Scandale des viols d'enfants à Oulu
Le scandale des viols collectifs d'enfants à Oulu est un scandale qui a éclaté en à Oulu en Finlande[1].Les accusations sont portées de viol, d'abus sexuels, d'agression et de formes aggravées de violence envers des enfants.
Viols d'enfants à Oulu | |
Palais de justice d'Oulu. | |
Fait reproché | Viol d'enfants |
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Pays | ![]() |
Ville | Oulu |
Date | à |
Jugement | |
Statut | Affaire jugée |
Tribunal | Tribunal de district d'Oulu |
Date du jugement | 2019 |
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Présentation
En , il est apparu que des hommes migrants adultes violaient et abusaient sexuellement des filles de moins de 15 ans à Oulu, en Finlande[2].
Les crimes
Le premier rapport de police, daté du , concerne un groupe de sept hommes étrangers qui ont abusé d'une fille de 10 ans. Cela provoque un choc chez de nombreux Finlandais[3].Il a été confirmé que la jeune fille a été violée pendant des mois[4]. Comme il y a eu deux autres arrestations pour viol quelques jours avant, le commissaire Markus Kiiskinen de la police d'Oulu a rassuré le public : « Il n'y a pas de phénomène d'infractions sexuelles dans lesquelles des étrangers violent dans la rue[5] ».
Au , la police d'Oulu arrête dix hommes pour violences sexuelles. Les victimes étant trois filles, toutes âgées de moins de 15 ans[6].Tous les suspects ont immigré en Finlande en tant que demandeurs d'asile ou réfugiés[7].
Le , la police révèle que l'une des victimes de viol s'est suicidée des mois plus tôt. Le nombre de victimes est passé à neuf. Le nombre d'hommes en garde à vue est désormais de douze. Tous les suspects sont des étrangers[8].
Le , il est signalé que la police enquête sur un nouveau viol présumé de deux filles mineures qui s'est produit quelques jours plus tôt. L'une des filles a moins de 16 ans et l'autre a moins de 18 ans. Un suspect, d'origine étrangère, est en détention et possède un permis de séjour finlandais[9]. Le , la police informe qu'elle enquête sur un autre cas présumé d'agression sexuelle grave sur un enfant[10].
Fin février 2019, la police élargit son enquête et ses rapports pour inclure aussi "des actes moins graves tels que des agressions". Il y a maintenant 29 suspects, dont une vingtaine « d'hommes d'origine étrangère »[11].
Réactions politiques
Début , le Premier ministre finlandais Juha Sipilä déclare : « Les coupables seront punis dans un État de droit quelle que soit leur appartenance ethnique[12] ».À la mi-, Juha Sipilä publie une déclaration officielle disant : « Le gouvernement a modifié la loi depuis le début de l'année, ce qui facilite l'expulsion des étrangers qui ont commis des crimes[13] ».
En janvier, lorsque de nouveaux cas ont été révélés, une déclaration officielle est publiée sur le site Web du Président finlandais : « Il est inacceptable que certains demandeurs d'asile et même ceux qui ont obtenu l'asile aient amené le Mal ici et créé de l'insécurité ici[14] ».
Paula Risikko, Présidente du Parlement, a déclaré : « Nous allons sanctionner ce type de délits et, si nécessaire, vous renvoyer dans votre pays d'origine[15] ».
Condamnations
Condamné | Né en | Pays d'origine | Date de condamnation | Sentence | Crimes | Âge[16] | Dates des crimes | Réf. |
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Muso Asoev | 1975 | Tadjikistan | 3 ans et 8 mois | Agression sexuelle et viol dans une mosquée | 10 | et | [17] | |
Abdullhadi Barhum | 1997 | Syrie | 2 ans et 6 mois | Agression sexuelle et viol | 14 | 2019 | [18] | |
Abdul Aziz Nayef Dbeisan Al-Bodour | 1996 | 38 mois | viol et violences sexuelles graves sur enfant | [19] | ||||
Baraa Ahmed Saeed Al Dawayma | 1999 | 3 ans et 8 mois | sévices sexuels aggravés sur enfant et viol aggravé | 12 | [20] | |||
Rahmani Gheibali | 1998 | Afghanistan | 4 ans | Agression sexuelle grave d'un enfant, viol aggravé | 13 | avril – | [21],[22] | |
Shiraqa Yosefi | 1998 | 2 ans | Agression sexuelle grave d'un enfant | 13 | – | [22] | ||
Osman Ahmed Mohamed Humad | 1995 | 3 ans | Agression sexuelle grave d'un enfant, persuasion d'un enfant de participer à des actes sexuels | 13 | juin – | [22] | ||
Javad Mirzad | 1990 | Afghanistan | 3 ans et 4 mois | Agression sexuelle grave d'un enfant | 13 | [23],[22] | ||
Ali Osman Mohamed | 1993 | 4 ans | Agression sexuelle d'un enfant, agression sexuelle grave d'un enfant, persuasion d'un enfant de participer à des actes sexuels | 13 | été et automne 2018 | [22] | ||
Hassan Mohamud Mohamed | 1980 | 4 ans et 6 mois | viol aggravé, agression sexuelle grave d'un enfant | 12–13 | 2017–2018 | [22] | ||
Qayssar Mohsin Sbahi Aldhulaiei | 1993 | Irak | 4 years | viol aggravé, agression sexuelle grave d'un enfant, agression | 13 | juin – | [24],[22] | |
Abdo Ibrahim Ahmed | 1985 | 4 ans et 2 mois | viol aggravé, agression sexuelle grave d'un enfant, possession de pédopornographie | 12-13 | – | [22] | ||
Sources[22],[25],[26],[27],[28],[29],[30],[31],[32],[33],[34] : |
Changements législatifs
L'agence de presse Reuters a indiqué en 2019 que l'affaire est devenue « une question politique importante » en Finlande[35] L'agence de presse Xinhua a rapporté que le viol présumé par huit hommes d'origine étrangère a augmenté le soutien populiste en Finlande[36].
En réponse aux révélations des délits sexuels, trois projets législatifs accélérés ont été présentés au Parlement finlandais en : un pour augmenter les sanctions pour les abus sexuels sur les enfants, un pour améliorer la capacité de la police à « traiter » les données personnelles des personnes et un pour enlever la nationalité finlandaise aux étrangers naturalisés qui commettent certains crimes.Antti Lindtman, président du parti social-démocrate de Finlande, a souligné que tous les groupes parlementaires soutiennent ces initiatives[37].