Yssingeaux

commune française du département de la Haute-Loire
(Redirigé depuis Unité urbaine d'Yssingeaux)

Yssingeaux (en occitan : Sinjaus[1]) est une commune française située dans le département de la Haute-Loire, dont elle est une sous-préfecture depuis 1800[2], et dans la région Auvergne-Rhône-Alpes ; son altitude moyenne est d'environ 860 mètres.

Yssingeaux
Yssingeaux
La chapelle des pénitents d'Yssingeaux.
Blason de Yssingeaux
Héraldique
Administration
PaysDrapeau de la France France
RégionAuvergne-Rhône-Alpes
DépartementHaute-Loire
(sous-préfecture)
ArrondissementYssingeaux
(chef-lieu)
IntercommunalitéCommunauté de communes des Sucs
(siège)
Maire
Mandat
Pierre Liogier (DVC)
2020-2026
Code postal43200
Code commune43268
Démographie
GentiléYssingelais
Population
municipale
7 345 hab. (2021 en augmentation de 3,13 % par rapport à 2015)
Densité91 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 08′ 37″ nord, 4° 07′ 28″ est
Altitude865 m
Min. 589 m
Max. 1 320 m
Superficie80,57 km2
TypeBourg rural
Unité urbaineYssingeaux
(ville isolée)
Aire d'attractionYssingeaux
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCanton d'Yssingeaux
(bureau centralisateur)
LégislativesPremière circonscription
Localisation
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Yssingeaux
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Yssingeaux
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Yssingeaux
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Yssingeaux
Liens
Site webwww.yssingeaux.fr

Ses habitants sont appelés les Yssingelais.

Géographie

Localisation

La commune d'Yssingeaux se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].

Elle se situe à 28 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[3], préfecture du département.

Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Bessamorel (3,8 km), Beaux (5,5 km), Saint-Julien-du-Pinet (6,7 km), Grazac (6,8 km), Araules (7,1 km), Le Pertuis (7,2 km), Queyrières (8,1 km), Saint-Jeures (8,2 km).

Yssingeaux est situé dans la partie est du Velay. La région est parfois appelée le « pays des sucs » (un suc étant un dôme issu de volcan de type péléen).

Cette sous-préfecture se caractérise, depuis une dizaine d'années, par son dynamisme économique et démographique. Yssingeaux est sous l'influence directe de sa voisine Saint-Étienne et accueille aujourd'hui de plus en plus de nouveaux résidents en provenance de la région stéphanoise.

Hydrographie

Le système hydrographique de la commune se compose de cinq cours d'eau :

  • le Lignon, rivière longue de 85 km[5].
    • l'Auze, rivière longue de 18 km[6], qui conflue avec le Lignon;
    • la Siaulme, qui conflue avec le Lignon;
      • le ruisseau de la Freyde, qui conflue avec la Siaulme;
  • le Crisselle, long de 9 km[7], qui conflue avec la Loire.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 900 mm, avec 8,9 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 9,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 948,9 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Statistiques 1991-2020 et records YSSINGEAUX (43) - alt : 873m, lat : 45°08'06"N, lon : 4°07'39"E
Records établis sur la période du 01-04-1989 au 04-01-2024
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)−2,2−2,302,35,89,31110,87,65,31,3−1,34
Température moyenne (°C)1,525,27,911,715,617,817,613,6105,12,49,2
Température maximale moyenne (°C)5,26,410,413,517,621,924,624,519,514,89614,5
Record de froid (°C)
date du record
−16,5
13.01.03
−20
05.02.12
−22,2
01.03.05
−9,5
08.04.03
−3,7
15.05.1995
−1
04.06.01
1,9
17.07.00
0,1
30.08.1998
−2,4
30.09.1995
−9,5
26.10.03
−13,2
28.11.13
−17
15.12.01
−22,2
2005
Record de chaleur (°C)
date du record
20,9
01.01.22
21,4
26.02.19
24,2
17.03.04
25,7
30.04.05
31,5
22.05.22
36,8
27.06.19
37,1
07.07.15
36,3
22.08.23
31,5
10.09.23
29,6
09.10.23
22,7
08.11.15
20,8
31.12.21
37,1
2015
Précipitations (mm)62,149,649,482,2109,591,778,677,690,799,8100,757948,9
Source : « Fiche 43268004 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Urbanisme

Typologie

Au , Yssingeaux est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13].Elle appartient à l'unité urbaine d'Yssingeaux[Note 3], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[14],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Yssingeaux, dont elle est la commune-centre[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (36,9 %), forêts (34,9 %), zones agricoles hétérogènes (21 %), zones urbanisées (3,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,8 %), terres arables (0,6 %), mines, décharges et chantiers (0,3 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 4 121, alors qu'il était de 3 937 en 2013 et de 3 687 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 79,2 % étaient des résidences principales, 9,5 % des résidences secondaires et 11,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 68,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 31,1 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Yssingeaux en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (9,5 %) inférieure à celle du département (16,1 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 60,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (60,3 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Yssingeaux en 2018.
TypologieYssingeaux[I 2]Haute-Loire[I 5]France entière[I 6]
Résidences principales (en %)79,271,582,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)9,516,19,7
Logements vacants (en %)11,212,48,2

