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La maison de Wittelsbach est une famille souveraine d'Allemagne occidentale, l'une des plus anciennes et des plus puissantes du Saint-Empire romain germanique. Elle a régné en particulier sur la Bavière et sur le Palatinat, et a donné des souverains au Saint-Empire, à la Suède et à la Grèce.
Une ligne secondaire, issue de Arnoult Ier de Scheyern, régit le comté de Dachau à compter de 1104. Cette lignée de la famille a été la première à recevoir le rang ducal, avec son petit-fils Konrad II de Dachau qui est devenu duc de Méranie en 1152. Cette lignée s'est éteinte en 1182 avec son fils, Konrad III, comte de Dachau et duc de Méranie.
Par la suite, des Wittelsbach occupèrent des sièges épiscopaux de l’empire, tels Cologne, assorti de la dignité électorale : Ruprecht fils de Louis III du Palatinat, Ernest fils du duc Albert V, son neveu Ferdinand, son neveu Maximilien-Henri, son petit-cousin Joseph-Clément, son neveu Clément-Auguste ; Strasbourg : Robert de Simmern en 1440-1478, fils d'Étienne, comte de Simmern et des Deux-Ponts ci-dessous ; Albert de Mosbach en 1478-1506, issu d'une branche fondée par un fils du roi Robert III-Ier ci-dessous ; ou Liège : le duc Jean III petit-fils du duc-empereur Louis IVci-dessous, puis les mêmes que les archevêques de Cologne : Ernest, Ferdinand, Maximilien-Henri, Joseph-Clément, enfin Jean-Théodore frère de Joseph-Clément et de l'empereur Charles VII.
Titres et succession : comme beaucoup de maisons allemandes, les Wittelsbach ont combiné le droit d'aînesse (primogéniture) dans les mâles (loi salique), avec les partages successoraux pour ne pas léser les cadets. Les cadets reçoivent donc souvent le titre de l'aîné, mais avec une assignation géographique secondaire, en quelque sorte comme prince associé, auxiliaire, délégué : par exemple « comte palatin de Simmern », c'est-à-dire : responsable du Palatinat « à, pour : zu » Simmern, ou encore : « comte délégué de l'Electeur comte Palatin à, pour (zu) Simmern ». Mais l'aîné de la dynastie (le prince électeur) reste le seul vrai comte Palatin du Rhin souverain, dont le domaine est dit « Palatinat électoral ». Mais les Wittelsbach ont aussi pratiqué les règnes conjoints, en indivis, de deux frères, comme évoqué juste après ; ou bien le partage intégral, sans prééminence de l'aîné : cf. les enfants du duc-empereurLouis III-IVdans la branche ducale Ludovicienne ci-dessous.
Les choses se compliquent encore quand on sait que les Wittelsbach s'intitulent volontiers ducs (sous-entendu : de Bavière), même quand ce titre honorifique n'a plus rien d'effectif : cf. la remarque débutant la branche palatine Rodolphine ci-dessous. Ainsi, on a parlé de duc de Cleebourg, de duc de Birkenfeld, et même de duc de Bischweiler, ou de Veldenz et de Guttenberg, alors que les duchés correspondants n'existent pas : il faut en fait comprendre duc de Bavière (> en Palatinat > en Deux-Ponts) zu(dans le comté palatin de)Cleebourg, zu(dans le comté palatin de)Birkenfeld, zu(dans la seigneurie de)Bischwiller, zu (dans le comté palatin de)Veldenz(et le château de)Guttenberg. C'est ainsi qu'il faut interpréter le titre de duc en Bavière (voir le paragraphe à la fin de cet article : Généalogie des ducs en Bavière) : duc (de Bavière) zu/in Bayern (de : Herzog in Bayern), le siège initial de ce rameau des Birkenfeld, Gelnhausen, lui ayant été enlevé pour passer à la Hesse-Darmstadt au XIXe siècle, « zu Gelnhausen » n'était donc plus possible, et ce rameau vivant désormais en Bavière même, à Munich et Possenhofen. En plus des duchés purement bavarois évoqués dans la branche ducale Ludovicienne, les seuls duchés dont on peut réellement parler sont les comtés palatins où le titre ducal a vraiment fini par s'imposer : Simmern, Deux-Ponts, Neubourg et Soulzbach.
