Le Stade helvétique a perdu quelques joueurs de valeur, comme son gardien Andreas Scheibenstock, parti au Cercle athlétique de Paris, son ailier gauche Glür et surtout son demi centre Kramer[1]. Le club tient tête à l'Union sportive tourquennoise avec un score de deux buts partout à la mi-temps, mais, « démoralisé par le mauvais jeu » de leur gardien, Sandmann, auteur d'après L'Auto d'une prestation « risible », les Marseillais laissent filer le match et s'inclinent finalement lourdement par sept buts à deux[2].
Marseille : Ch. Sandmann, E. Hippenmeier, Henri Scheibenstock, H. Scholl, Herman Hattenschwyler, A. Burkhardt, Ch. Albicker, E. Utiger, Ch. Baum, W. Widdington, René Scheibenstock