Saint-Même-le-Tenu

ancienne commune française du département de la Loire-Atlantique

Saint-Même-le-Tenu est une ancienne commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire, devenue le , une commune déléguée de la commune nouvelle de Machecoul-Saint-Même.

Saint-Même-le-Tenu
Saint-Même-le-Tenu
L'église.
Blason de Saint-Même-le-Tenu
Blason
Administration
PaysDrapeau de la France France
RégionPays de la Loire
DépartementLoire-Atlantique
ArrondissementNantes
IntercommunalitéCommunauté de communes Sud Retz Atlantique
Statutcommune déléguée
Code postal44270
Code commune44181
Démographie
GentiléTenumémois
Population1 191 hab. (2013)
Densité65 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 01′ 17″ nord, 1° 47′ 38″ ouest
AltitudeMin. 0 m
Max. 39 m
Superficie18,27 km2
Élections
DépartementalesMachecoul
Historique
Fusion1er janvier 2016
Commune(s) d'intégrationMachecoul-Saint-Même
Localisation
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Saint-Même-le-Tenu

Ses habitants s'appellent les Tenumémois et les Tenumémoises.

Saint-Même-le-Tenu comptait 1 191 habitants au recensement de 2013.

Géographie

Situation de la commune de Saint-Même-le-Tenu dans le département de la Loire-Atlantique.

L'ancienne commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du pays de Retz et dans le pays historique du Pays nantais.

Saint-Même-le-Tenu est située à 3 km au nord de Machecoul et 25 km au nord de Challans.

Avant la création de la commune nouvelle de Machecoul-Saint-Même dont elle est constitue la partie nord, ses communes limitrophes étaient Sainte-Pazanne, Fresnay-en-Retz, Machecoul, Saint-Lumine-de-Coutais et Saint-Mars-de-Coutais.

Selon le classement établi par l'Insee en 1999, Saint-Même-le-Tenu était une commune rurale non polarisée (cf. Liste des communes de la Loire-Atlantique).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous la forme Portus Vitraria pendant la période antique[réf. nécessaire].

Le nom de Saint-Même-le-Tenu viendrait de Saint Mesmin : les moines du monastère de Micy près d'Orléans, appelé Saint-Mesmin-de-Micy (fondé par le Clovis au VIe siècle), attiré par le commerce du sel, ont construit une église et un prieuré au VIIIe siècle, et le village a alors pris le nom du saint protecteur de l'église : Saint Mesmin (Sanctus Maximinus), altéré en Saint Même[réf. nécessaire].

Le Tenu est le nom de la rivière qui traverse la commune, est attesté sous la forme latinisée Taunacus[1].

En breton, son nom est Sant-Masen-ar-Porzh[2].

Histoire

On retrouve la trace d'un port nommé Portus Vetraria ou Poryus Vitraria pendant l'antiquité, qui, par la suite, deviendra Saint Même. Le sel produit dans les marais salants de la baie de Bourgneuf et dans le marais breton était transporté sur le Tenu, reliant le golfe de Machecoul à la Loire pour ravitailler, en amont, les monastères prospères de Touraine et d’Orléanais[1].

Au VIIe siècle les religieux de Stavelot-Malmédy dans les Ardennes s'y installent et obtiennent un « droit de tonlieu », sorte de péage ou droit de navigation pour les embarcations naviguant sur la rivière le Tenu[3].

Au VIIIe siècle, le roi Pépin le Bref accorde aux religieux du monastère de Micy près d'Orléans le droit de s'établir également à Portus Vetraria et y fondent un prieuré. Confirmés dans leurs droits par l'empereur d’Occident Louis le Débonnaire, le port prendre le nom de « Saint-Mesmin » (puis « Saint-Même ») en l'honneur du fondateur de l'abbaye mère[1].

Le , après plusieurs mois de travail, les communes de Saint-Même-le-Tenu et Machecoul ont décidé de se regrouper au sein d'une commune nouvelle qui sera baptisée Machecoul-Saint-Même. Ce regroupement permettra de pallier la baisse programmée des dotations globales de fonctionnement versée par l'État durant les prochaines années. La création de la nouvelle commune doit être effective le 1er janvier 2016, entraînant la transformation des deux anciennes communes en « communes déléguées » de la nouvelle entité[4], décision entérinée arrêté préfectoral du 27 novembre 2015[5].

