Naomi Tokashiki

personnalité politique japonaise

Naomi Tokashiki (渡嘉敷 奈緒美, Tokashiki Naomi?), née le , est une femme politique japonaise représentant Osaka à la Chambre des représentants du Japon pour le Parti libéral-démocrate japonais. Elle rejoint le gouvernement Abe III en 2015, au poste de Ministre d'État chargée de la Santé, du Travail et des Affaires sociales, puis au poste de ministre d'État chargée de l'Environnement, dans le gouvernement Abe IV en 2018.

Naomi Tokashiki
Illustration.
Naomi Tokashiki en 2013.
Fonctions
Ministre d'État chargée de l'Envrionnement

(1 an, 1 mois et 27 jours)
Premier ministreShinzō Abe
GouvernementAbe III et Abe IV
PrédécesseurYoshihiro Seki (en)
SuccesseurMinoru Kiuchi (en) et Tsukasa Akimoto
Ministre d'État chargée de la Santé, du Travail et des Affaires sociales

(9 mois et 27 jours)
Premier ministreShinzō Abe
GouvernementAbe III
PrédécesseurKanae Yamamoto et Keiko Nagaoka
SuccesseurNoriko Furuya et Gaku Hashimoto (ja)
Représentante du Japon

(8 ans, 9 mois et 27 jours)
Élection16 décembre 2012
Réélection14 décembre 2014
22 octobre 2017
Circonscription7e d'Osaka
Législature46e, 47e et 48e
PrédécesseurOsamu Fujimura
SuccesseurTakemitsu Okushita (ja)

(3 ans, 10 mois et 10 jours)
Élection11 septembre 2005
Circonscription7e d'Osaka
Législature44e
PrédécesseurOsamu Fujimura
SuccesseurOsamu Fujimura
Secrétaire parlementaire chargée de la Santé, du Travail et des Affaires sociales

(9 mois et 4 jours)
Premier ministreShinzō Abe
GouvernementAbe II
PrédécesseurSatoshi Umemura (ja) et Masaaki Itokawa (ja)
SuccesseurShūichi Takatori (ja) et Kiyomi Akaishi (ja)
Biographie
Date de naissance (61 ans)
Lieu de naissanceKyoto, préfecture de Kyoto, Drapeau du Japon Japon
NationalitéJaponaise
Parti politiquePLD
Diplômée deUniversité Waseda
Site webSite officiel de Naomi Tokashiki

Jeunesse, études et carrière pré-électorale

Tokashiki naît le à Kyoto. Elle effectue ses études supérieures en pharmacie à l'université Shōwa (en), ainsi qu'en commerce à l'université de Waseda[1]. Après ses études, elle rejoint la compagnie Shiseido[2].

Carrière électorale

Naomi Tokashiki, en 2009.

Tokashiki se présente pour la première fois aux élections législatives japonaises de 2005, dans la septième circonscription de la préfecture d'Osaka, sous l'investiture du Parti libéral-démocrate[3]. Élue à l'issue de ce scrutin, elle est ainsi considérée comme l'une des enfants de Koizumi, un terme utilisé pour désigner les 83 membres du Parti libéral-démocrate de la Chambre des représentants élus pour la première fois aux élections législatives de 2005[4]. Néanmoins, comme beaucoup d'enfants de Koizumi, elle n'est pas réélue à l'issue des élections législatives de 2009, où elle est battue par par l'ancien député Osamu Fujimura du PDJ[4].

Tokashiki est nommée en 2015 au sein du gouvernement Abe III, au poste de Ministre d'État chargée de la Santé, du Travail et des Affaires sociales[3],[5].

En 2017, Tokashiki rejoint de nouveau le gouvernement Abe III au poste de ministre d'État chargée de l'Environnement, poste qu'elle conserve dans le gouvernement Abe IV[3].

Tokashiki prend en 2018 la tête du comité interne dédié aux problématiques liées à l'environnement du PLD[6]. L'année suivante, elle prend également la direction de la branche préfectorale d'Osaka du PLD, en vue des élections législatives de 2021[3].

En 2020, elle est nommée présidente de la commission « Santé, travail et bien-être » de la Chambre des représentants du Japon[7].

Lors des élections législatives de 2021, Tokashiki perd son siège, et ne parvient pas non plus à être élue à la proportionnelle[8].

Prises de position

En 2017, alors qu'elle est présidente du comité du PLD pour les questions de santé, Tokashiki s'est opposée à une loi luttant contre le tabagisme passif, qu'elle estime « trop sévère »[9].

Comme la majorité des représentants de son parti, elle fait la promotion des Abenomics, politique économique japonaise promue par le Premier ministre Shinzō Abe, qu'elle soutient. Elle estime également que l'énergie nucléaire est nécessaire à la contribution énergétique japonaise pour le moment, même si l'armement nucléaire ne devrait pas être envisagé. En outre, elle souhaite une révision de la Constitution antimilitariste du Japon[10].

Comme plusieurs personnalités du PLD et du gouvernement Abe, elle est associée au lobby révisionniste Nippon Kaigi[11]. Elle est également favorable à la visite par les membres du gouvernement du sanctuaire Yasukuni, sanctuaire shinto, considéré par certains comme l'un des symboles nationalistes du Japon, mais également de son passé colonialiste[10].

D'un point de vue social, elle répond en 2014 ne pas souhaiter se prononcer sur la nécessité ou non pour le Japon d'instaurer des quotas de femmes dans la vie politique japonaise. Par ailleurs, Tokashiki s'oppose aux tentatives de changer la loi japonaise qui impose aux conjoints de porter le même nom[10].

Notes et références

Annexes

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (ja) Yoshifumi Tawara (ja), 日本会議の全貌: 知られざる巨大組織の実態 [« Nippon Kaigi : La réalité d'une organisation géante inconnue »], Kadensha (ja),‎ , 144 p. (ISBN 9784763407818). 

Articles connexes

Liens externes

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