Parti social-démocrate d'Autriche

parti politique autrichien

Le Parti social-démocrate d'Autriche (en allemand : Sozialdemokratische Partei Österreichs, abrégé en SPÖ) est un parti politique autrichien de centre gauche. Il a été fondé par Victor Adler en 1889 sous le nom de Parti ouvrier social-démocrate (en allemand : Sozialdemokratische Arbeiterpartei, SDAP).

Parti social-démocrate d'Autriche
(de) Sozialdemokratische Partei Österreichs
Image illustrative de l’article Parti social-démocrate d'Autriche
Logotype officiel.
Présentation
Président fédéralAndreas Babler
Fondation
SiègeLöwelstraße 18
A-1014 Vienne
Secrétaire généralGerhard Schmid (de)
Mouvement de jeunesseSozialistische Jugend Österreich
PositionnementCentre gauche
IdéologieActuel :
Social-démocratie[1]
Europhilie

Historique :
Socialisme
Marxisme
Austromarxisme (→1918)
Affiliation européennePSE
Affiliation internationaleInternationale socialiste
Alliance progressiste
Adhérents205 000
CouleursRouge
Site web spoe.at
Présidents de groupe
Conseil nationalAndreas Schieder
Conseil fédéralReinhard Todt
Parlement européenIratxe García S&D
Représentation
Députés nationaux
40  /  183
Conseillers fédéraux
19  /  61
Députés européens
5  /  19
Le siège du parti à Vienne.

Les autres figures emblématiques du parti avant 1914 sont Otto Bauer et Karl Renner. Dans les années 1920, Mihály Bíró met son talent de graphiste au service du parti[2].

En 1934, dans le cadre de la guerre civile autrichienne, il change de nom et devient le Parti socialiste d'Autriche (en allemand : Sozialistische Partei Österreichs, SPÖ). C'est en 1991, sous la présidence du chancelier Franz Vranitzky, que le parti adopte son nom actuel.

Histoire du parti

Après la dislocation de l’Empire austro-hongrois (1918), le Parti social-démocrate soutient un temps l'idée d'une union avec Berlin afin de constituer une grande république allemande démocratique, reprenant ainsi un projet révolutionnaire de 1848. Les vainqueurs de la guerre ne l'entendent pas ainsi et fixent les frontières de l'Autriche. Dans les années de l'entre-deux-guerres, l'austro-marxisme, conservant ses particularités face à la social-démocratie allemande - coupable d'avoir réprimé dans le sang l'insurrection spartakiste de 1919 - et au communisme soviétique, envisage la création d'une nouvelle internationale visant à rapprocher les différents courants du socialisme. La tentative n'aboutit cependant pas[3]. Les plus à gauche des sociaux-démocrates, comme Max Adler, misent sur les Conseils ouvriers qui se sont développés dans toute l'Europe centrale en 1918-1919, notamment à Vienne[3].

Le SDAP est le plus implanté des partis sociaux-démocrates européens. Dans les années 1920, 15 % environ des Autrichiens sont encartés dans une association liée au parti. En 1929, il compte 720 000 adhérents. Cette implantation est toutefois inégale : presque hégémonique auprès de la classe ouvrière, le SDAP ne peut en revanche rivaliser avec les conservateurs dans les campagnes et dans les petites villes. La crise économique des années 1930, qui provoque fermeture d'usines et hausse du chômage, affaiblit le mouvement ouvrier et avec lui le SDAP. En 1930, ses effectifs sont en recul à 650 000 militants[3].

De 1919 à février 1934, les sociaux-démocrates dirigent sans discontinuité la municipalité de Vienne, laquelle acquiert son surnom de « Vienne la rouge ». La municipalité développe une politique ambitieuse, avec notamment un vaste programme de constructions de logements ouvriers qui comprend 60 000 logements sociaux communautaires. De plus, des soins médicaux gratuits sont mis en place et une imposition proportionnelle aux revenus est instaurée, ainsi que des impôts sur le luxe. La culture est nettement mise en avant : l’« Arbeiterbildung » (la formation et culture ouvrière) règne en maître, et la ville abrite de nombreux intellectuels et artistes réputés internationalement. De nombreux cinémas et théâtres subventionnées par la municipalité ouvrent leurs portes, et le sport se démocratise. Cette expérience socialiste, soutenue par certains intellectuels renommés comme Otto Neurath et Sigmund Freud, inspire également un violent dégout dans les milieux conservateurs. La presse qualifie volontiers Vienne la rouge de « création juive » aux mains du « bolchevisme »[3],[4],[5].

