Au décès de son père, Pierre Ucciani âgé de 8 ans quitte Ajaccio et s'installe à Paris dans la famille de sa mère, née Lambroschini[2].
Jeune bijoutier de 28 ans, il épouse en 1879 Hortense Bégard[3],[4], fille cadette d'une famille d'important bijoutier-joaillier-horloger-orfèvre. À la suite du décès de son beau-père, suivi de celui de l'ainé de ses beaux-frères, il devient avec son épouse en 1883, propriétaire de l'entreprise Bégard[2].
Lassée de ses infidélités et de son goût pour le jeu, son épouse Hortense obtient le divorce en 1896 avec la garde des enfants, et rachète la totalité des parts de l'affaire Bégard[2].
Redevenu célibataire, Pierre Ucciani mène une vie parisienne[6] et participe à des championnats d'escrime avec Alphonse Kirchhoffer[7],[8],[9],[10].
En 1902, il épouse en secondes noces Émilie Lafontaine, belle-fille de son ami Octave Le Corsu. Il résilie son poinçon de maître bijoutier et se présente comme « ouvrier d'art, créateur de bijoux et artiste peintre ». En 1906, son épouse Émilie et sa mère héritent de leur oncle Romain Gessler, Émilie achète une villa à Cabourg, et fait construire avec sa mère, deux petits hôtels particuliers contigus que les deux couples viennent habiter 5 et 7, rue Alfred de Musset à Neuilly-sur-Seine[2].
L'été, il séjourne dans sa villa de Cabourg, puis devenu veuf, chez sa fille Marie-Renée Ucciani à Villers-sur-Mer. Ils posent ensemble leurs chevalets sur le bord de mer comme dans la campagne du Pays d'Auge. Pierre et sa fille retournent ensemble en Corse en 1936 et 1937[2].
Il meurt le à Paris, mais est inhumé aux côtés de sa seconde épouse au cimetière de Cabourg[2].