je ne vous attendais pas (1998) ainsi que La chambre des saisons (2021) suivi de Demains aux Écrits des Forges en 2007. Aux Éditions du Boréal, elle publie cinq romans : Noces de sable (1995), Ruelle Océan (2001), Visions volées (2004), La patience des fantômes (2011) ainsi que Le chien d'ombre (2013) suivi de Bercer le loup aux Éditions Leméac en 2016[1],[4],[5],[6],[7],[8].
Récipiendaire de nombreux prix littéraires importants, elle reçoit notamment le Prix Émile-Nelligan, le Prix Alain-Grandbois, le Prix Jovette-Bernier, le Prix littéraires Radio-Canada, le Prix Hervé-Foulon, le Prix du Festival de la Poésie de Montréal ainsi que le Prix Henri-Queffélec[1],[2].
Active sur la scène littéraire québécoise, elle participe également au rayonnement de la littérature à l'international. Elle participe notamment à la Rencontre québécoise internationale des écrivains, au Festival de poésie de Namur, au Salon des Auteurs à Morges en Suisse et donne plusieurs lectures en France et en Belgique[1].
En 2007, elle est écrivaine en résidence à l’Université du Québec à Montréal puis au Camp littéraire Félix. La même année, elle commence à collaborer comme critique de poésie au magazine Lettres Québécoises, activité qui se poursuivra jusqu’en 2020[1].
En 2016, retraitée de son travail de rédactrice dans le domaine du sous-titrage, elle retourne vivre en Gaspésie, au bord de la Baie-des-Chaleurs. Elle vit à Carleton-sur-mer[1],[9].