En 1934, le Parti chrétien-social, la formation dominante à droite, renverse le système démocratique et instaure un régime inspiré du fascisme. Les sociaux-démocrates et communistes lui opposent une résistance armée mais celle-ci est rapidement écrasée[3].

Sous la Deuxième République

Le SPÖ a participé au gouvernement fédéral de 1945 à 1966, sous la direction des chanceliers conservateurs (ÖVP) Leopold Figl, Julius Raab, Alfons Gorbach et Josef Klaus. Lors des législatives de 1966, l'ÖVP remporte la majorité absolue au Nationalrat (Conseil national), rejetant les socialistes dans l'opposition. Mais au scrutin suivant, en 1970, le SPÖ obtient 48,4 % des voix et gouverne seul, sous la direction de Bruno Kreisky, jusqu'en 1983. En dépit des références à l'austro-marxisme, sa politique sociale demeure modérée[3].

Cette même année, le parti arrive en tête des législatives mais perd sa majorité absolue. Fred Sinowatz remplace alors Kreisky et forme une alliance avec le Parti de la liberté d'Autriche (FPÖ). En 1986, malgré son passé controversé dans la Wehrmacht et les attaques répétées de Sinowatz, le conservateur Kurt Waldheim est élu Président fédéral. Le chancelier démissionne et se voit remplacé par Franz Vranitzky, qui doit mettre fin à l'alliance avec les libéraux et convoquer des législatives anticipées à la suite de l'élection de l'ultra-nationaliste Jörg Haider à la tête du FPÖ. À l'issue de ce scrutin, Vranitzky reforme la grande coalition avec l'ÖVP. Celle-ci est maintenue après la démission de Vranitzky en 1997 et son remplacement de Viktor Klima.

En 1999, le SPÖ arrive, une nouvelle fois, en tête des élections législatives, mais l'ÖVP, dirigé par le vice-chancelier Wolfgang Schüssel et arrivé troisième, s'allie avec le FPÖ ultra-nationaliste d'Haider, qui a décroché la deuxième place. Le chancelier Klima est remplacé, l'année suivante, par Alfred Gusenbauer à la présidence du parti. Lors des législatives anticipées de 2002, le SPÖ, progressant de trois points et quatre sièges, se classe deuxième derrière l'ÖVP, qui reconduit cependant sa coalition avec les nationalistes, désormais très affaibli.

En 2004 et pour la première fois depuis 1965, le candidat social-démocrate à l'élection présidentielle, Heinz Fischer, remporte l'élection présidentielle en battant Benita Ferrero-Waldner, candidate de l'ÖVP, par 52,4 % des voix.

Aux élections législatives de 2006, le SPÖ recueille 35,3 % des voix et redevient le premier parti d'Autriche. La reconduction de l'alliance entre l'ÖVP et l'Alliance pour l'avenir de l'Autriche (BZÖ, scission du FPÖ menée par Haider en 2005) étant mathématiquement impossible, les sociaux-démocrates et les conservateurs forment, après 99 jours de négociation, une nouvelle grande coalition, sous la direction d'Alfred Gusenbauer.

L'alliance SPÖ-ÖVP (qui dispose de 134 sièges sur 183 au Conseil national) éclate finalement le , à la suite des dissensions sur la politique européenne (« C'est fini » déclare ainsi le vice-chancelier et ministre des Finances, Wilhelm Molterer, président de l'ÖVP). Des élections anticipées sont alors convoquées le .

Le 8 août précédent, le populaire ministre des Transports, de l'Innovation et de la Technologie, Werner Faymann, est élu président du SPÖ et tête de liste des sociaux-démocrates pour le scrutin à venir. Le 28 septembre, le parti arrive en tête mais subit de lourdes pertes (29,26 % et 57 députés). Le 9 octobre suivant, Faymann est désigné comme candidat à la chancellerie par le Président Heinz Fischer et chargé de former un nouveau gouvernement.

