Armand-Louis de Vignerot du Plessis d'Aiguillon
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Pour les articles homonymes, voir Armand du Plessis, Plessis (homonymie) et Aiguillon.
Pour les autres titulaires du duché, voir Liste des ducs d'Aiguillon.
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Michel Ferdinand de Chaulnes (d) |
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Armand-Louis de Vignerot, marquis de Richelieu, puis duc d’Aiguillon (1731), pair de France, est un homme de lettres, membre de l'Académie royale des sciences, né à Londres le et mort à Paris le .
Né à Londres[1] en 1683, Armand-Louis de Vignerot Richelieu est un arrière-petit-neveu de Marie-Madeleine de Vignerot Duplessis Richelieu, 1re duchesse d'Aiguillon, et un petit-neveu de Marie-Madeleine-Thérèse de Vignerot, morte religieuse en 1705, 2e duchesse d'Aiguillon. Son père Louis-Armand, marquis de Richelieu (1654-1730 ; mari de Marie-Charlotte de La Porte de La Meilleraye ; fils de Jean-Baptiste Amador de Vignerot et petit-fils de François de Vignerot de Pont-Courlay, ce dernier étant un neveu du cardinal de Richelieu) hérita de la terre d'Aiguillon mais ne réussit pas à se faire admettre comme titulaire du duché d'Aiguillon que lui avait pourtant légué sa tante Marie-Madeleine-Thérèse de Vignerot.
Le 12 août 1718, il épouse Anne-Charlotte de Crussol de Florensac (1700-1772), amie de Montesquieu et des philosophes. Il est le père d'Emmanuel-Armand de Vignerot du Plessis (1720-1788), général, secrétaire d'État.
Il est surtout connu pour son activité littéraire et sa participation à un petit cénacle composé de Louise-Élisabeth de Bourbon-Condé, princesse de Conti, de l’abbé de Grécourt et du père Vinot, de l'Oratoire. Il composa ou participa à la composition d'œuvres badines et érotiques comme le Recueil de pièces choisies, rassemblées par les soins du Cosmopolite (Ancône [Véretz], 1735), recueil de pièces fort libres qu'il fit imprimer à 62 exemplaires sur ses terres de Véretz, ou la Suite de la nouvelle Cyropédie, ou Réflexions de Cyrus sur ses voyages (Amsterdam [Rouen], 1728), très librement inspiré de Xénophon et qu'Alexandre Cioranescu attribue aussi à Pierre-François Guyot Desfontaines. Il fut nommé membre honoraire de l'Académie des sciences en 1744.