Tudela

commune espagnole

Tudela (en basque Tutera, Tudèle en français, essentiellement dans un contexte historique) est une ville et commune espagnole de la communauté forale de Navarre[1].

Tudela
Noms officiels
(es) Tudela (depuis )
(eu) Tutera (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Noms locaux
(eu) Tutera, (es) TudelaVoir et modifier les données sur Wikidata
Géographie
Pays
Communauté forale
Partie de
Intermunicipalité de la Ribera (d), Red de Juderías de España (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Chef-lieu
Tudela (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Baigné par
Superficie
215,7 km2Voir et modifier les données sur Wikidata
Altitude
264 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
Démographie
Population
37 791 hab. ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Densité
175,2 hab./km2 ()
Gentilé
Tudelano, tudelana, tuterar, tudélan, tudelanVoir et modifier les données sur Wikidata
Fonctionnement
Statut
Chef de l'exécutif
Alejandro Toquero Gil (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Contient la localité
Tudela (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages
Identité
Blasonnement
Escudo de Tudela (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Saint patron
Identifiants
Code postal
31500Voir et modifier les données sur Wikidata
INE
31232Voir et modifier les données sur Wikidata
Immatriculation
NAVoir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Carte

Géographie

Situation

Tudela se situe sur l'Èbre, à 91 km au sud de sa capitale, Pampelune.C'est la seconde ville la plus peuplée de Navarre après la capitale, avec 35 062 habitants en 2014.

Localités limitrophes

Ablitas, Arguedas, Cabanillas, Cascante, Castejón, Cintruénigo, Corella, Fontellas, Murchante.

Quartiers

Bien que les limites ne soient pas officiellement fixées, en tenant compte du dernier "Plan General de Ordenación Urbana"[2] et de ses développements ultérieurs, on peut considérer les quartiers (dits barrios) suivants parmi les plus consensuels.

  • Lourdes : le quartier « antonomase » ou appelé populairement et durant plusieurs décennies, les « maisons peu chères ». Surgit des racines par l'initiative du Père Lasa pour doter d'habitations l'arrivée massive d'une population à Tudela en tant que main d'œuvre des industries qui s'implantèrent dans la ville dans les années 1950/60. Sa construction n'a pas suivi une planification urbanistique tans l'urgence et l'accessibilité étaient importantes. Il resta pour cela déconnecté de la ville dès le départ. Il occupe le versant sud du mont San Julián, avec un dénivelé constant vers le sud-est. Ses limites théoriques sont la calle (rue) Santiago Fernández Portolés, la route de Tarazona, l'avenue de Huertas Mayores et la calle Tomás Osta Francés. De plan octogonal, joint au type classique d'habitation adossée sur deux étages. Il existe aussi des édifices plus hauts (les "Torres", les "Cien Pisos"...).
  • Azucarera : surgit dans les années 1990 selon le plan d'urbanisme qui convertit les terrains de l'ancienne sucrerie de Tudela. Près des tours orientée vers l'Èbre, le type de base des habitations est constitué par des maisons individuelles ("unifamiliares"). Il est séparé du reste de la ville par la voie ferrée. Il est structuré en angle plat avec sa bissectrice aux rues Santiago Ramón y Cajal. ne possède aucun commerce.
  • Virgen de la Cabeza : c'est un petit quartier situé entre la route d'Alfaro et la rue Virgen de la Cabeza. Il est la prolongation du vieux quartier vers le nord limité par le terrain escarpé au pied des hauteurs de Canraso. Ce sont principalement des habitations de basse densité et de piètre qualité disposées sur un plan assez désordonné. Il héberge un parc éponyme. Il faut également citer l'ermitage de la Virgen de la Cabeza comme édifice remarquable.
  • Griseras : aux limites imprécises, il est situé sur la sortie en direction de Saragosse, dans la zone de Peñuelas et dominant les constructions hautes autour de l'avenue Zaragoza. On y trouve la « plaza de toros » (arènes) et le parc Otoño. Il est limité au nord par la voie ferrée, la côte de la gare et l'avenue Santa Ana. Le plan, plusieurs fois corrigé, est quasi-octogonal avec de larges et rectilignes rues en général.
  • Velilla : quartier récent, au sud de la route d'Alfaro et longeant le polygone industriel municipal avec des constructions de basse densité où prédominent les chalets disposés sur un plan ordonné et aux rue étroites.
  • Elola : officiellement une expansion de la ville. Il est limité par les rues Diaz Bravo, Almoceda et la Cuesta de Loreto. Il est essentiellement composé de résidences. De forme octogonale, il occupe le dénivelé nord de l'accès aux monts de Santa Quiteria.
  • Centro : il est une expansion à l'est de la ville. Ses principales artères sont l'avenue Zaragoza, la rue Capuchinos et la rue Juan Antonio Fernández. Malgré diverses interventions il continue d'être un exemple d'urbanisme désordonné, spéculatif et myope. Avec ses rues étroites et de hauts édifices dépassant souvent les huit étages, il est la principale zone commerciale de la ville.
  • Gardachales : nouveau quartier situé entre celui de Griseras et le centre commercial Puente de la Ribera. Il est principalement constitué de terrains réservés pour la construction et d'un projet d'un paseo menant au dit centre commercial, avec de nombreux arbres. Il se substituera à la route actuelle qui sera déviée.
  • Queiles : quartier en construction situé entre celui de la Música et le bois de Santa Quiteria. c'est un nouveau projet urbaniste avec de nombreuses rues rectilignes et larges ainsi qu'un nouveau pont sur le Queiles.
  • Instituto : quartier situé à l'est et au sud de celui de Gardachales, il est constitué d'étroites rues piétonnes, formant un quadrilatère avec des bâtiments et attiques[3] de cinq étages. Son lieu central principal est la place Alfonso I el Batallador[4]. On lui donne le nom de "Instituto" parce qu'il se trouve au nord de l'EIS (Instituto de educación secundaria)[5]
  • Música : petit quartier situé à l'ouest de Virgen la Cabeza et proche des polygones industriels. Il est composé de pavillons alignés parallèlement. Il possède le parc de la Música, et le projet d'une grande zone verte qui serait la plus grande de la ville.