La branche aînée dite Rodolphine, issue de Rodolphe Ier et de Robert IIci-dessus, reçut le palatinat du Rhin et le Haut-Palatinat bavarois. Cependant elle conserva le patronyme de Bavière, assimilé à de Wittelsbach, et garda de manière purement décorative le titre de duc de Bavière, sans lien réel avec le duché de Bavière. Par la Bulle d'Or de 1356, l'empereur Charles IV reconnut l'Electorat à cette branche palatine, qui réunit en 1777 les deux héritages (Bavière et Haut-Palatinat d'une part, Palatinat rhénan d'autre part, avec les deux électorats fondus alors en un seul pour Charles-Théodore) à l'extinction de la branche cadette ducale (mort de Maximilien III Joseph, fils du duc-empereur Charles VII).
la branche cadette dite Ludovicienne, issue de Louis III (IV), eut le duché de Bavière (la Basse-Bavière étant récupérée en 1340) et, depuis 1621, le Haut-Palatinat. Mais les nombreux enfants de Louis se divisèrent l'héritage en 1349 : branches de Haute-Bavière (qui eut aussi les comtés de Hainaut, Hollande et Zélande, et le Brandebourg), et, en Basse-Bavière, de Landshut et de Straubing. La branche de Landshut hérite de la Haute-Bavière en 1363 (mais nouvelle division en 1392 : Bavière-Munich et Bavière-Ingolstadt — la reine Isabeau était de cette branche — puis en 1467 : Bavière-Dachau), et de la Bavière-Straubing en 1425. Finalement la branche de Bavière-(Landshut)-Munich hérite des autres branches en 1503-1505, après la guerre de Landshut, et réunifie presque toute la Bavière (sauf le duché de Neubourg, démembré de Landshut, qui passe alors — exceptionnellement en succession féminine — à la branche palatine : Othon-Henrici-dessous et son frère Philippede Neubourg, et prend le nom de Nouveau ou Jeune Palatinat).
À partir du roi Robert III — fils de l'électeur palatinRobert II le Sérieuxci-dessus — élu roi des Romains en 1400 sous le nom de Robert Ier mais qui ne put régner efficacement ni accéder au titre d'empereur, la maison palatine se scinda à son tour en plusieurs branches régnant sur des comtés palatins, l'électeur, comte Palatin du Rhin se réservant la souveraineté sur le domaine principal appelé le Palatinat électoral. Ces branches ou leurs rameaux se succédèrent ensuite sur le trône du Palatinat au rythme de leurs extinctions successives dans les mâles.
- De plus, le père du roi Robert l'électeur palatin Robert II hérita en 1394 du comté de Deux-Ponts par legs du comte Eberhard II de Deux-Ponts (de la Maison de Sarrebruck). Les Deux-Ponts allèrent à son fils Robert III (roi Robert Ier) puis au fils cadet de celui-ci, le comte duc Étienneci-dessus et ci-dessous.
La branche de Palatinat-Simmern ou branche des comtes-ducs palatins de Simmern[1] : depuis 1410, duc Étienne (1385-1459), fils cadet de Robert III et frère puîné de Louis III, comte ou duc palatin de Simmern, époux d'Anne de Veldenz-Sponheim, et après lui : Frédéric Ier, comte ou duc de Simmern, comte de Sponheim < Jean Ier < Jean II < Frédéric II (1515-1576) ci-après, puis ses frères cadets Georges Ier et Richard Ier ; Étienne fut aussi comte-duc palatin de(s) Deux-Ponts/Zweibrücken. Cette branche passa au protestantisme en 1546, et succéda à la branche aînée à l'Electorat et Palatinat du Rhin en 1559 (avec Frédéric II de Simmern, alias Frédéric III le Pieux du Palatinat (1515-1576), calviniste, arrière-arrière-petit-fils d'Étienne, au décès de l'électeur Othon-Henrici-dessus ; ce dernier avait aussi hérité de son grand-père maternel le duc Georges le Riche de Bavière-Landshut le duché bavarois de Neubourg (Nouveau ou Jeune Palatinat), issu de Landshut, voir plus haut, qui alla au cousin du nouvel électeur Frédéric III : Wolfgang duc de Deux-Ponts ci-dessous, par le pacte familial de Heidelberg, 1557. Frédéric III eut un fils cadet, Jean-Casimir (1543-1592), comte palatin de (à) Neustadt-an-der-Haardt et Kaiserslautern.
- En outre, la femme du duc Étienne de Simmern-Deux-Ponts, Anne de Veldenz, avait hérité en 1444 des comtés de Sponheim et de Veldenz en partie, à la mort de son père Frédéric III de Veldenz.. En 1444, deux des fils d'Étienne lui avaient succédé, déjà rencontrés plus haut : l'aîné, Frédéric Ier de Palatinat-Simmern, fut comte ou duc palatin de (à) Simmern et Sponheim ; le cadet, Louis Ier le Noir, fut duc palatin de(s) Deux-Ponts et comte palatin de (à) Veldenz.