Toponymie

Le nom de la localité est attesté dans les expressions latine Parrochia de Issinguaudo dès 985[18], Vicaria de Issingaudo en l'an 1000[19], puis un Territorium Singaudense en 1079[20], sous les formes Issinger en 1383, Yssinghaux au XVe siècle. Il s'agit manifestement du nom de personne germanique Isingaud pris absolument.

En revanche, il n'y a pas lieu d'y voir l'évolution phonétique du gaulois Icidmagus, l'élément -magus s'étant systématiquement réduit à une terminaison -on, -an ou -en dans la toponymie française. D'ailleurs, la Table de Peutinger (voies de communications sous Caracalla) nous montre Icidmago entre Aquae segete et Ruessio (Saint-Paulien) et aucune trace de voie romaine n'a jamais été trouvée à Yssingeaux (ou dans sa commune).

C'est le nom d'Usson-en-Forez qui procède directement du gaulois Icidmagus, à lire sans doute Iciomagus[21].

Détail insolite, le toponyme « Yssingeaux » ressemble dans l'occitan local[22],[23] (dialecte vivaro-alpin[24],[25],[26]) à l'expression « Los Cinc Jalhs » (« Les Cinq Coqs » en français) ; depuis fort longtemps, les Yssingelais, tous parlant l'occitan, pensaient fermement que le nom de leur ville signifiait bien « Les Cinq Coqs », et cette conviction a sans doute joué un grand rôle dans la genèse du blason de la cité.

Histoire

Yssingeaux a une origine gallo-romaine[27], mentionnée au Xe siècle dans le cartulaire de Chamalières. Ville fortifiée avec des remparts et des tours, elle est incorporée à l'Auvergne, au comté de Toulouse puis à la couronne.

Jean de Bourbon édifia une maison forte, relais entre le siège épiscopal et la résidence d'été des évêques à Monistrol-sur-Loire, ce bâtiment est la mairie actuelle[28].

Le la ville est attaquée par les Huguenots, lors des guerres de Religion[29]. 400 protestants sous les ordres de Blacons venant de Privas, passent par La Louvesc, dont ils pillent l'église, se rendent à Tence, puis enfin à Yssingeaux, alors sous la dépendance de l'évêque du Puy. Les habitants sont avertis et sous l'autorité de Laurent Reboulh, curé d'Yssingeaux repoussent l'attaque.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la ville est libérée par la 1re DB[30] fin .

Politique et administration

Découpage territorial

La commune d'Yssingeaux est membre de la communauté de communes des Sucs[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Yssingeaux. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[31].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Yssingeaux, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Yssingeaux pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la première circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[32].

Tendances politiques et résultats

Voici les résultats du 2d tour de l'élection présidentielle à Yssingeaux : Emmanuel Macron (En Marche!) est en tête des suffrages avec 63,93 % des voix. Marine Le Pen (Front national) se place en seconde position, comptant 36,07% des suffrages.

Au 1er tour, Emmanuel Macron (En Marche !) était également arrivé en première position avec 24,23 % des votes.

On décompte 7,25 % de votes blancs parmi les votants[33].

Aux élections européennes du 9 juin 2024, le parti au gouvernement n'arrive que 3ème avec 11,83% (contre 19,42% en 2019)[34],[35], très loin derrière le Rassemblement national (en hausse de plus de vingt points avec 41,10% contre 21,27% en 2019, une hausse beaucoup plus forte que les 5,5 points gagnés au niveau national)[34],[35], François-Xavier Bellamy (11,95% contre 20,13% en 2019)[34],[35] et PS-Place publique (10,98% contre 4,17% en 2019)[34],[35], terminant 4ème, mais en forte hausse, à 58,95% contre 52,06%[34],[35].

Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire de la commune d'Yssingeaux sont les suivantes :

ÉlectionTerritoireTitreNomDébut de mandatFin de mandat
MunicipalesYssingeauxMairePierre Liogier20202026
DépartementalesCanton d'YssingeauxConseillers départementauxArthur Liogier
Isabelle Valentin
20212028
Législatives1re circonscriptionDéputéIsabelle Valentin2022
RégionalesAuvergne-Rhône-AlpesPrésident du conseil régionalLaurent Wauquiez2028
PrésidentielleFrancePrésident de la RépubliqueEmmanuel Macron2022

Administration municipale

Liste des maires

Liste des maires successifs depuis la Libération de la France
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
12 octobre 19446 mai 1945Jean Chysclain  
6 mai 194526 octobre 1947Noël BarrotMRP 
26 octobre 194730 mars 1965Marie KaeppelinCNI 
30 mars 19658 juin 1966Noël BarrotCD 
25 juillet 196629 mars 1971Jacques Boncompain  
29 mars 197124 mars 1989Marcel Guillaumond  
24 mars 1989mars 2001Jacques BarrotUDF 
20012020Bernard GallotDVDMédecin généraliste
mai 2020En cours
(au 28 mai 2020)
Pierre Liogier[36]  

Jumelages

 Ebersberg (Allemagne) depuis 1997

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[38].

En 2021, la commune comptait 7 345 habitants[Note 5], en augmentation de 3,13 % par rapport à 2015 (Haute-Loire : +0,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
6 2485 2616 5716 8867 1667 6217 4087 7077 620
185618611866187218761881188618911896
7 6087 9718 3938 2708 3718 2328 0377 8598 004
190119061911192119261931193619461954
7 6437 7847 8366 8616 7776 4786 2936 0965 653
196219681975198219901999200620072012
5 3345 5655 8786 2286 1186 4926 8886 9317 101
20172021-------
7 2027 345-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,8 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 3 534 hommes pour 3 711 femmes, soit un taux de 51,22 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (50,87 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 7]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
2,4 
8,1 
75-89 ans
13,4 
16,2 
60-74 ans
16,4 
22,6 
45-59 ans
20,2 
16,9 
30-44 ans
16,2 
17,5 
15-29 ans
15,8 
18,0 
0-14 ans
15,6 
Pyramide des âges du département de la Haute-Loire en 2021 en pourcentage[I 8]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,5 
8,4 
75-89 ans
11,7 
20,4 
60-74 ans
20,5 
21,3 
45-59 ans
20,3 
16,8 
30-44 ans
16,3 
15,2 
15-29 ans
13,2 
17 
0-14 ans
15,6 

Culture

La commune organise :

  • le Festival du Rire[41] (fin août et début septembre);
  • le festival Suc en scène[42] (fin août);
  • le festival Le Chant des sucs[43] (septembre-octobre).

Médias et antennes locales

Établissements scolaires

  • L'Atelier (adultes handicapés) - Centre d'initiation au travail, aux loisirs et à l'autonomie.
  • Inspection départementale de l’Éducation nationale.
  • Commission Éducation spéciale CCPE.
  • GRETA du Velay :
    • atelier Pédagogique personnalisé ;
    • lycée d'enseignement général et technologique.
  • CFPPA - (Centre de formation professionnelle promotion adultes).
  • CIO - (Centre d’information et d’orientation).
  • PAIO - (Permanence - Accueil - Information - Orientation jeunes 16-25 ans).
  • Enseignement public :
    • école Jean-de-La-Fontaine ;
    • collège Jean-Monnet ;
    • lycée polyvalent Emmanuel-Chabrier ;
    • lycée d’enseignement général et technologique agricole George Sand (EPLEFPA du VELAY)
  • Enseignement privé :
    • ensemble scolaire catholique (école, collège, lycée d'enseignement général, BTS, centre de formation)[44] ;
    • LEAP[45].
  • École nationale supérieure de la pâtisserie.

Spécialités culinaires

La ville est réputée pour sa brioche à la fleur d'oranger ainsi que, plus récemment, pour ses brioches aux pralines et nougats. L'autre spécialité du cru est la dégustation dominicale de plats de tripes, au fil des mois de janvier, février et mars. Les Yssingelais ont coutume de se retrouver dès 9 heures le matin, dans les restaurants, pour des agapes roboratives généralement arrosées de vin blanc. Le ralliement se fait, soit par classe d'âge, soit par famille de prénoms, soit encore par métiers.

Il existe aussi une fourme d'Yssingeaux, un fromage similaire à la fourme d'Ambert.

Économie

Revenus

En 2018, la commune compte 3 264 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 7 169 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 340 [I 9] (20 800  dans le département[I 10]). 45 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 7] (42,8 % dans le département).

Emploi

Taux de chômage
Division200820132018
Commune[I 11]5,6 %6,8 %7,2 %
Département[I 12]6,3 %7,7 %7,7 %
France entière[I 13]8,3 %10 %10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 4 392 personnes, parmi lesquelles on compte 75,4 % d'actifs (68,2 % ayant un emploi et 7,2 % de chômeurs) et 24,6 % d'inactifs[Note 8],[I 11]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction d'Yssingeaux[Carte 2],[I 14]. Elle compte 3 993 emplois en 2018, contre 3 747 en 2013 et 3 642 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 3 017, soit un indicateur de concentration d'emploi de 132,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,3 %[I 15].