Histoire

Reddition d'Amrus ben Yusuf (fondateur de Tudèle), enluminure, XIVe-XVe s.
  • La villa del remalete, restes de céramiques romaines sur la colline qui domine Tudela et dans le vieux quartier attestent un établissement d'un peuple romain, datés également par des témoignages écrits contemporains, à l'époque où la ville se nommait Tutela[6]. Des fouilles ont montré de nombreux vestiges archéologiques du IVe au VIe siècle, durant la période wisigothe, à proximité notamment de l'église de Marie-Madeleine ou sur les pentes du Cerro Santa Barbara. Il n'est pas connu de foyers stables jusqu'à l'époque de la domination musulmane.
    Fragments de poteries (âge de fer I et période romaine) trouvés à Tudela.
  • La ville est fondée en 802 par Amrus ben Yusuf al-Muwallad al-Laridi, gouverneur de la Marche (fief frontalier) supérieure de l'émirat de Cordoue, qui y installe son fils Yusuf ibn Amrus. La ville prend le nom de Al-Tutili[7].

Al-Tutilli devient la résidence de Musa ibn Musa (790-862), chef de la famille muwallad Banu Qasi (hispano-romains convertis à l'islam) et demi-frère du roi de Pampelune Eneko Arista. Sous l'égide de Musa ibn Musa, la ville et la région se développent considérablement, et Musa ibn Musa se présente comme le « troisième roi d'Espagne » (tertius regem in Hispania). Bien que la région retombe sous l'autorité de Cordoue, le développement économique et culturel se poursuit. Tudela devient la capitale d'un taïfa indépendant pour environ 5 ans (probablement entre 1046 et 1051), temps durant lequel une monnaie est inventée. La ville se divise en aljamas et se dote d'une grande mosquée (l'actuelle cathédrale), de marchés (souk Mercalete Vetere, (es) alcaicería), de bains publics, de synagogues et d'églises, ainsi que d'un pont sur l'Èbre, toujours utilisé.

