Nazila Maroufian
Nazila Maroufian (née le 20 mai 2000) est une militante pour les droits civils, prisonnière politique et journaliste iranienne qui travaille pour le média d'information Roydad 24[1],[2],[3],[4].
Naissance | Saqqez, Iran |
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Nom dans la langue maternelle | نازیلا معروفیان |
Nationalité | |
Activités |
Nazila Maroufian a été arrêtée et libérée plusieurs fois depuis la mort de Mahsa Amini pour son implication dans les protestations. Détenue à la prison d'Evin depuis octobre 2022, elle a été libérée sous caution en janvier 2023[5] puis à nouveau arrêtée. Initialement, elle a été arrêtée pour avoir fait une interview avec le père de Mahsa Amini au sujet de la mort de sa fille[5].
Jeunesse et éducation
Nazila Maroufian est née à Saqqez et elle habite à Téhéran. Elle est diplômée de l'Université Allameh Tabataba'i et reporter pour Event 24 et Mostaghel Online[6],[7].
Journalisme et emprisonnement
Première arrestation et emprisonnement
Nazila Maroufian a publié son interview avec Amjad Amini, le père de Mahsa Jina Amini, le 14 octobre 2022. Après ça, elle a rapporté qu'elle était menacée par les Forces armées iraniennes d'une arrestation. Elle a aussi tweeté :
« Finalement, j'ai publié l'interview avec le père de Mahsa Amini. Je voudrais remercier le média d'information de Mostaghel Online, pour publier cet entretien. Un autre point est que je n'ai ni l'intention de me suicider ni de maladie sous-jacente. En ce fil de discussion, j'écrirai les sujets importants de cet entretien. »(https://twitter.com/maroofian%20n le 2023-09-03)
Dans l'interview, Amjad Amini a dit que le directeur médecin légiste lui a dit qu'il écrirait « tout ce qui est pour le bien du pays » à propos de la mort de sa fille[8],[9],[10].
Maroufian a été arrêtée le 30 octobre 2022, et été transférée au Centre de Détention 209 dans prison d'Evin[11],[12].
Le 5 janvier 2023, Maroufian a été victime d’un arrêt cardiaque et été emmenée à l'hôpital. Selon des comptes rendus, elle est retournée à la prison après quelques heures sans subir un traitement[13].
Le 28 janvier 2023, Maroufian a annoncé qu'elle été condamnée par la cour, présidée par le Juge Afshari, à deux ans d'emprisonnement, cinq ans de couvre-feu et une amende de 15 millions de tomans (€3.345,37)[14],[15].
Licenciement de travail
En mai 2023, Maroufian a annoncé qu'elle était licenciée de son lieu de travail pour avoir raconté la violence sexuelle commise par un agent spécial. Elle a écrit que de telles actions poussent à se suicider ou s'échapper mais qu'elle resterait en Iran dans toutes les situations[16].
L'arrestation suivante
Le 8 juillet 2023, Maroufian été arrêtée encore pour braver la loi sur le hijab obligatoire d'Iran et été transférée à la prison d'Evin. Avant ça, la force opérationnelle du renseignement est entrée dans sa maison et a confisqué ses portables, a cherché sa maison, et lui a ordonné d'aller au bureau du procureur[17].
Après l'arrestation suivante de Maroufian, le Comité pour la protection des journalistes a publié une déclaration le 12 juillet 2023 qui a réprouvé son arrestation et a exigé sa liberation absolue[18].
Le 24 août 2023, elle été arrêtée pour la quatrième fois pour soutenir Mehdi Yarrahi, un camarade militant et musicien iranien[19],[20],[21].
Sortie forcée d'Iran
Maroufian a dit qu'elle était victime d'une agression sexuelle pendant son arrestation dernière par les agents du gouvernement d'Iran qui l'a arrêté[22].
Elle est allée aussi d'Iran à Kurdistan irakien et de là vers la France car les agents du gouvernement d'Iran ont dit à sa mère qu'elle serait tuée[23].