Sur ces 3 017 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 586 travaillent dans la commune, soit 53 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 84,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,5 % les transports en commun, 9,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Le château d'Yssingeaux, ancien château utilisé par les évêques pour se reposer lorsqu'ils faisaient le voyage entre le Puy-en-Velay et Monistrol-sur-Loire. Il est devenu l'hôtel de ville, ancienne maison forte proche de la fontaine sur la place principale de la ville ;
  • La Grenette, une ancienne halle, accueille désormais une médiathèque et deux salles de cinéma. Au fond d'une place entièrement rénovée, ce bâtiment a une architecture originale qui fait de lui un des sites notables d'Yssingeaux.
  • Le théâtre (et sa saison culturelle) ;
  • L'ancienne abbaye de Bellecombe est sur le territoire de la commune, à 5 km d'Yssingeaux. Évacuée de force par la garde nationale en 1792, il ne reste plus aucun vestige. Seuls trois bâtiments agricoles, dits « fermes de l'abbaye » subsistent de nos jours : l'un transformé en gîte (fermé récemment), deux autres sont aujourd'hui des propriétés privées présentant des caractéristiques architecturales typiques du patrimoine rural de l'époque ;
  • Le marché d'Yssingeaux qui se déroule le jeudi et qui existe depuis la fin du XVe siècle[46], a une affluence sur tout le canton au cours de l'année ; l'été il occupe tout le cœur de la ville ; c'est une attraction touristique saisonnière de la commune[47] ;
  • Le Musée des arts et traditions populaires de Versilhac propose une reconstitution de la vie d'antan, de ses métiers, de ses fêtes ainsi qu'une ancienne salle de classe.
  • La chapelle des pénitents ;
  • Le site archéologique du suc de Saussac ;
  • L'église Saint-Pierre ;
  • L'hôtel de la Caisse d'épargne.

Personnalités liées à la commune

Seigneurs de Choumouroux

  • Pierre de Choumouroux

L'origine de la famille de Choumouroux remonte à Jean de Sanhard, seigneur de Saignard, paroisse de Saint-Voy, en Velay[48]. La seigneurie passe par le mariage à la famille de Saignard[49] :

  • Pierre de Saignard de Choumouroux, 1626-1708
  • Jean-Joseph de Saignard de Choumouroux, 1653-1711
  • Jean de Saignard, +/1669
  • Pierre-Louis de Saignard de Choumouroux, 1681-1760
  • Joseph Raymond Bénigne de Saignard de Choumouroux, 1734-1812
  • Joseph-Alphonse de Saignard de Choumouroux, chevalier de la Légion d'honneur, a servi en Espagne et a été député du département de la Haute-Loire à la chambre de 1815.

Armes : « Écartelé : aux 1 et 4, d'azur, à trois chevrons d'or ; aux 2 et 3 d'azur, au sautoir d'or. Couronne de comte »[50].

Autres

Héraldique

Le blason d'Yssingeaux.

Armes de la ville d'Yssingeaux :

« D'azur à cinq coqs d'or crétés membrés et barbés de gueules posés 2, 1 et 2, les deux en chef et les deux en pointe affrontés, soutenus en pointe d'une fleur de lys d'or. »

Malte-Brun, quant à lui, se contente de rapporter, dans sa notice de La France illustrée consacrée à Yssingeaux, que le nom proviendrait, suivant quelques-uns, de cinc jaus qui signifie « cinq coqs » en ancien français. Il s'agit d'un exemple courant d'étymologie populaire qui explique de nombreux blasons. Il ne met cependant pas spécialement en avant cette pittoresque étymologie.

Devise : « evocant auroram » (annoncent l'aurore).

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Gérard Desage et Jean Perrel, « Yssingeaux et les Yssingelais au XVIIIe siècle », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay,‎ (lire en ligne)
  • Gérard Bollon, « Aperçus sur la résistance armée en Yssingelais 1940 - 1945 », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay,‎ (lire en ligne) ; Le Chambon-sur-Lignon, 2007
  • Berthe Croslebailly : Dorcas. Héroïne de la résistance dans l'Yssingelais, déportée à Ravensbrück sous le matricule 27920. Imprimerie Jeanne d'Arc, Le-Puy-en-Velay 1999. OCLC 76695031
  • Michel Pomarat, « La seigneurie et le château de Treslemont et le Sablon, histoire et documents », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay,‎
  • François-Hubert Forestier et Charles Vérot, « La photographie à Yssingeaux des origines à nos jours », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay,‎
  • Robert Falarz, « La chapelle de Saint Martin d’Apilhac », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay,‎
  • Pierre-Éric Poble, « Dynamiques médiévales en Velay : le Pays des Sucs et Yssingeaux du Ve siècle au XIIe siècle », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay,‎

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  • Cartes

Références

Site de l'Insee

Autres sources

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