En , l'investiture de Peter Kaiser comme Landeshauptmann de Carinthie permet au SPÖ de gouverner cinq Länder, ce qui constitue un record absolu et la première fois qu'il dirige la moitié des exécutifs régionaux. Six mois plus tard cependant, la Landeshauptfrau de Salzbourg Gabi Burgstaller doit céder le pouvoir au chef de file de l'ÖVP, suivie en par le Landeshauptmann de Styrie Franz Voves.

À la suite des élections régionales de 2015, le SPÖ brise une ligne rouge établie 30 ans plus tôt lors de la dernière coalition entre les deux partis, en s'alliant localement avec le parti d'extrême droite FPÖ afin d'obtenir une majorité. Dans la ville d'Oberwart, les élus SPÖ et FPÖ siègent ainsi dans le même groupe[6] tandis que le Landeshauptmann de Burgenland Hans Niessl constitue une coalition rouge-bleue. En 2017, le SPÖ envisage d'étendre cette alliance avec le FPÖ au niveau national[7].

Le , Faymann démissionne de la chancellerie et de la présidence du parti. Le bourgmestre de Vienne Michael Häupl lui succède provisoirement dans cette responsabilité avant que Christian Kern.

Données historiques

Depuis 1945, tous ses présidents sont devenus chanceliers, à l'exception de Adolf Schärf (1945-1957) et Bruno Pittermann (1957-1966), qui occupèrent le poste de vice-chancelier de 1945 à 1966. Le mandat le plus long (17 ans), fut celui de Bruno Kreisky (1966-1983) et le plus court (3 ans) celui de Viktor Klima (1997-2000).

Le SPÖ a participé à vingt-trois gouvernements fédéraux sur vingt-six, et en a dirigé douze. Il a occupé la chancellerie pendant trente ans consécutifs (1970-2000), un record inégalé en Autriche. Par ailleurs et hormis Alfred Gusenbauer, tous les chanceliers sociaux-démocrates ont participé aux gouvernements de leurs prédécesseurs :

Présidents fédéraux

Présidents depuis 1945[8]
NomDatesRemarques
Adolf Schärf
(12 ans et 24 jours)
Vice-chancelier (1945-1957)
Président fédéral (1957-1965)
Bruno Pittermann
(9 ans, 8 mois et 24 jours)
Vice-chancelier (1957-1966)
Ministre fédéral des Transports (1962-1963)
Bruno Kreisky
(16 ans, 8 mois et 26 jours)
Ministre fédéral des Affaires étrangères (1959-1966)
Chancelier fédéral (1970-1983)
Fred Sinowatz
(4 ans, 6 mois et 12 jours)
Ministre fédéral de l'Enseignement (1971-1983)
Chancelier fédéral (1983-1986)
Franz Vranitzky
(8 ans, 10 mois et 29 jours)
Ministre fédéral des Finances (1984-1986)
Chancelier fédéral (1986-1997)
Viktor Klima
(3 ans et 19 jours)
Ministre fédéral des Transports (1992-1996)
Ministre fédéral des Finances (1996-1997)
Chancelier fédéral (1997-2000)
Alfred Gusenbauer
(8 ans, 3 mois et 11 jours)
Chancelier fédéral (2007-2008)
Werner Faymann
(7 ans, 9 mois et 1 jour)
Ministre fédéral des Transports (2007-2008)
Chancelier fédéral (2008-2016)
Michael Häupl a.i.
(1 mois et 16 jours)
Bourgmestre de Vienne (1994-2018)
Christian Kern -
(2 ans, 4 mois et 30 jours)
Chancelier fédéral (2016-2017)
Pamela Rendi-Wagner -
(4 ans, 6 mois et 10 jours)
Ministre fédérale de la Santé (2017)
Andreas BablerDepuis le
(1 an et 23 jours)
Bourgmestre de Traiskirchen (depuis 2014)

