Robert Bernard (compositeur)
Robert Bernard (Genève - Paris ) est un compositeur, pianiste, pédagogue, musicographe et critique musical français d'origine suisse.
Naissance | Genève |
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Décès | (à 70 ans) Paris |
Activité principale | Pianiste, compositeur, pédagogue |
Activités annexes | musicographe, critique musical |
Formation | Conservatoire de musique de Genève, Université de Genève |
Enseignement | Schola Cantorum de Paris, Conservatoire international de musique de Paris |
Biographie
Né le à Genève[1], Robert Bernard étudie au conservatoire et à l'université de la ville, auprès de Templeton Strong, Barblan et Lauber[1].
En 1926, il s'installe à Paris et travaille avec Louis Aubert[1]. Il est nommé professeur à la Schola Cantorum en 1937[1]. Dans la capitale française, il enseignera également au Conservatoire international de musique.
Entre 1939 et avril 1940 puis 1946 et 1951, il collabore à La Revue musicale, comme rédacteur en chef puis comme codirecteur avec Henry Prunières[1],[2] et enfin comme directeur. Pendant la guerre, il crée et dirige un nouveau journal, L'Information musicale. Bernard est secrétaire général d'une Association de musique contemporaine récemment créée, qui organise des concerts chaque semaine : C. Münch dirige des œuvres de Marcel Mihalovici, Florent Schmitt (président d'honneur) et Honegger le 20 mars 1940, et ce premier concert est radiodiffusé[3].
Bernard participe à la rédaction de plusieurs ouvrages sur l'histoire de la musique, notamment La Musique des origines à nos jours dirigé par Norbert Dufourcq, dans lequel il rédige les articles sur les compositeurs contemporains. Il organise des conférences culturelles à travers le monde. Dans ses ouvrages, articles et conférences, il attache une grande importance à la musique française. Il est en particulier l'auteur de monographies consacrées à Franck, Aubert et Roussel[1].
En tant que compositeur, il a écrit de la musique de chambre, des mélodies, des concertos pour piano et des pièces pour piano seul. Il a composé une œuvre inspirée du tableau de Poussin Les Bergers d'Arcadie. Il a également été musicien et chef d'orchestre.
Ouvrages
Compositions
- Divertissement pour violon et orchestre ;
- Prélude pour le cimetière marin ;
- Quintette.
- Concerto pour piano (24 janvier 1943, salle Poirel, Conservatoire) par Louise Clavius Marius (épouse de Tony Aubin) et l'orchestre dirigé par Alfred Bachelet
- Les Bergers d'Arcadie, poème symphonique (Concerts Pasdeloup, décembre 1943, sous la direction de Gustave Cloëz)[4]
Bibliographie
- Theodore Baker et Nicolas Slonimsky (trad. de l'anglais par Marie-Stella Pâris, préf. Nicolas Slonimsky), Dictionnaire biographique des musiciens [« Baker's Biographical Dictionary of Musicians »], t. 1 : A-G, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », (réimpr. 1905, 1919, 1940, 1958, 1978), 8e éd. (1re éd. 1900), 4728 p. (ISBN 2-221-06510-7), p. 389.
Références
Article connexe
Voir aussi
Liens externes
- (en) « Mélodies de Robert Bernard (1900 - 1971) », sur LiederNet Archive
Bases de données
- Ressource relative à la musique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :