Société des chemins de fer de la Flandre-Occidentale

ancienne compagnie ferroviaire belge

La Société des chemins de fer de la Flandre-Occidentale est une société anonyme belge, à capitaux anglais, créée en 1845 pour reprendre la concession d'un réseau de lignes de chemin de fer dans la province de Flandre-Occidentale.

Chemins de fer
de la Flandre-Occidentale
FO
Création4 juin 1845
DisparitionVoir et modifier les données sur Wikidata
Fondateur(s)William Parry Richards

Forme juridiquesociété anonyme
Siège socialBruges
Drapeau de la Belgique Belgique
Société mèreSociété générale d'exploitation de chemins de fer (-)
Compagnie des chemins de fer des bassins houillers du Hainaut (-)Voir et modifier les données sur Wikidata

Les lignes sont rachetées par les Chemins de fer de l'État belge en 1907.

Histoire

La société anonyme créée par l'acte du , approuvé par l'arrêté royal du 4 juin 1845 (publié dans le Moniteur le ), est dénommée Société des chemins de fer de la Flandre-Occidentale et a son siège à Bruges. Son objet est d'établir et exploiter des embranchements et prolongements dans la province de Flandre-Occidentale, tels qu'ils ont été concédés suivant la convention définitive conclue entre les concessionnaires et l'État belge, le , approuvée par l'arrêté royal du . La loi du , qui l'accordait, y intégrait : un chemin de fer de Bruges à Courtrai, Ypres et Poperinghe, par Thourout, Roulers et Menin, avec embranchements sur Thielt et sur Dixmude et de Thielt sur Aeltre ou Deynze[1].

La gare de Poperinge, typique du style architectural de la compagnie

L'arrêté royal du , précise la direction de Deynze (Deinze) pour l'embranchement partant de Thielt (Teilt), et le un nouvel arrêté déclare la compagnie concessionnaire du prolongement de l'embranchement de Dixmude jusqu'à Furnes[1].

Nationalisation

Elle devient une partie intégrante de la Société générale d'exploitation à la fin des années 1860 mais recouvre son indépendance en 1872 après que la SGE ait été démembrée et que les compagnies qui la constituaient aient accepté (ou refusé) le rachat par les Chemins de fer de l’État belge. Elle accepta finalement d'être rachetée par l’État belge en 1907[2].

Réseau

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Dambly Phil, Vapeur en Belgique. Tome I : des origines à 1914, Bruxelles, Éditions Blanchard,

Articles connexes

Lien externe