Rue de Bois-Colombes
La rue de Bois-Colombes est une voie de communication des communes françaises de Courbevoie et de Bois-Colombes, dans les Hauts-de-Seine.
Rue de Bois-Colombes | |||
![]() Rue de Bois-Colombes, dans la montée du pont des Bruyères. | |||
Situation | |||
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Coordonnées | 48° 54′ 15″ nord, 2° 16′ 02″ est | ||
Pays | ![]() | ||
Région | Île-de-France | ||
Ville | Courbevoie, Bois-Colombes | ||
Quartier(s) | Bécon-les-Bruyères | ||
Début | Place de Belgique | ||
Fin | Avenue Chevreul | ||
Morphologie | |||
Type | Rue | ||
Histoire | |||
Anciens noms | Rue des Dix-Perches[1] | ||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Île-de-France | |||
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Situation et accès
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/df/Asni%C3%A8res.B%C3%A9con-les-Bruy%C3%A8res.Rue_de_Bois-Colombes.jpg/220px-Asni%C3%A8res.B%C3%A9con-les-Bruy%C3%A8res.Rue_de_Bois-Colombes.jpg)
Cette rue est immédiatement accessible par la gare de Bécon-les-Bruyères.
Elle passe sur deux ponts ferroviaires: Le pont des Bruyères au-dessus de la ligne de Paris-Saint-Lazare à Versailles-Rive-Droite, et le pont des Quinze-Perches qui franchit la ligne de Paris-Saint-Lazare à Saint-Germain-en-Laye.
L'ensemble du triangle délimité par la fourche des deux lignes de chemin de fer et la rue Raoul-Nordling, est consacré à des activités ferroviaires. Entre ces deux ponts, la rue des Messageries permet d'accéder à des terrains de la SNCF où se trouvaient autrefois les messageries de la Sernam.
Origine du nom
Cette rue se dirige vers la commune de Bois-Colombes, d'où son nom.
Historique
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/56/Courbevoie.Rue_de_Bois-Colombes_prise_de_la_place_de_la_Libert%C3%A9.Rue_Edith-Cavell_vers_le_sud.jpg/220px-Courbevoie.Rue_de_Bois-Colombes_prise_de_la_place_de_la_Libert%C3%A9.Rue_Edith-Cavell_vers_le_sud.jpg)
Cette rue constitue le chemin historique partant du château de Bécon et se dirigeant vers Bois-Colombes, par la route départementale D 12.
L'ancien pont des Quinze-Perches est cité en 1853 par Charles Dickens à propos d'un accident ferroviaire qui advint lorsqu'un rail se rompit, entraînant la collision de trois voitures avec une des piles du pont, occasionnant treize blessés[2]. Ce pont est aussi mentionné dans les Annales de l'Assemblée nationale en 1876.
La partie au sud de la place de Belgique s'appelle désormais rue Edith-Cavell, du nom d'une infirmière britannique fusillée par les Allemands pour avoir permis l'évasion de centaines de soldats alliés de la Belgique alors sous occupation allemande pendant la Première Guerre mondiale.