Après la disparition du califat de Cordoue, la ville devient entre 1046 et 1051 la capitale d'un royaume (taïfa), avant d'être incorporé à celui de Saragosse. C'est à cette époque que vécut le poète natif de la ville, Al-A'ma Al-Tutili, célèbre pour ses poèmes d'amour ainsi que le poète, philosophe, rabbin et médecin juif Juda Halevi, aussi natif de la ville, célèbre pour ses Odes à Sion et son Kuzari, qui parcourut l'Espagne et al-Andalus en proie aux guerres incessantes, pillages, conversions de force ou massacres entre chrétiens et Berbères almoravides puis almohades dont les Juifs faisaient les frais[8].

Alphonse Ier d'Aragon (qui reprit la ville en 1119).
  • Avec la capitulation musulmane de Saragosse, Tudela est prise le par le roi Alphonse Ier d'Aragon « le Batailleur », avec une armée de Pampelune, des Croisés aragonais et français. Le roi la divise en quartier juif (barrio juderia - existant au moins depuis le IXe siècle au sud-est de la ville[9]), musulman (moreria) et chrétien. Les trois populations continuent à vivre dans un calme relatif, chacune sous sa juridiction, us et rites propres à chacune, dans des quartiers différents. Les communautés musulmane et juive de Tudela seront les plus prestigieuses et nombreuses de Navarre (environ 15 % de Juifs dans la population totale au XVe siècle à Tudela). L'exemple le plus fameux en est le voyageur Benjamin de Tudèle (1127-1175), rabbin curieux et intrépide qui a raconté son voyage autour de la Méditerranée jusqu'en extrême-Orient dans son Sefer ha-Masa'ot (Le Livre de Voyages)[10]. En 1170, le roi de Navarre Sancho VI le Sage exige le retour des Juifs qui ont quitté la aljama du village et décrète le transfert du quartier juif à côté des murs du château, dont la garde et les réparations sont confiées aux Juifs en échange d'exonérations fiscales, l'octroi de privilèges fonciers et d'une meilleure protection[9],[11],[12],[13]. Pour leur part, les Maures de Tudela se mettent d'accord avec le roi Alphonse Ier et ont maintenu leurs autorités religieuses et judiciaires, avec des adaptations appropriées. Par la suite, des mesures anti-juives se renforcent sur toute la péninsule ibérique lors du synode de Zamora en 1313[14].

Après la mort du roi, Tudela est incorporée dans le royaume de Pampelune. Les rois de Navarre partage leur temps entre Pampelune et Tudela. En 1390, Tudela fut élevée au rang de ville par Charles III le Noble qui transforme l'ancien château de Tudela en un palais royal somptueux et élégant[15]. Après la mort de ce roi, les guerres civiles ne cessent pendant plus d'un siècle entre les Agramont ((es) Agaramonte en basque) et les Beaumont ((es) Beaumonteses).

  • L'atmosphère décline progressivement à travers des tueries périodiques de Juifs (1235, 1321 et 1328) et des impôts exorbitants auxquels ils sont assujettis, établis par les rois jusqu'à l'expulsion finale des Juifs qui ne voulaient pas se convertir au christianisme entre le 7 et le . Les noms des convertis écrits dans un tissu appelé la manta (une reproduction de celle-ci est conservée dans la chapelle[Laquelle ?] à l'intérieur du cloitre), ceux-ci restent toujours suspectés d'être des marranos montrés du doigt[16],[17]. C'est l'origine de l'expression tirar la manta[C'est-à-dire ?]. Si au XIVe siècle, on comptait 300 familles juives vivant dans la juderia - non fermée au début sauf dans les moments de « turbulences » -, il n'en restait plus une seule à la fin du XVe siècle à Tudela[18].  

Quant aux musulmans (95 foyers en 1480 et autant en 1495[18]), la dernière mosquée est fermée en 1502 et ils sont à leur tour convertis de force (nommés Morisques) avant d'être expulsés d'Espagne en 1516 puis en 1609-1610[19].

L'esprit libre de ses habitants, la jalousie de ses fors, libres et francs ainsi que la profonde loyauté à ses rois, ont été des aspects qui sont restés patents tout au long de son histoire. Lorsque Fernand le Catholique met fin à l'indépendance du royaume, Tudela reste fidèle à ses rois démis, étant, en 1512, le dernier peuple navarrais qui se soumet, jurant "El Católico" les fors de la ville. Ceci valut le titre de "Muy Noble y Muy Leal" (très noble et très loyal), qu'ils affichent orgueilleusement depuis.

