Théodore Canneel

Theodore Canneel apprend le métier de lithographe en 1830 — à treize ans — dans l'imprimerie où son père travaille. Il devient ensuite l'assistant du peintre Pieter van Hanselaere (en). De 1838 à 1841, il combine son métier avec une formation à l'Académie royale des beaux-arts de Gand et y enseigne à partir de 1843. De 1848 à 1850, il entreprend un voyage d'étude à Rome. À son retour en 1850, devenu réputé, il est nommé directeur de l'Académie de Gand. En 1869, il est inspecteur auprès des écoles de dessin et académies de Belgique. Il est aussi membre correspondant de l'Académie royale de Belgique, de l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers et membre honoraire de celle de Philadelphie. Pour les services rendus, il est nommé Officier de l'Ordre de Léopold, la plus haute distinction belge.

Beaucoup de peintres ont suivi ses principes comme Jean Delvin, Valerius De Saedeleer, Jozef Horenbant (nl), Victor Lagye (en), Gustave Vanaise, Louis Tytgadt (nl), Emile Thysebaert (nl), Théo van Rysselberghe, Rodolphe Wytsman, Constant Montald, Vital Sterck, etc.

Il meurt à Gand en 1892 après une longue maladie.

Théodore Canneel a été marié à Clémence Eeman. Il est le grand-père de Jules-Marie Canneel.

Canneel peint des scènes historiques, des scènes de genre et des portraits. Les églises Sainte Anne et Saint Noël à Gand conservent de ses peintures murales.

• Officier de l'ordre de Léopold (4 mai 1881)^[1].