Nicolas Parent

personnalité politique savoyarde puis française

Nicolas Parent, né le à Sallanches (duché de Savoie) et mort le à Chambéry (Savoie), est un avocat, journaliste et homme politique républicain français.

Nicolas Parent
Illustration.
Nicolas Parent en 1876.
Fonctions
Président du conseil général de la Savoie

(4 ans)
PrédécesseurFrançois Bel
SuccesseurJules-François Horteur
Sénateur de la Savoie

(9 ans, 10 mois et 5 jours)
PrédécesseurCharles Dupasquier
SuccesseurCharles Forest
Conseiller général de la Savoie

(11 ans)
CirconscriptionCanton de la Motte-Servolex
Député français

(6 ans, 4 mois et 17 jours)
CirconscriptionSavoie
LégislatureIre (Troisième République)

(2 ans, 8 mois et 10 jours)
CirconscriptionSavoie
LégislatureIIe (Troisième République)
Biographie
Nom de naissanceNicolas, Eugène Parent
Date de naissance
Lieu de naissanceSallanches, (France)
Date de décès (à 73 ans)
Lieu de décèsChambéry, (France)
NationalitéFrançaise
PèreEugène-Joseph Parent

Nicolas Parent
Présidents du Conseil départemental de la Savoie

Biographie

Origines et formation

Nicolas-Eugène Parent naît le à Sallanches, dans le duché de Savoie, l'un des états du royaume de Sardaigne. Il est le fils d'Eugène-Joseph Parent (ca.1790-1858), ancien député de la Savoie, pour le collège de Pont-de-Beauvoisin[1].

Docteur en droit en 1841, il entre au barreau de Chambéry en 1844.

Publiciste

Il fonde Le Patriote Savoisien Journal politique, industriel, commercial, agricole et littéraire d'opposition, le qui parait jusqu'en 1852. Il est suspendu en raison de poursuites judiciaires. Il réapparaît discrètement sous le titre Nouveau patriote savoisien, puis sous une nouvelle version La Patriote Savoisien et des Alpes le [2]. Ce journal libéral et anticlérical est partisan de l'annexion de la Savoie à la France. Il édite aussi le Paysan d'Albertville

Carrière politique

À la suite de la chute du Second Empire, il est élu député français de la circonscription de Chambéry en 1871, à nouveau en 1876 et en 1877 jusqu'en 1880. En mai 1877, il est l'un des 363 opposants au ministère de Broglie. Il devient ensuite sénateur de 1880, puis réélu en 1882 et jusqu'en 1889.

Il est membre du conseil général de la Savoie et en devient le président de 1881 à 1890.

Il meurt le , à Chambéry.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références