- La branche aînée de Simmern, celle de Frédéric Ier, compta Élisabeth-Charlotte de Bavière, la princesse palatine, qui devint belle-sœur de Louis XIV et duchesse d'Orléans, mère du Régent, épistolière renommée. Son grand-père Frédéric V se proclama roi de Bohême en 1619 — c'est une des origines de la guerre de Trente Ans — mais fut battu et déchu de ses possessions et de son titre électoral en 1620 au profit du lointain cousin catholique bavarois Maximilien Ier. Son fils Charles Ier-Louis (1617-1680), père de ladite princesse palatine, retrouvera l'électorat et le Bas-Palatinat rhénan électoral en 1648 à la paix de Westphalie, mais pas le Haut-Palatinat bavarois resté au duc de Bavière. Avec le fils de Charles-Louis, Charles II (1651-1685), s'éteignirent en 1685 dans les mâles, les Électeurs Palatins de la branche aînée de Simmern.
Frédéric V (1596-1632) avait épousé en 1613 Elisabethde Grande-Bretagne, et c'est par leur fille Sophie, sœur de Charles-Louis et la seule de la famille restée protestante, que se fit la succession royale britannique en 1714 (avec George Ier de Hanovre/de Brunswick-Lunebourg, fils de Sophie). Le célèbre prince Rupert était un fils cadet de Frédéric V et Elisabeth, et son frère Édouard eut une riche postérité.
de la branche de Simmern vint le rameau cadet de Palatinat-Deux-Ponts[2], comtes palatins et ducs de(s) Deux-Ponts, comtes palatins de Veldenz : depuis Louis Ier le Noir (1424-1489), fils cadet du duc Étienne, comte palatin de Simmern et des Deux-Ponts ci-dessus ; puis son fils le duc Alexandre (1462-1514) < duc Louis II (1502-1532) < duc Wolfgang (1526-1569), protestant, époux d'Anne de Hesse, fille du landgravePhilippe ; aussi ducs palatins de Neubourg (Nouveau ou Jeune Palatinat) depuis ledit Wolfgang ; en revanche le comté palatin de Veldenz passa à un fils cadet d'Alexandre : Robert, qu'on verra à la fin). Ce rameau accéda au Palatinat électoral en 1685 dans sa branche aînée, celle des ducs palatins de Neubourg ci-dessous. Un des fils cadet du duc Wolfgang fut Frédéric, comte palatin de Vohenstrauß,
Électeur palatin de 1742 à 1799 : Le rameau de Soulzbach succéda au rameau de Neubourg sur le trône du Palatinat en 1742 (avec Berg, Juliers et Ravenstein) en la personne de Charles IV Théodore (1724-1799, fils du duc Jean-Christian et gendre de l'électeur palatin Charles III Philippe ; duc-Électeur de Bavière en 1777 : voir plus haut ; marquis de Berg-op-zoom par sa mère ; mort sans postérité légitime),
d'où le rameau de Palatinat-Birkenfeld, 1569, comtes ou ducs palatins de (à)Birkenfeld, avec Charles Ier (1560-1600), dernier fils du duc Wolfgang de Deux-Ponts et Neubourg et d'Anne de Hesse, et père de < Georges Guillaume < Charles II Otton (1625-1671),
Le dernier Électeur palatin-duc électeur de Bavière, en 1799-1806 : Maximilien est le successeur de Charles-Théodorede Soulzbach (1724-1799) sur les trônes électoraux du Palatinat et de Bavière (Maximilien IV Joseph) en 1799 (mais le Saint-Empire disparaît le 6 août 1806), puis est promu roi de Bavière en 1806, suivi par ses descendants, les rois de Bavière de père en fils : < son fils Louis Ier (1786-1868 ; abdique en 1848 devant la révolution de Mars) < Maximilien II (1811-1864) < Louis II (1845-1886), puis le frère et le cousin germain de ce dernier, Othon (1848-1916 ; abdique en 1913) et Louis III (1845-1921 ; abdication de fait le 13 novembre 1918), et l'actuelle maison de Bavière issue de Louis III, dont le chef porte le titre de duc de Bavière : le duc François depuis 1996).
d'où le rameau de Birkenfeld-Gelnhausen(comte palatin Johann, 1638-1704, fils de Christian Ier de Bischwiller ci-dessus), seule branche cadette dynaste subsistante après 1799, titrée alors ducs en Bavière : cf. à la fin de l'article,
En 1620, l'électeur Frédéric V du Palatinat, également anti-roi de Bohême (le « roi d'un hiver »), est déchu de la dignité électorale, qui est donnée avec le Haut-Palatinat à son cousin très éloigné le duc Maximilien Ier de Bavière.
Néanmoins, à l'occasion de la paix de Westphalie (1648), un huitième électorat est créé en faveur du fils de Frédéric V, Charles Ier Louis, qui est rétabli dans ses États du Palatinat rhénan, mais pas dans le Haut-Palatinat conservé par la Bavière.
L'électorat de Bavière passa alors à Charles-Théodore, de la branche palatine de Soulzbach, déjà électeur palatin. Celui-ci associa l'empereur Joseph II de Habsbourg à un projet d'échange (abandon de la lointaine Bavière à l'Autriche, contre les Pays-Bas autrichiens plus proches du Palatinat) ; mais ce projet échoue à l'issue de la guerre de Succession de Bavière, et à la mort de l'électeur en 1799 les états du Palatinat et de la Bavière passent à la branche de Deux-Ponts-Birkenfeld (Maximilien IV Joseph).
Maximilien dut renoncer aux territoires du Palatinat, sous la pression des guerres révolutionnaires et napoléoniennes, mais reçut d'importantes compensations territoriales par le traité de Lunéville (1801) et le Reichsdeputationshauptschluss, Recès d'Empire de 1803. En 1814-1815, le congrès de Vienne lui rendit le sud du Palatinat de la rive gauche du Rhin (Kaiserslautern, Deux-Ponts, Landau, Pirmasens ; pas le nord : Simmern, Sponheim et Veldenz vont à la Prusse, Birkenfeld à l'Oldenbourg, Meisenheim à la Hesse-Hombourg), mais pas la rive droite (Heidelberg, Mannheim : au Bade ; d'où en réaction la fondation de Ludwigshafen en 1844 sur la rive gauche) ;
Le , le duché de Bavière fut érigé en royaume par la volonté de Napoléon, et l'électeur Maximilien IV devint Maximilien Ier Joseph, roi de Bavière. La maison palatine, seule héritière des Wittelsbach, devint ainsi la maison royale de Bavière. Louis Ier succéda à son père Maximilien Ier en 1825, puis son abdication en 1848 permit d'introniser son propre fils Maximilien II.
La Grèce nouvellement indépendante choisit en 1832 un cadet de la maison de Bavière pour être son roi, Othon Ier, fils cadet de Louis Ier, détrôné en 1862.
Le roi Louis II de Bavière, célèbre pour ses châteaux, fut l'héritier de son père Maximilien II de 1864 à 1886, mais se vit contraint en 1871 d'associer sa couronne à l'Empire allemand édifié par Bismarck et Guillaume de Prusse. Son frère Othon, dément, régna sous la régence de leur oncle Luitpold puis de leur cousin germain Louis III de 1886 à 1913.
Louis III, roi en 1913, dut abdiquer en comme les autres monarques allemands, après la Première Guerre mondiale. Il a toujours des descendants mâles à ce jour, l'actuel chef de la maison de Wittelsbach est François de Bavière (né en 1933 ; arrière-petit-fils de Louis III : < Rupprecht < Albert < duc François).
Le chef de la branche cadette de la maison royale de Bavière, issue comme cette dernière de la branche palatine de Birkenfeld ci-dessus, porte le titre de duc en Bavière, Herzog in Bayern.
Ludovica, fille du premier roi de Bavière, Maximilien Ier, et de sa seconde épouse, Caroline de Bade, est forcée, malgré ses réticences, de s'unir avec son cousin Maximilien, héritier de la branche cadette des Wittelsbach, les ducs en Bavière[5].
Le , Maximilien-Joseph (1808-1888), duc en Bavière, épouse sa cousine, fille du roi de Bavière, la princesse Ludovica de Bavière avec qui il aura 10 enfants, dont, dans l'ordre chronologique :
Louis-Guillaume , fils aîné. (1831-1920) Il renonça à ses droits dynastiques pour épouser morganatiquement Henriette Mendel ;
Charles-Guillaume, né le , mort le ;
Hélène dite Néné (1834-1890), d'abord fiancée à son cousin l'empereur François-Joseph — qui lui préféra sa sœur Sissi —, elle épouse finalement le prince Maximilien de Thurn und Taxis le à Possenhofen ;
Élisabeth, dite Sissi (1837-1898). Elle épouse en 1854 l'empereur d'Autriche François-Joseph ; elle est assassinée à Genève par l'anarchiste Lucheni ;
Charles-Théodore, duc en Bavière dit "petit coq" (Gackel) (1839-1909). Il démissionna de l'armée, devint un ophtalmologue réputé, ouvrit avec sa seconde épouse Marie-Josée de Bragance une clinique et dispensa gratuitement ses soins aux plus démunis, dont postérité ;
Max-Emmanuel, duc en Bavière, (1937-... ; frère cadet du duc François chef de la maison royale, ci-dessus) actuel prétendant au trône d'Écosse ;
Marie-Sophie en Bavière (1841-1925), reine des Deux-Siciles. Elle épouse en 1859 François II, roi des Deux-Siciles, devient reine des Deux-Siciles à 18 ans et sera l'âme de la résistance napolitaine face aux troupes de Garibaldi ;
Mathilde dite « Moineau » (Spatz) (1843-1925). Elle épouse en 1861 Louis de Bourbon-Siciles, comte de Trani, demi-frère de François II ;