Pacy-sur-Armançon

commune française du département de l'Yonne

Pacy-sur-Armançon est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté. Son cimetière est classé aux monuments historiques.

Pacy-sur-Armançon
Pacy-sur-Armançon
Rue du village
Blason de Pacy-sur-Armançon
Héraldique
Administration
PaysDrapeau de la France France
RégionBourgogne-Franche-Comté
DépartementYonne
ArrondissementAvallon
IntercommunalitéCommunauté de communes Le Tonnerrois en Bourgogne
Maire
Mandat
Jean-Luc Goux
2020-2026
Code postal89160
Code commune89284
Démographie
Population
municipale
177 hab. (2021 en diminution de 6,35 % par rapport à 2015)
Densité13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 46′ 41″ nord, 4° 05′ 41″ est
AltitudeMin. 163 m
Max. 266 m
Superficie13,35 km2
TypeCommune rurale à habitat dispersé
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionTonnerre
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton du Tonnerrois
LégislativesDeuxième circonscription
Localisation
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Pacy-sur-Armançon
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Pacy-sur-Armançon
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Pacy-sur-Armançon
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Pacy-sur-Armançon

Géographie

Communes limitrophes

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 812 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Noyers_sapc », sur la commune de Noyers à 12 km à vol d'oiseau[3], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 785,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,4 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme

Typologie

Au , Pacy-sur-Armançon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8].Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tonnerre, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (73,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,5 %), forêts (19,4 %), prairies (7,9 %), zones urbanisées (1,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Pacy-sur-Armançon a subi un siège en 1433 par les troupes de Philippe le Bon duc de Bourgogne. Pacy se rendit au duc après 15 jours de siège : la place, qui était fidèle à Charles VII, n'ayant reçu nul ordre du roi !.. (Ce fut la défection de Guillaume de Châteauvillain, chancelier, fidèle au roi de France.).

En 1849, le village est frappé par une épidémie de choléra, 40 personnes sont mortes : 19 villageois et 21 ouvriers employés au terrassements de la ligne de chemin de fer Paris-Lyon[13].

Le , le village est presque entièrement détruit (80 sur 120 maisons) par un incendie[14].

Économie

Politique et administration

Liste des maires depuis la Libération
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
19441947Louis Ravetier  
19471953Edouard Quéau  
19531967Alfred Millot  
19681977Roger Chevrier  
19771989Robert Maitrot  
mars 19892001Daniel Bouhajuc  
mars 20012008Dany Simon  
mars 20082014Jean-Marc Stiller  
2014En coursJean-Luc Goux[15]  

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[17].

En 2021, la commune comptait 177 habitants[Note 3], en diminution de 6,35 % par rapport à 2015 (Yonne : −2,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
460493472476467486499502526
185618611866187218761881188618911896
483478471447444458464479538
190119061911192119261931193619461954
508503510403502472404351328
196219681975198219901999200520062010
298267254221205233236237206
201520202021------
189179177------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

  • Le château

Eustachie de Courtenay, trépassée après 1248 épousa Guillaume de Champlitte, né vers 1160, trépassé en 1210, prince de Morée.

Marguerite de Montagu, trépassée en 1328, épousa Erard d'Arcis, trépassé en 1323, seigneur de Chacenay.

Vers 1653, le château appartient à Jean de Souvre, marquis de Courtanvaux (1584-1656).

Il existe une gravure par Israël Silvestre[20] qui représente le château au XVIIe siècle. Il fait suite au château-fort qui occupait l'emplacement de l'actuel bourg de Pacy.

Anne de Souvré, fille unique de Jean de Souvré, épouse en 1662 François Michel Le Tellier de Louvois, marquis de Louvois, comte de Tonnerre, ministre de Louis XIV, qui acquiert en 1664 le château d'Ancy-le-Franc et en fait sa résidence.

Le château de Pacy subira plusieurs incendies qui ne laissent subsister au début du XVIIIe siècle que les bâtiments actuels[21].

Vers 1730, il est acquis par Jean-Claude Beau des Lisses, receveur de la baronnie de Pacy, juge de Lézinnes et Pacy. Cette famille bourgeoise le conserve jusque vers 1845.

Au-dessus d'une porte du château, on peut voir le blason de la famille Beau des Lisses « d’argent à un arbre de sinople sur une terrasse de même, adextré d’un lion de gueules rampant contre le tronc de l’arbre, et au chef d’azur chargé d’une étoile d’argent accostée de deux croissants de même ».

  • L'église Notre-Dame de l'Assomption a été reconstruite en 1830 par le dernier marquis de Louvois.

Son fronton est orné du blason de la famille Le Tellier de Louvois « D'azur, à trois lézards d'argent posés en pal, cousu d'un chef de gueules chargé de trois étoiles d'or ».

Personnalités liées à la commune

  • Juana Richard Lesclide (1866-1951) Poète, écrivain bibliothécaire de la maison de Victor Hugo et femme de son dernier secrétaire Richard Lesclide (1821-1892). Elle est aussi connue en littérature sous le pseudonyme "Jean de Champeaux", du nom de son arrière-grand-mère, Madame Louis Beau des Lisses, née Marie-Jeanne de Champeaux (1767-1844), sœur du général de Champeaux. Elle a eu une fille unique Marie-Françoise Lesclide qui a épousé René d'Hubert (1855-1927), directeur de Gil Blas.

Pour approfondir

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Cartes

Références

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