Elle a été enlevée à l'université de Bagdad Jedida alors qu'elle réalisait un reportage sur les réfugiés de la ville de Falloujah qui vivaient dans des tentes sur le campus.
19 h 12 : Arrivée de Florence Aubenas en compagnie du ministre des Affaires étrangères. Jacques Chirac puis la famille de l'otage accueillent Florence Aubenas
19 h 30 : Déclaration de Florence Aubenas à la presse, sur TF1, France 2 et France 3. Elle dément avoir été détenue avec les otages roumains et ne fait aucun commentaire sur son appel au député Didier Julia
20 h 00 : Fête organisée par son comité de soutien à Paris, place de la République, pour la libération des otages et l'enlèvement des portraits des otages dans la soirée
20 h 15 : Déclaration en direct sur France 2 d'une des otages roumaines, Marie-Jeanne Ion, qui confirme avoir été en captivité avec Florence Aubenas
14 juin : Conférence de presse de Florence Aubenas mardi après-midi 16 h au Press Club[1]. Elle raconte ses conditions d'enlèvement, de détention et de libération. Elle avait par exemple le droit de marcher 20 pas par jour et de dire en moyenne 80 mots par jour à ses geôliers. Durant toute sa détention, elle était enfermée dans une cave, était appelée soit Leïla soit numéro 6 et forcée de rester alitée sur un matelas les yeux et les mains bandés. Elle n'a su que dix jours avant la fin de sa détention que son compagnon de chambrée était Hussein Hanoun. En revanche, elle n'a pas pu dire si elle était bien en compagnie des otages roumains ou non. Concernant son appel à l'aide au député Didier Julia (voir Affaire Julia), elle dit avoir été forcée de faire cet appel filmé.