Résultats électoraux

Élections au Conseil national

En gras, les gouvernements dirigés par le SPÖ
AnnéeVoix%MandatsRangGouvernement
19451 434 89844,6
76  /  165
2eRenner
19491 623 52438,7
67  /  165
2eFigl I
19531 818 51742,1
73  /  165
1erFigl II, Figl III, Raab I
19561 873 29543,0
74  /  165
2eRaab II
19591 953 93544,8
78  /  165
1erRaab III, Raab IV, Gorbach I
19621 960 68544,0
76  /  165
2eGorbach II, Klaus I
19661 928 98542,6
74  /  165
2eOpposition
19702 221 98148,4
81  /  165
1erKreisky I
19712 280 16850,0
93  /  183
1erKreisky II
19752 326 20150,4
93  /  183
1erKreisky III
19792 413 22651,0
95  /  183
1erKreisky IV
19832 312 52947,6
90  /  183
1erSinowatz, Vranitzky I
19862 092 02443,1
80  /  183
1erVranitzky II
19902 012 78742,8
80  /  183
1erVranitzky III
19941 617 80434,9
65  /  183
1erVranitzky IV
19951 843 47438,1
71  /  183
1erVranitzky V, Klima
19991 532 44833,2
65  /  183
1erOpposition
20021 792 49936,5
69  /  183
2eOpposition
20061 663 98635,3
68  /  183
1erGusenbauer
20081 430 20629,3
57  /  183
1erFaymann I
20131 258 60526,8
52  /  183
1erFaymann II, Kern
20171 353 03226,9
52  /  183
2eOpposition
20191 011 86821,2
40  /  183
2eOpposition

Élections européennes

AnnéeVoix%MandatsRangGroupe
19961 105 91029,2
6  /  21
2ePSE
1999888 33831,7
7  /  21
1erPSE
2004833 51733,3
7  /  18
1erPSE
2009680 04123,7
4  /  17
2eS&D
2014680 18024,1
5  /  18
2eS&D
2019903 15123,9
5  /  18
2eS&D
2024818 28723,2
5  /  20
3eS&D

Élections présidentielles

AnnéeCandidat1er tour2e tour
%Rang%Rang
1951Theodor Körner39,22e59,1élu
1957Adolf Schärf51,1élu
1963Adolf Schärf55,4élu
1965Franz Jonas50,7élu
1971Franz Jonas52,8élu
1974Rudolf Kirchschläger51,7élu
1980Rudolf Kirchschlägera 79,9élu
1986Kurt Steyrer (de)43,72e46,12e
1992Rudolf Streicher (de)40,71er41,12e
1998Pas de candidat
2004Heinz Fischer52,4élu
2010Heinz Fischer79,3élu
2016Rudolf Hundstorfer11,34e

a  Soutenu également par l'ÖVP.

Élections régionales

Basse-Autriche

AnnéeVoixMandatsRang
194540,4
22  /  56
2e
194937,4
22  /  56
2e
195441,0
23  /  56
2e
195942,3
25  /  56
2e
196442,8
25  /  56
2e
196944,6
26  /  56
2e
197443,9
25  /  56
2e
197945,4
27  /  56
2e
198341,4
24  /  56
2e
198837,3
22  /  56
2e
199333,9
20  /  56
2e
199830,4
18  /  56
2e
200333,6
19  /  56
2e
200825,5
15  /  56
2e
201321,6
13  /  56
2e
201823,9
13  /  56
2e
202320,7
12  /  56
3e

Burgenland

AnnéeVoixMandatsRang
194544,9
14  /  32
2e
194940,3
13  /  32
2e
195344,7
14  /  32
2e
195646,0
15  /  32
2e
196046,2
15  /  32
2e
196448,2
16  /  32
1er
196850,3
17  /  32
1er
197250,5
16  /  32
1er
197752,0
20  /  36
1er
198253,2
20  /  36
1er
198747,3
17  /  36
1er
199148,1
17  /  36
1er
199644,5
17  /  36
1er
200046,6
17  /  36
1er
200552,2
19  /  36
1er
201048,3
18  /  36
1er
201541,9
15  /  36
1er
202049,
19  /  36
1er

