Thomas III de Piémont
Thomas III de Savoie dit Thomas III de Piémont[Note 1], mort le , est seigneur de Piémont (1259 à 1282), fils de Thomas II, seigneur apanagé en Piémont.
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Conjoint | Guyonne de Bourgogne-Comté (d) (à partir de ) |
Enfants | Pierre de Savoie Philippe Ier de Savoie-Achaïe Guillaume de Savoie (d) |
Il est donné comme étant à l'origine de la branche cadette des Savoie-Achaïe[3]. Toutefois, c'est son fils aîné, Philippe, qui en devenant prince d'Achaïe, donne naissance à cette nouvelle tige de la maison comtale de Savoie.
Biographie
Thomas (Tomasino[1]) est le fils de Thomas II, apanage en Piémont[1],[4] et de Béatrice Fieschi[5]. Il obtient de son père l'apanage du Piémont[4]. Samuel Guichenon donne, en suivant l'historien Emmanuel-Philibert de Pingon (1525-1582), pour année de naissance 1248[5].
En 1263[5], il accompagne son cousin, le comte Boniface de Savoie, dans sa campagne contre Turin, tombée sous l'influence du parti Guelfes. Ils sont tous deux faits prisonniers au cours des combats[5].
Son oncle, le comte Pierre II de Savoie, dans ses différents testaments, le met comme héritier avec ses frères, Amédée et Louis, au cas où son frère Philippe n'ait pas d'enfant[6],[7],[8]. Philippe Ier devient comte en 1268. Il impose son second neveu, Amédée, comte de Flandre, comme son successeur à la tête du comté de Savoie, écartant par la même de Thomas[9], renonçant ainsi à la tradition humbertienne de la primogéniture mâle.
Entre 1259-1282 (peut être vers 1270), il octroie avec sa mère, Béatrice Fieschi, une charte des franchises au bourg de Saint-Genix-sur-Guiers, centre d'un mandement que son père avait obtenu de son frère le comte Amédée IV[10].
En 1280, le seigneur Thomas III récupère la ville de Turin, qui avait échappé à l'influence savoyarde, au marquis de Montferrat[11].
Thomas de Piémont meurt le [10], à Saint-Genix-sur-Guiers[12].
Famille
Thomas de Savoie épouse en mai 1274 Guyonne de Bourgogne-Comté († 1316), fille d'Hugues III de Châlon, comte palatin de Bourgogne, et d'Adélaïde d'Andechs[13]. Ils ont[13] :
- Philippe (1278-1334), qui lui succède en tant que seigneur de Piémont ;
- Pierre († 1332), archevêque de Lyon (1307-1332) ;
- Thomas (-† après 1340), chanoine à Amiens ;
- Amédée (-† après 1340), archidiacre à Reims (1320) ;
- Guillaume († 1326), abbé de Saint-Michel-de-la-Cluse sous le nom de Guillaume III (1310-1325).
Voir aussi
Bibliographie
- (en) Eugene L. Cox, The Eagles of Savoy : The House of Savoy in Thirteenth-Century Europe, Princeton University Press (réimpr. 2015) (1re éd. 1974), 512 p. (ISBN 978-1-40086-791-2, lire en ligne). .
- Bernard Demotz, Le comté de Savoie du XIe au XVe siècle : Pouvoir, château et État au Moyen Âge, Genève, Slatkine, , 496 p. (ISBN 2-05101-676-3). .
- Bruno Galland, Les papes d'Avignon et la Maison de Savoie. 1309-1409, École française de Rome, , 497 p. (ISBN 978-2-7283-0539-1, lire en ligne [PDF]).
- Samuel Guichenon, Histoire généalogique de la Royale Maison de Savoie ou Histoire généalogique de la Royale Maison de Savoie justifiée par titres, fondations de monastères, manuscrits, anciens monumens, histoires, et autres preuves authentiques, chez Jean-Michel Briolo, (lire en ligne), p. 310-315. .