Tudela entre dans le XXe siècle en améliorant son système urbain. La guerre civile passée, dans les années 1950, un changement définitif de la ville débuta. L'envol économique et la demande d'éléments productifs généra une immigration considérable des gens de la Ribera, des environs de l'Aragon et de Soria, rendant Tudela, une fois encore, un centre de création d'emploi dans la zone.

L'ancien maire de Tudela, Perez Sola, a réhabilité le vieux quartier juif en ruines et dans un immeuble du XVIe siècle[20], aménagé un muséo sefardi reconstituant la vie domestique d'une famille juive au XVe siècle avec des objets historiques précédemment dispersés dans le monde[18].

Administration

Liste des maires
MandatNom du maireParti politique
1979-1980Francisco Alava JimenezPSN-PSOE
1980-1983Alberto Tantos BordonabaPSN-PSOE
1983-1995José Antonio Pérez SolaPSN-PSOE
1995-2003Luís Campoy ZuecoUPN
2003-2015Luis Casado OliverUPN
2015-2019Eneko Larrarte HuguetI-E
Depuis 2019Alejandro Toquero[21]UPN

Démographie

Évolution démographique
189719001920193019501960197019751981
8 3738 99610 51110 88213 51816 00021 12123 37324 953
1991--------
26 461--------
Évolution démographique
19961998199920002001200220032004200520062007
26 85727 18827 60227 81928 99830 35531 22831 65932 34532 80232 760
Sources: Tudela et instituto de estadística de navarra

Économie

Culture et patrimoine

Patrimoine civil

  • Pont de pierre sur l'Èbre, avec 17 arches.
  • Palais des Marquis de San Adrián, remarquable pour ses fresques "agrisallados", unique dans des palais civils du XVIe, siège de l'Université Nationale d'Éducation à Distance à Tudela.
  • Palais des Marquis de Huarte, siège des archives et bibliothèque municipale.
  • Nombreuses maisons seigneuriales, blasonnées en façade, balcons travaillés avec des sculptures comme celle des Almirante et des Luna.
  • Ruines de l'ancien château de Sanche VII le Fort sur les hauteurs de Sta Bárbara.
  • Musée Muñoz Sola (art impressionniste).
  • Tour Monreal située au sud ouest de Tudela près du quartier de Lourdes.

Patrimoine religieux

  • Cathédrale Sainte-Marie des XIIe et XIIIe siècles, mais avec des ajouts successifs jusqu'à nos jours. Actuellement restaurée et ré-inaugurée le .
  • Église Magdalena du XIIe siècle, romane.
  • Église San Nicolás (portail du XIIe siècle).
  • Église San Jorge (XVIIe siècle, baroque).
  • Palais Decanal (héberge le musée Decanal).
  • Église et couvent des Capucins.
  • Église et couvent des Capucines (sœurs).
  • Église et couvent des Dominicains.
  • Église de la Compagnie de Marie.
  • Église Santa María (XVIe siècle, reconstruction néfaste dans la seconde moitié du XXe siècle).

Musées et établissements culturels

  • Musée diocésain, situé au Palais Decanal.
  • Musée d'art moderne Muñoz Sola. [1] site (en espagnol).
  • Archives ecclésiastiques de Tudela, où l'on peut trouver la documentation religieuse depuis le XIe siècle jusqu'à nos jours.
  • Centre cultural Castel Ruiz, siège de la Escuela de Música, de Jotas y auditorium.
  • Centre culturel Miguel Sánchez Montés, siège de la « Comparsa Perrinche » et des « alabarderos de San Juan ».[2] site (en espagnol).
  • Théâtre Gaztambide (actuellement en reconstruction)
  • Cinéma Moncayo, où l'on célèbre les festivals d'opéra « Prima » et des séances de cinéma pour enfants. [3] site (en espagnol)

Fêtes

Fêtes de Santa Ana (d'intérêt touristique)

Du 24 au . La fête patronale est le . Un programme dense de festivités populaires, dont la féria taurine avec les encierros (course de taureaux dans les rues comme à Pampelune), la « Gigantada », vaste concentration de géants le jour de Santa Ana. La « Revoltosa », danse-carrousel de cinq cents ans qui met à l'épreuve toutes les nuits la vigueur de tous les participants dans un acerbe rite folklorique. La place des fueros[22] semble devenir folle.

