Province d'El Kelaâ des Sraghna

province de Marrakesh-Safi, Maroc

La province d'El Kelaâ des Sraghna (en arabe : قلعة السراغنة) est une subdivision à dominante rurale de la région marocaine de Marrakech-Safi. Elle tire son nom de son chef-lieu, El Kelaâ des Sraghna.

Province d'El Kelaâ des Sraghna
Blason de Province d'El Kelaâ des Sraghna
Héraldique
Drapeau de Province d'El Kelaâ des Sraghna
Drapeau
Administration
PaysDrapeau du Maroc Maroc
RégionMarrakech-Safi
Municipalité(s)El Kelaâ des Sraghna, Laattaouia, Sidi Rahhal et Tamallalt[1]
Chef-lieuEl Kelaâ des Sraghna
GouverneurMohamed sabri
Démographie
Population754 705 hab. (2004)
Densité179 hab./km2
Population urbaine181 517 hab. (2004)
Population rurale573 188 hab. (2004)
Géographie
Coordonnées 31° 02′ nord, 7° 24′ ouest
Superficie421 400 ha = 4 214 km2
Localisation
Localisation de Province d'El Kelaâ des Sraghna
Jardin Central Kelaat Sraghna

Histoire

Géographie

Administration et politique

Découpage territorial

Démographie

De 1994 à 2004, selon les recensements, la population totale de la province d'El Kelaâ des Sraghna est passée de 682 428 à 754 705 habitants, sa population urbaine de 131 094 à 181 517 habitants et sa population rurale de 551 334 à 573 188 habitants[2].

À la suite du rattachement, en 2009, d'une partie de son territoire à la nouvelle province de Rehamna, sa population totale est ramenée à 466 268 habitants, sa population urbaine à 107 495 habitants et sa population rurale à 358 773 habitants (sur la base des données communales du recensement de 2004).

MunicipalitésPopulation en 1994[2]Population en 2004[2]
El Kelaâ des Sraghna51 37368 694
Laattaouia11 21920 237
Tamallalt8 70112 212
Sidi Rahhal6 2926 352

La province a un taux d'analphabétisme de 56 %, et de 75 % chez les femmes des zones rurales[3].

Économie

Les olives et l'huile d'olive de la région sont réputées. L'élevage du mouton sardi est aussi une des principales productions agricoles de la province[4].

La culture de l'olivier s'étend sur plus de 43 000 hectares, soit quelque 91 % de l'ensemble de la superficie réservée à la culture fruitière avec une production moyenne de plus de 100 000 tonnes pour une année normale, soit quelque 24 quintaux par hectare.

Cependant, certaines entraves empêchent une exploitation maximale du potentiel de la province dans ce domaine et la mise en avant de la qualité du terroir. Par exemple, la grande majorité des oléiculteurs utilisent des méthodes traditionnelles à faible rendement à cause du manque de fonds malgré l'énorme potentiel oléicole de la région, et par ailleurs le verger est considéré comme vieux avec 13 % des arbres qui dépassent les cinquante ans.

Notes et références