Jean Liamine
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Naissance | Moscou |
---|---|
Décès | (à 45 ans) 5e arrondissement de Paris |
Activité principale | Compositeur, pianiste, chef d'orchestre |
Raymond Jean Liamine (en russe : Иван Семёнович Лямин, Ivan Semionovitch Liamine ; né le à Moscou et mort le à Paris 5e) est un compositeur, pianiste et chef d'orchestre d'origine russe.
Jean Liamine grandit au sein d'une famille de marchands de Moscou réputée pour ses actes de bienfaisance, son mécénat et sa francophilie, ainsi que pour son implication dans la vie politique moscovite[1],[2].
Doué pour la musique, il commence son apprentissage par le piano dès son plus jeune âge, aborde son adolescence en dirigeant des chœurs d'amateurs et, à 18 ans, est considéré comme un excellent pianiste promis à un grand avenir.
En 1917, en pleine révolution russe, la famille est contrainte de déménager à Kiev, et Jean est envoyé parfaire son apprentissage au conservatoire avec, comme professeur, Boleslav Iavorski, futur directeur du conservatoire de Moscou.
Jean Liamine compose en 1920 pour sa mère son premier chant liturgique, Seigneur des Puissances, sois avec nous. La révolution le contraint à fuir la Russie via Sébastopol et la mer Noire, et il arrive finalement à Paris en 1921 après un long exode. Il fait venir l'année suivante sa fiancée, Zénaïde (Zinaïda Ermolayevna), de Tomsk (Sibérie) jusqu'à Paris, où ils se marient la même année. Ils auront deux enfants.
Bénéficiant encore de quelques ressources familiales, il entre au Conservatoire national (comme élève de Georges Caussade, spécialiste de la fugue et du contrepoint), d'où il sort lauréat en 1923 (promotion de Jean Rivier, de Henri Tomasi, de Dervau).
Son premier accessit et ses facilités musicales lui permettent d'embrasser une carrière de musicien professionnel et de vivre de sa musique. En 1926, il crée un orchestre qui assure une série de concerts en France et pour lequel il compose quelques mélodies légères, garantissant ses revenus. À la même époque, Jean Liamine crée également pour le cinéma, mais c'est à l'arrivée du parlant que sa carrière de compositeur de musiques de films prend son essor. Il signe ainsi la musique des films Sous le casque de cuir (1934), Razzia, Symphonie de minuit, Train de plaisir, Escapade, Les Voleurs poursuivis, Alpinisme, Ski de printemps, Cathédrales de France (Festival de Venise en 1934).
Paradoxalement, ces commandes ne lui laissent plus le temps de composer ce qu'il affectionne le plus, la musique sacrée. Sa contribution à ce registre comporte six œuvres liturgiques créées entre 1930 et 1941. Croyant et pratiquant, Liamine est membre de la communauté orthodoxe russe parisienne, qu'il côtoie régulièrement. C'est à partir de 1932 que Zoubovitch et Liamine, les deux réfugiés russes commencent à travailler ensemble. Leur collaboration est fidèle et régulière puisque Jean Liamine compose la musique de tous les films de Zoubovitch à partir de 1934 : Histoire sans paroles, A l'est rien de nouveau (1934), Michka (1935), Au clair de la lune (1944). On les retrouve aussi tous les deux au générique du film de Serge Griboff, Au pays de la fantaisie, en 1943.
En 1944, Jean Liamine a également travaillé à la composition de la musique du Briquet magique de Zoubowitch, qui sort sur les écrans en 1946. Mais celle-ci ne fut pas retenue, car elle restait sans doute inachevée, et c'est Paul Ganne qui fut sollicité...
En 1939, Jean Liamine, accompagné de ses proches, part comme chaque année jouer du piano dans les casinos et les bars des grands hôtels de la Côte d'Azur. C'est l'occasion pour la famille de se retrouver pendant l'été et de passer des vacances au rythme des prestations du musicien. Mais la guerre éclate et la famille reste bloquée à Nice, sans ressources. Liamine rejoint la capitale tant bien que mal en 1941 pour y travailler. Sa famille revient petit à petit et ils se retrouvent tous dans un appartement au 42 de la rue Henri Barbusse (15e arrondissement). À Paris, Liamine retrouve Bob Zoubowitch et le studio d'art cinématographique d'Eddy Pétrossian. C'est à cette époque qu'il se lie d'amitié avec un groupe de liturgistes orthodoxes d'origine russe des plus remarquables.
Compositeur notamment pour les films suivants:
Dans les archives familiales une liste importante de ses œuvres a pu être dénombrée à ce jour, dont quelque 200 pièces déclarées à la sacem dont il fut membre de 1926 à 1944[réf. souhaitée].
Transcription et arrangements de chants populaires russes: