Maurice Vaussard
Maurice Vaussard, né le à Ramburelles (Somme) et mort le à Paris[1], est un écrivain et essayiste français.
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Lacroix (d) |
Nom de naissance | Maurice René Jean Arthur André Vaussard |
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Formation | |
Activités |
A travaillé pour | Collège de Normandie (d) |
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Distinctions | Liste détaillée |
Biographie
Maurice Vaussard fait ses études secondaires à Sainte-Croix de Neuilly où il obtient son baccalauréat en 1906[2]. Il a étudié les lettres à Paris puis à l'Université de Pise. De 1916 à 1918, il est sous-directeur de l’Institut français de Milan et délégué général en Italie du comité catholique de propagande française à l'étranger[3].
De retour en France, il devient journaliste.
En 1920, il siège à la commission générale des Semaines sociales de France[3].
En 1923, il organise une Enquête sur le Nationalisme pour la revue Les Lettres[4], à la suite de laquelle il crée, en 1926, le Bulletin catholique international, qui paraît jusqu'en 1933[5].
En 1929, sans avoir eu une formation universitaire d'historien, il devient chef de maison et professeur d'histoire de l’École des Roches. De 1934 à 1938, il est directeur du Collège de Normandie, l'équivalent de cette dernière école, fondé en 1902 au nord de Rouen dans le petit village de Mont-Cauvaire, à Clères[6],[7],[8]. Il y donne une retraite intellectuelle en 1938 consacrée au nationalisme[9].
Venue la guerre, il revient aux études historiques, notamment pour le CNRS. Il est chargé de conférences à l'École pratique des hautes études de 1960 à 1962[3]. Il sera surtout connu comme spécialiste de l’histoire religieuse italienne et de la démocratie chrétienne.
Auteur de nombreux essais historiques et politiques, il collabora à la Revue universelle (de Jacques Bainville et Henri Massis), au quotidien démocrate-chrétien L'Aube, avant et après la guerre, et au Monde de 1955 à 1972. En 1950, il devient vice-président du mouvement Pax Christi[10].
Il publie notamment La Fin du pouvoir temporel des papes (1965), La Conjuration du grand conseil fasciste contre Mussolini (1966), Avènement d'une dictature. Italie, 1915-1925 (1971) et Histoire de l'Italie moderne 1870-1970 (1972)[3].
Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (29e division).
Distinctions
- De l'Académie française[11].
- 1922 : prix Bordin pour L’intelligence catholique dans l’Italie au XXe siècle.
- 1926 : prix Montyon pour Sainte Marie-Madeleine de Pazzi (1566-1607).
- 1951 : prix d’Académie pour Histoire de l’Italie contemporaine.
- 1959 : prix Louis Barthou pour l'ensemble de son œuvre.
- 1960 : prix Halpérine-Kaminsky de traduction[3]
- 1962 : prix Broquette-Gonin (littérature) pour l'ensemble de son œuvre.
- 1967 : prix du rayonnement de la langue et de la littérature françaises.
- 1974 : prix d’Académie pour l'ensemble de ses travaux historiques.
Bibliographie
- Ilaria Biagioli, Maurice Vaussard. Un cristiano e l'eresia nazionalista, dans Cattolicesimo e totalitarismo. Chiese e culture religiose tra le due guerre mondiali (Italia, Spagna, Francia), a cura di Daniele Menozzi e Renato Moro, Brescia, Morcelliana, 2004.
- Maurice Vaussard, notice nécrologique in Bulletin de Sainte-Croix de Neuilly, numéro de Pentecôte 1978, p. 78-80.
Notes et références
Liens externes
- Ressource relative à la littérature :
- Ressource relative à la recherche :