Stade des Ponts-Jumeaux

Le Stade des Ponts-Jumeaux est inauguré le 24 novembre 1907, il est plus tard appelé le Wallon, en référence à Ernest Wallon, président du Stade olympien des étudiants de Toulouse (SOET) et professeur de droit de la faculté de Toulouse, au début du XX^e siècle, qui participe au projet. L'association « Les amis du Stade toulousain », qui a financé sa construction, en était propriétaire. Ses deux tribunes ont été rénovées en 1920.

C'est le terrain du Stade toulousain lors de leurs rencontres à domicile, et c'est également le théâtre de dix-sept finales du Championnat de France de rugby à XV entre 1909 et 1950.

Le 18 janvier 1925, l'équipe de France y accueille les Néo-zélandais lors de leur deuxième tournée dans l'hémisphère nord (défaite 30 à 6)^[2].

En 1980, il est mis en expropriation à la suite de la construction de la rocade toulousaine. Il est alors assez vétuste, bien que familier aux supporters, joueurs et dirigeants du Stade toulousain^[3].

Le 30 mars 1980, lors du dernier match de poule, le Stade toulousain joue pour la dernière fois au stade des Ponts-Jumeaux^[4]. Les Toulousains l'emportent 29 à 11 contre Aurillac avec des essais de Harize, Santos, Bentaboulet à deux reprises; c'est Bentaboulet qui marque le dernier essai et Serge Gabernet en transformant, inscrit les derniers points entre les poteaux les plus hauts du monde^[4]. Les poteaux, sciés à la base pour être transférés au nouveau stade en 1980, ne font plus 22,50 mètres mais 21,35 m^[3]. L'équipe qui joue ce dernier match aux Ponts-Jumeaux est composé ainsi: Christian Breseghello, Patrick Bentaboulet, Serge Laïrle; Michel Coutin, Jean-Jacques Santos; Jean-Pierre Rives, Jean-Claude Skrela, Roger Viel; Gérald Martinez (m); Jean-Michel Rancoule (o); Guy Novès, Thierry Merlos, Marcel Salsé, Dominique Harize; Serge Gabernet^[4].

Dès 1978, un nouveau stade est élevé sur le pré des Sept Deniers, donné par la ville en échange des installations des Pont-Jumeaux. Il deviendra le Stade Ernest-Wallon où le Stade toulousain joue actuellement ses matchs à domicile.

• 
  1914, les places "populaires" (...ainsi que dans les arbres);
• 
  1919, la tribune d'honneur du stade avant réfection;
• 
  1919, la tribune "populaire" du stade avant réfection (côté canal latéral);
• 
  1920, perspective du terrain;
• 
  1920, le Monument élevé à la mémoire des Stadistes morts pour la France;
• 
  1921 (octobre) inauguration des nouveaux aménagements, en accueillant Bayonne;
• 
  1921 (décembre), accueil du T.O.E.C., en championnat des Pyrénées;
• 
  1922, divers aspects du stade;
• 
  1923, deux des tribunes du stade;
• 
  1927, tribunes du Stade, en juin pour la finale Stade toulousain - Stade français (le coin des populaires);
• 
  1927, tribunes du Stade, en juin pour la finale Stade toulousain - Stade français;
• 
  1928, jour de grand match au stade des Ponts-Jumeaux.

Le tableau ci-après détaille les seize finales du Championnat de France de rugby à XV disputées au Stade des Ponts-Jumeaux. On accède à l'article qui traite d'une saison particulière en cliquant sur le score de la finale.

Le Stade des Ponts-Jumeaux a reçu le premier match de l'histoire entre l'équipe de France de football et l'équipe du Portugal devant 16 000 spectateurs^[6].

Date	Match	Score	Compétition	Affluence
18 avril 1926	France - Portugal	4-2	Match amical	16 000

Cette bibliographie présente quelques ouvrages de référence de base, utilisés pour la rédaction de cet article quand l'indique la présence du symbole .

• Lucien Remplon, Ombres noires et soleils rouges, histoire du rugby au Stade toulousain, éd. Gazette, 1998, 216 p., (ISBN 2-912041-02-3)
• Jean-Paul Cazeneuve et Jérôme Leclerc, Stade toulousain, L'Académie du rugby, Balma, éd. Universelles, 2004, 220 p., (ISBN 2-905797-07-X)

• Portail de l’architecture et de l’urbanisme
• Portail du rugby à XV
• Portail du football
• Portail de Toulouse