Carinthie

AnnéeVoixMandatsRang
194548,8
18  /  36
1er
194940,8
15  /  36
1er
195348,2
18  /  36
1er
195648,1
18  /  36
1er
196048,5
18  /  36
1er
196549,3
18  /  36
1er
197053,1
20  /  36
1er
197551,4
20  /  36
1er
197954,0
20  /  36
1er
198451,7
20  /  36
1er
198946,0
17  /  36
1er
199437,4
14  /  36
1er
199932,9
12  /  36
2e
200438,4
14  /  36
2e
200928,7
11  /  36
2e
201337,1
14  /  36
1er
201847,9
18  /  36
1er

Haute-Autriche

AnnéeVoixMandatsRang
194538,3
18  /  48
2e
194930,8
15  /  48
2e
195539,4
19  /  48
2e
196139,6
19  /  48
2e
196746,0
23  /  48
1er
197343,4
24  /  56
2e
197941,4
23  /  56
2e
198538,0
23  /  56
2e
199131,4
19  /  56
2e
199727,0
16  /  56
2e
200338,3
22  /  56
2e
200924,9
14  /  56
2e
201518,4
11  /  56
3e
202118,6
11  /  56
3e

Salzbourg

AnnéeVoixMandatsRang
194539,5
10  /  26
2e
194933,6
9  /  26
2e
195438,2
13  /  32
2e
195938,6
13  /  32
2e
196440,9
13  /  32
2e
196940,4
13  /  32
2e
197436,2
13  /  36
2e
197939,1
14  /  36
2e
198435,1
13  /  36
2e
198931,3
12  /  36
2e
199427,1
11  /  36
2e
199932,3
12  /  36
2e
200445,4
17  /  36
1er
200939,4
15  /  36
1er
201323,8
9  /  36
2e
201820,0
8  /  36
2e

Styrie

AnnéeVoixMandatsRang
194541,6
20  /  48
2e
194937,4
18  /  48
2e
195341,1
20  /  48
1er
195743,6
21  /  48
2e
196141,7
20  /  48
2e
196542,2
24  /  56
2e
197044,7
26  /  56
2e
197441,2
23  /  56
2e
197840,3
23  /  56
2e
198142,7
24  /  56
2e
198637,6
22  /  56
2e
199134,9
21  /  56
2e
199535,9
21  /  56
2e
200032,3
19  /  56
2e
200541,7
25  /  56
1er
201038,3
23  /  56
1er
201529,3
15  /  48
1er
201923,0
12  /  48
2e

Tyrol

AnnéeVoixMandatsRang
194528,0
10  /  36
2e
194924,0
8  /  36
2e
195327,4
9  /  36
2e
195731,0
11  /  36
2e
196130,1
11  /  36
2e
196530,5
10  /  36
2e
197033,5
12  /  36
2e
197532,4
11  /  36
2e
197929,3
10  /  36
2e
198425,2
9  /  36
2e
198922,8
9  /  36
2e
199419,8
7  /  36
2e
199921,8
8  /  36
2e
200325,9
9  /  36
2e
200815,5
5  /  36
3e
201313,7
5  /  36
2e
201817,3
6  /  36
2e
202217,5
7  /  36
3e

Vienne

AnnéeVoixMandatsRang
194557,2
58  /  100
1er
194949,9
52  /  100
1er
195452,7
59  /  100
1er
195954,4
60  /  100
1er
196454,7
60  /  100
1er
196956,9
63  /  100
1er
197360,1
66  /  100
1er
197857,2
62  /  100
1er
198355,5
61  /  100
1er
198754,9
62  /  100
1er
199147,8
52  /  100
1er
199639,2
43  /  100
1er
200146,9
52  /  100
1er
200549,1
55  /  100
1er
201044,3
49  /  100
1er
201539,6
44  /  100
1er
202041,6
46  /  100
1er

Vorarlberg

AnnéeVoixMandatsRang
194527,3
7  /  26
2e
194919,1
4  /  26
3e
195426,0
7  /  26
2e
195929,3
10  /  36
2e
196429,5
10  /  36
2e
196927,7
9  /  36
2e
197427,6
10  /  36
2e
197929,0
10  /  36
2e
198424,0
9  /  36
2e
198921,3
8  /  36
2e
199416,2
6  /  36
3e
199913,0
5  /  36
3e
200416,9
6  /  36
2e
200910,0
3  /  36
4e
20148,8
3  /  36
4e
20199,5
4  /  36
4e

Identité visuelle


Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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