Marianne Chassaing
Marianne Chassaing, nom de scène de Marianne Chassin, est une actrice française de théâtre, née dans le 18e arrondissement de Paris le et morte à Boulogne-Billancourt le .
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Nom de naissance | Marianne Chassin |
Pseudonyme | Marianne Chassaing |
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Conjoint | Abel Tarride (de à ) |
Biographie
Marianne Chassin est née à Paris dans le 18e arrondissement, le 15 juin 1865. Elle est la fille de Charles-Louis Chassin, homme de lettres, historien, journaliste et d'Agathe Claudine Sauvage[1].
Marianne commence par essayer la peinture en suivant les conseils de Jules Lefebvre. Elle quitte les pinceaux pour les planches et joue l'Été de la Saint-Martin au cercle Pigalle[2].
Élève de Guillemot. Elle débute à la Renaissance par le rôle de Clotilde dans les Vieux Maris[3], passe aux Nouveautés, puis au Vaudeville où elle crée Madame Mongodin, Liliane, la Famille Pont-Biquet. Elle joue à Paris et à Londres La Statue du Commandeur et donne d'innombrables représentations dans les salons et dans les cercles, où elle crée beaucoup de pantomimes et de saynètes.
Après son passage a Londres, Marianne Chassaing reparaît aux Nouveautés; qu'elle quitte pour Déjazet où elle crée une comédie de Léon Gandillot. Engagée au Palais-Royal, elle quitte ce théâtre pour entre à l'Athénée-Comique, où elle crée Ellen de Madame l'Avocat[4],[5].
Elle fait partie de la troupe de l'Odéon pour la saison 1901-1902[6].
Au moment de son divorce avec Abel Tarride en 1896, elle demeure à Montigny-Beauchamp qui dépend alors de la commune de Taverny, villa Jules César chez ses parents[7].
Marianne Chassin meurt dans son domicile au no 5 avenue Jean-Baptiste-Clément à Boulogne-Billancourt le 5 mai 1953[8]. Elle est inhumée le 9 mai 1953 au cimetière du Père-Lachaise à Paris dans le 20e arrondissement et repose dans le caveau familial (92e division) au côté de ses parents et de sa sœur cadette, France Chassin (1873-1932) .
Famille
Sa sœur aînée est Anna Jeanne Claudine Chassin, née à Montmartre (18e arrondissement de Paris), le 5 février 1855[9]. Elle se marie avec l'homme de lettres, Maurice Marie Justin Coste dit Maurice Talmeyr le 28 octobre 1875 dans le 9e arrondissement de Paris[10],[note 1]. Un des témoins au mariage n'est autre que l'écrivain Victor Hugo.
Sa seconde sœur, Marie Lucile Chassin, née également à Montmartre (18e arrondissement de Paris) le 14 août 1859[11],[note 2], est aussi actrice de théâtre.
Enfin, sa sœur cadette est France Chassin qui serait connue au théâtre sous le pseudonyme de Nicole Bernard[2],[12],[13]. France Chassin est née dans le 18e arrondissement de Paris, le 10 mai 1873[14],[note 3].
Vie privée
Elle se marie le 9 avril 1891 à Paris dans le 9e arrondissement avec l'artiste dramatique Abel Tarride[15],[16]. Ils divorcent le 14 août 1896[17]. Elle épouse en secondes noces, le 23 juin 1910, Sébastien Otto Alfred Fielder (1875-1951) capitaine d’infanterie, industriel[18].
Théâtre
- 1889 : Revue Intime, revue de salon à deux personnages de Léon Xanrof, jouée avec Abel Tarride[19].
- 1890 : Les Vieux Maris, d'Antony Mars, à la Renaissance, Clotilde[3].
- 1890 : La Chanson du Tzigane, de Henry de Fleurigny, théâtre des Nouveautés[20],[21].
- 1891 : Hélène, de Paul Delair, théâtre du Vaudeville[22].
- 1891 : Norah, la Dompteuse, d'Ernest Grenet-Dancourt, Georges Bertal , théâtre des Nouveautés, 31 octobre[23].
- 1891 : Coquard et Bicoquet, vaudeville d'Hippolyte Raymond et Maxime Boucheron, reprise au théâtre des Nouveautés, 17 novembre, Théodora[24],[25].
- 1892 : La Paix du foyer, d'Auguste Germain, au théâtre du Vaudeville[26].
- 1892 : Madame Pygmalion, pantomime de Léon Xanrof et Abel Tarride ; musique d'Emile Bonnamy, au Théâtre Moderne, Eureka[27],[28],[29],[30].
- 1892 : Au Dahomey, de François Oswald, Eugène Gugenheim et Georges Le Faure au théâtre de la Porte Saint-Martin, Eureka[31].
- 1893 : Retour de bal, proverbe mimé en 1 acte, de Paul Eudel avec Jules de Marthold, musique d’Adolphe David, salle d’Harcourt, 25 janvier, puis petit théâtre de la galerie Vivienne[32],[33],[34],[35].
- 1893 : Amants Légitimes, d'Ambroise Janvier et Marcel Ballot au théâtre royal du Parc à Bruxelles[36],[37].
- 1893 : L'Orage, monomime en 1 acte, par Bertrand Millanvoye et Paul Eudel, musique d'Adolphe David, au Cercle Funambulesque (en), 28 novembre[35].
- 1894 : avec Le Cercle des Escholiers au Théâtre Moderne[38],[39],[40] :
- La Revue de Machin de Victor Meusy.
- Le Passant, parodie en un acte, de Paul Gavault, rôle d'Acadamia[41].
- 1894 : Associés !, de Léon Gandillot, au théâtre Dejazet, 15 novembre, Lucienne[42],[43],[44].
- 1895 : Le Réveillon, d'Henri Meilhac et Ludovic Halévy, reprise au Palais-Royal, 22 février, Mme Gaillardin[16],[45],[46].
- 1895 : Le Rêve du Tambour, de Michel Carré et André Wormser, avec le Cercle Funambulesque (en), au théâtre de la Bodinière, 29 mars[47].
- 1895 : Le Phoque, d'Ernest Grenet-Dancourt, au théâtre de la Gaité[48].
- 1895 : Le Trottin, monomime en 1 acte de Paul Eudel avec Bertrand Millanvoye, musique de Francis Thomé au théâtre de la république[35].
- 1896 : Le Dernier des Marigny, revue de Michel Carré et Colias aux Folies-Marigny[49].
- 1896 : Madame L'Avocat, d'Ernest Depré et Félix Galipaux, théâtre de l'Athénée-Comique, 24 octobre, Ellen[4],[5],[50],[51].
- 1896 : La Course aux jupons, de Léon Gandillot, théâtre de l'Athénée-Comique, 20 novembre, Madame Frondeval[52],[5],[53].
- 1897 : Charité avec Le Cercle des Escholiers au Bouffes-Parisiens[54].
- 1897 : L'Equilibre, de Pierre Soulaine, à l'Odéon, 1er octobre, Suzanne[55].
- 1898 : Celle qu'il faut aimer d'Ernest Grenet-Dancourt et Gaston Pollonais à l'Odéon, 9 avril, Henriette de Gréval[56],[57].
- 1898 : Epreuve de Louis Legendre à l'Odéon[58],[59].
- 1898 : La Visite à l'Odéon[60].
- 1900 : Colin-Maillard, de Jean Destrem, à l'Odéon[61].
- 1904 : L'Aventure de Mlle Sylvie, monomime avec prologue, de M. Georges Boyer, musique de Al. Tariot[62]
- 1906 : Surprise au bain ! d'Ernest Depré, au théâtre des Capucines[63],[64],[65].
Iconographie
Un dessin de Mlle Tarride[Qui ?] la représentant dans la pièce Madame Pygmalion est exposé au salon des artistes 1893[66],[67].
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
: documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :
- Le Ménestrel, Paris, 1833-1940 (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica
- Le Monde artiste puis "illustré", Paris, 1862-1914 (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica
- L’Europe artiste, Paris, 1853-1904 (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica
- Les Annales du théâtre et de la musique
Liens externes
- « Marianne Chassin, actrice », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).