Site archéologique d'Acy-Romance

Le site archéologique d'Acy-Romance, découvert sur le territoire de la commune d'Acy-Romance en 1979 grâce à une prospection aérienne et fouillé dès 1981, est une agglomération secondaire gauloise de 20 hectares, dont 17 pour le village proprement dit[1].

Site archéologique d'Acy-Romance
Image illustrative de l’article Site archéologique d'Acy-Romance
Rasoir en bronze découvert sur le site d'Acy-Romance. Époque hallstattienne. Objet conservé au Musée de l'Ardenne, à Charleville-Mézières
Localisation
PaysDrapeau de l'Empire romain Empire romain
Province romaineHaut-Empire : Gaule belgique
Bas-Empire : Belgique seconde
RégionGrand Est
DépartementArdennes
CommuneAcy-Romance
TypeVicus
Coordonnées 49° 30′ 07″ nord, 4° 20′ 32″ est
Superficie20 ha
Géolocalisation sur la carte : Empire romain
(Voir situation sur carte : Empire romain)
Site archéologique d'Acy-Romance
Site archéologique d'Acy-Romance
Histoire
PréhistoireNéolithique
ProtohistoireÂge du bronze final
1er Âge du fer (Hallstatt)
2e Âge du fer (la Tène)
AntiquitéÉpoque gallo-romaine

Description

Une occupation humaine à la protohistoire

Le site comprend également des traces d'occupation de l'âge du Bronze final et du premier âge du fer, notamment par le biais d'une nécropole portant la surface de l'ensemble archéologique à près de 300 hectares. Quelques structures renvoient également au néolithique et à la période gallo-romaine[2]. Intégralement fouillé, parcelle après parcelle, sur une période de près de 20 ans, le site permet de suivre l'évolution d'un terroir de l'âge du bronze à la fin de la période laténienne.

Le village gaulois proprement dit est fondé vers 180 av. J.C. par un groupe originaire de la région, alors partie du territoire du peuple des Rèmes. Autour d'un tumulus de l'âge du bronze servant d'omphalos au village se placent alors différents quartiers aux fonctions différenciées, chacun de ces quartiers semblant disposer de sa propre nécropole en bordure de l'agglomération. Certaines des structures découvertes lors de ces fouilles montrent une image tout à fait particulière du monde gaulois, notamment en ce qui concerne le domaine religieux et la pratique du sacrifice humain[1].

Le village se modifie avec la présence romaine, la dernière sépulture date du Ier siècle avec du matériel et une méthode romaine.

Images

Notes et références

Notes

Références

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Muriel Friboulet, « La céramique des cimetières d’Acy-Romance (Ardennes) : choix, assemblages et usages.. », dans Estelle Pinard et Sophie Desenne (directrices d'ouvrage), Actes de la table ronde "Les gestuelles funéraires au second âge du Fer" tenue à Soissons les 6 et 7 novembre 2008, vol. 3-4, Revue archéologique de Picardie, (DOI 10.3406/pica.2009.3193, lire en ligne), pages 223 à 232.
  • Bernard Lambot, « Essai d'approche démographique du site de La Tène finale d'Acy-Romance (Ardennes). », dans Jean-Louis Brunaux, Germaine Leman-Delerive et Claudine Pommepuy (directeurs d'ouvrage), Table ronde de Ribemont-sur-Ancre (Somme) les 4 et 5 décembre 1997 : les rites de la mort chez les Celtes du Nord / Les sépultures à l'incinération laténiennes d'Allonne (Oise), vol. 1 et 2, Revue archéologique de Picardie, (DOI 10.3406/pica.1998.2270, lire en ligne), pages 71 à 84.
  • Bernard Lambot, « Essai de chronologie du site de La Tène finale d'Acy-Romance (Ardennes). », dans Bernard Lambot et al., Table-ronde de Ribemont-sur-Ancre (Somme) : la chronologie du second âge du fer en Gaule du Nord / La ferme laténienne de Jaux (Oise) et sa nécropole., vol. 3 et 4, Revue archéologique de Picardie, (DOI 10.3406/pica.1996.2180, lire en ligne), pages 123 à 151.
  • David Nicolas Avec Michel Chossenot, Raphaëlle Chossenot, Bernard Lambot, Carte archéologique de la Gaule, 08. Ardennes, ', Belles lettres, 2011.

Liens externes