Politique et administration

Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
????????M. Nerrière  
1804????M. Gravouil  
sous l'Empire????Michel Rucher-Bazelais  
????????M. de Catuëlan  
????????M. Vrignaud négociant armateur
1830????M. Guilbaud  
1835????Paul Fleury  
18441846Etienne Sorin  
18461848Antoine Guilbaud  
18481870Sulpice Guilbaud  
18701871Jean Coquet  
18711902Charles Espivent de la Villeboisnet  
19031908René de Beaurepaire  
1908????Gaston de Chevigné propriétaire
????????Louis de Chevigné  
????????Aristide Bonneau  
19581977Philippe Reliquet médecin
mars 1977mars 1989Francis Préneau agriculteur
mars 1989mars 2001Jacques Barré[Note 1] agent EDF
mars 2001mars 2008Gilles Lefeuvre  
mars 200815 juin 2020Hervé de Villepin[Note 2],[6] directeur d'exploitation
maire délégué depuis le 5 janvier 2016[7]
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

Évolution démographique

Les données concernant 1793 sont perdues.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[9],[Note 3].

En 2013, la commune comptait 1 191 habitants, en augmentation de 5,21 % par rapport à 2008 (Loire-Atlantique : 5,96 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
180018061821183118361841184618511856
379312739742757761776837850
186118661872187618811886189118961901
8779058839229411 0251 0621 0671 074
190619111921192619311936194619541962
1 056938872863796739713739708
19681975198219901999200420092013-
6976317818709281 1001 1381 191-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11]. Pour le recensement de 1836, archives départementales de la Loire-Atlantique[12], pour le recensement 2004 : base Cassini de l'EHESS.)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

Les données suivantes concernent l'année 2013 (la plus récente pour laquelle l'Insee a pu analyser les données) ; Saint-Même-le Tenu est alors une commune à part entière. Sa population est alors relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,6 %) est en effet inférieur au taux national (22,6 %) et au taux départemental (22,5 %)[13],[14],[15].Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,3 % contre 48,4 % au niveau national et 48,7 % au niveau départemental)[13],[14],[15].

Pyramide des âges à Saint-Même-le-Tenu en 2013 en pourcentage[13]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ans ou +
0,2 
3,9 
75 à 89 ans
5,3 
11,9 
60 à 74 ans
13,4 
22,5 
45 à 59 ans
20,5 
22,3 
30 à 44 ans
21,7 
14,0 
15 à 29 ans
14,4 
24,8 
0 à 14 ans
24,6 
Pyramide des âges de la Loire-Atlantique en 2013 en pourcentage[14]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ans ou +
1,3 
5,8 
75 à 89 ans
9,1 
13,5 
60 à 74 ans
14,6 
19,6 
45 à 59 ans
19,2 
20,8 
30 à 44 ans
19,6 
19,4 
15 à 29 ans
17,7 
20,5 
0 à 14 ans
18,5 

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Le Château de Trois Boisselets, construit au XVIIIe siècle par un commerçant nantais. Le château entra ensuite en possession du marquis de Lamballe de la Noué en 1897, qui l'agrandit et qui boisa une partie de la propriété qui faisait environ 170 hectares, en s'étendant en partie sur la commune de Sainte-Pazanne. Le marquis le vendit en 1918 à Joseph Écomard, de Sainte-Pazanne, qui le transmit à sa fille Marie-Joseph épouse de Maître Louis Courtois, notaire à Nantes, puis épouse de Jean-Paul Laurichesse. Il appartient toujours à cette famille.
  • Le Château de la Petite Roche, construit au XIXe siècle pour la famille Avril, et transmis au descendant des Reliquet.
  • Le Château du Pin.
  • La Villa Lavau, et sa ferme modèle à la clissonnaise, construit par la famille Lotz et transmise à la famille Linÿer.
  • La Bourrière, pavillon d'entrée du Château de Trois Boisselets, dit « La Maison Rose » ; les ancres de cheminées : « M N », pour Marquis Lamballe de la Noue ; construit en 1897.

Héraldique

Blasonnement :
Coupé : au premier, d'or chaussé de sable, un cerf passant de gueules brochant sur la partition ; au second, d'azur au navire d'argent, la voile chargée d'une croix pattée de gueules.
Commentaires : La partie supérieure du blason est aux couleurs or et sable du blasonnement du pays de Retz : d'or à la croix de sable, rappelant l'appartenance de Saint-Même-le-Tenu au pays de Retz. Blason conçu par l'héraldiste Michel Pressensé.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

Références

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