Volatin (d'intérêt touristique national)

Les traditionnelles cérémonies de l'Ange et du Volatil ont toujours suivi jointes aux fêtes et dans les habitudes tudelanes depuis leur début, que l'on considère probablement au XIIIe ou XIVe siècle. Le jour du samedi saint, à 10 heures du matin, un mannequin ou pantin en bois, avec ses membres articulés, ridiculement vêtu. Le clan qui tient le pantin commence à bouger de gauche à droite et vice-versa pour faire bouger le pantin, qui représente le Volatin ou Judas, faisant tomber des morceaux de ses vêtements au sol. Ainsi est parvenu jusqu'à nous cette simple cérémonie qui rappelle la mort désespérée de Judas, l'apôtre qui vendit son maître (Jésus) à ses ennemis.

Bajada del Angel (descente de l'ange) (d'intérêt touristique national)

Aussi ancienne que le Volatin est la descente de l'ange. Ainsi nommée parce qu'un enfant, vêtu comme un ange et suspendu à un cordage, est porté au milieu d'un groupe et dans l'actuelle place des fueros, jusqu'à arriver aux épaules qui ont l'image de la Vierge[pas clair], sa tête couverte d'un voile noir évoquant la tristesse causée par la perte de son enfant Jésus Christ. L'enfant lui retire le voile en signe de joie pour la résurrection du Christ. Jusqu'en , on la célébrait sur la vieille place mais cette année-là, la municipalité accorda le transfert de ce rite sur la nouvelle où elle se déroule désormais le dimanche de Pâques à 9 heures. Cependant, cette tradition a été interrompue pendant la guerre et à l'arrivée des Français.

Fêtes de Saint Jean (d'intérêt touristique)

Elle se célèbrent dans le quartier de Lourdes, les fins de semaine proches du jour de la Saint Jean depuis 1977. Elles débutent le vendredi avec le lancement du cortège annonciateur. En suivant, les géants et les grosses têtes sur des pasacalles[23]. Ils arrivent ainsi à la maison « del donante del rosco de San Juan ». On y organise un bal, qui clôture le vendredi. Le samedi, on se lève aux aurores de la Saint Jean et le matin, de nombreuses activités sont proposées. L'après-midi, c'est le « paloteado de San Juan » (mélange de bal et théâtre), précédé du défilé des gardes hallebardiers de Saint Jean Baptiste et la procession du saint. La nuit, des feux d'artifice sont tirés ainsi qu'est organisé le fameux bûcher de la Saint Jean. Le dimanche, les fêtes se clôturent avec un spectacle grandiose de géants.

Carnaval de Tudela

Les « zipoteros » devaient être des personnages importants dans la Ribera navarraise. Celle-ci a été repêchée dans le carnaval de Tudela en 1989, et après trois décennies sans célébration, elle revient en 1983. Sans doute, le défilé des zipoteros dans les rues de la capitale riberaine est une tradition très ancienne, car on retrouve des traces à Yanguas et Miranda dans des documents sur la tradition du carnaval de Tudela et le personnage du zipotero. Ce dernier est vêtu de pantalon blanc, foulard rouge, chemise de couleur, sur chemise bleue, masque blanc, un mouchoir noué aux quatre angles pour le port sur la tête et, en complément, une baguette avec des grelots.

Le « capirote » est un personnage nouvellement créé qui se trouve en tête du cortège. Il a le visage couvert, un haut bonnet et porte un bâton avec des sonnailles.

Processions

Sport

La ville dispose de son propre stade de football, le Stade de la ville de Tudela, où évolue le principal club de football de la ville, le CD Tudelano.

Personnalités

Benjamin de Tudèle dans le Sahara, au XIIe s. (gravure du XIXe s.).

Juifs

Chrétiens

Musulmans

Contemporains

Légendes

Jumelages

La ville de Tudela est jumelée avec les villes suivantes[26] :

Tudela est aussi à l'origine du nom de Tudelle, bastide fondée en Gascogne à la fin du XIIIe siècle.

Notes et références

Voir aussi

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Sources

Liens internes

Liens externes