Louerre

ancienne commune française du département de Maine-et-Loire

Louerre est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire, devenue le , une commune déléguée de la commune nouvelle de Tuffalun[1].

Louerre
Louerre
La tour Beauregard.
Blason de Louerre
Blason
Administration
PaysDrapeau de la France France
RégionPays de la Loire
DépartementMaine-et-Loire
ArrondissementSaumur
CommuneTuffalun
Statutcommune déléguée
Maire délégué
Mandat
Françoise Courtois
2020-2026
Code postal49700
Code commune49181
Démographie
GentiléLorien
Population485 hab. (2013)
Densité34 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 17′ 50″ nord, 0° 19′ 23″ ouest
Altitude70 m
Min. 49 m
Max. 103 m
Superficie14,44 km2
Élections
DépartementalesDoué-la-Fontaine
Historique
Fusion1er janvier 2016
Commune(s) d'intégrationTuffalun
Localisation
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Louerre
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Louerre
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Louerre

Géographie

Commune angevine du Saumurois, Louerre se situe au nord-est de Noyant-la-Plaine, sur les routes D 161, Grézillé, D 156, Ambillou Château, et D 70, Noyant la Plaine - Trémentines[2].

Les hameaux d'Avort, du Vau, de la Haute et Basse Coudre, de la Chaslerie, de la Trésorerie et de la Dronière ponctuent la campagne où de nombreux sites troglodytiques sont à découvrir.

La forêt couvre une grande partie de la commune, offrant ainsi, avec l'ensemble de la commune de très belles promenades.

Toponymie et héraldique

Toponymie

Héraldique

Héraldique :
D'argent, chaussé de sinople, à l'arbre de gueules accompagné de deux anilles d'or[3].

Histoire

Avec ses vieilles maisons, abondamment fleuries, sa rivière, son ancien presbytère et les dépendances du château de la Felonnière, Louerre est un petit village champêtre, discret et tranquille. Une stèle, sorte de menhir, érigée en 1892, rappelle la bataille sanglante qui aurait eu lieu en 51 av. J.-C. entre Fabius, lieutenant de César, et Dumnacus, chef des Andes. D'après César, 12 000 Gaulois défendant farouchement leur indépendance, y trouvèrent la mort. Pour son centenaire, cette stèle fut déplacée et restaurée en 1992 par l'Association lorienne de sauvegarde du patrimoine.

L'abondance et la qualité de l'eau ont permis l'installation à l'époque gallo-romaine et tout près de la source de l'Aubance d'une importante villa (exploitation agricole) connue au temps carolingien sous le nom de Landrum Villa (848). La source alimentait un excellent puits, un lavoir en plein air, et un abreuvoir appelé fontaine aux chevaux. Le lavoir, assidûment fréquenté jusqu'en 1980, ne fut partiellement clos et recouvert qu'à une date relativement récente (1900). Quant à la fontaine aux chevaux, elle fut comblée en 1957. Sur les remblais passe aujourd'hui le chemin de la source, qui contourne le lavoir et joint la route de Saint-Georges-des-Sept-Voies et Le Thoureil à celle de Grézillé.

Politique et administration

Administration municipale

Administration actuelle

Depuis le Louerre constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Tuffalun et dispose d'un maire délégué[1].

Liste des maires délégués successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
janvier 2016janvier 2016Gérard Pédrono  
janvier 2016[4]mai 2020Joseph Beillouin[5]  
mai 2020 Françoise Courtois[6],[7]  
Les données manquantes sont à compléter.

Administration ancienne

Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
1989mars 2008Lucien Landreau  
mars 2008décembre 2015Gérard Pédrono[8]  
Les données manquantes sont à compléter.

Ancienne situation administrative

Jusqu'en 2015 la commune est membre de la communauté de communes du Gennois[9], elle-même membre du syndicat mixte Pays de Loire en Layon.

Population et société

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11],[Note 1].

En 2013, la commune comptait 485 habitants, en augmentation de 21,86 % par rapport à 2008 (Maine-et-Loire : 3,2 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
179318001806182118311836184118461851
768714772836820763733717752
185618611866187218761881188618911896
742720669653625611594570541
190119061911192119261931193619461954
510481513446438420415433463
196219681975198219901999200620112013
421402354370373372382458485
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (27,2 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %).À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,8 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,9 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :

  • 49,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 14,9 %, 15 à 29 ans = 16,5 %, 30 à 44 ans = 20,7 %, 45 à 59 ans = 22,9 %, plus de 60 ans = 25 %) ;
  • 50,8 % de femmes (0 à 14 ans = 21,6 %, 15 à 29 ans = 12,4 %, 30 à 44 ans = 17 %, 45 à 59 ans = 19,6 %, plus de 60 ans = 29,4 %).
Pyramide des âges à Louerre en 2008 en pourcentage[14]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90  ans ou +
0,5 
10,6 
75 à 89 ans
9,3 
14,4 
60 à 74 ans
19,6 
22,9 
45 à 59 ans
19,6 
20,7 
30 à 44 ans
17,0 
16,5 
15 à 29 ans
12,4 
14,9 
0 à 14 ans
21,6 
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2008 en pourcentage[15].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90  ans ou +
1,1 
6,3 
75 à 89 ans
9,5 
12,1 
60 à 74 ans
13,1 
20,0 
45 à 59 ans
19,4 
20,3 
30 à 44 ans
19,3 
20,2 
15 à 29 ans
18,9 
20,7 
0 à 14 ans
18,7 

Économie

Sur 42 établissements présents sur la commune à fin 2010, 43 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), aucun du secteur de l'industrie, 14 % du secteur de la construction, 36 % de celui du commerce et des services et 7 % du secteur de l'administration et de la santé[16].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

La source de l'Aubance et le lavoir.

Le village s'est construit autour de l'église Saint-Maurice du XIIIe siècle, du lavoir et de la source de l'Aubance.

  • L'église Saint-Maurice
    Elle est bâtie près de la source de l'Aubance qui alimente un lavoir. Les bases du clocher datent du XIIIe siècle, le chœur du XVIe siècle. La montée est un soubassement de moellons en grès, l'église est construite en tuffeau doré. La sacristie ajoutée tardivement est constituée d'un grand appareil en tuffeau blanc.
    La paroisse, fondée par le chapitre de Saint-Maurice d'Angers, à qui elle doit son nom, dépendait du prieuré de Cunault. Durant le Moyen Âge, beaucoup d'ordres de chevalerie se mirent sous la protection de Saint-Maurice, comme celui de la Toison d'Or. Un autre patronage, plus inattendu, fut celui des teinturiers, qui considèrent Saint Maurice comme l'un des leurs. Mauricius signifie "noir" en latin, et les statues de la fin du Moyen Âge représentent volontiers le saint avec une peau noire.
    La promenade autour de l'église permet de découvrir des plantes de terre de bruyère. Près du lavoir (ancienne fontaine aux chevaux) sont visibles des plantations de clématites et de chèvrefeuilles variés.
    [réf. nécessaire]

Autres lieux et monuments :

  • la tour Beauregard surplombant la forêt (accès libre) ;
  • le manoir de Vau (XVIe siècle) ;
  • le manoir du Bois Noblet (XVIe siècle) ;
  • la gentilhommière de la Félonière (XVIIe siècle) et son curieux oratoire du (XVIIIe) ;
  • le monument commémoratif de la bataille supposée entre les Romains de Crassus et les Gaulois de Dumnac ;
  • le village troglodyte de la Trésorerie, l'ancien village troglodyte de la Baboue où se trouvait la chapelle photographiée par Jean Fraysse dans l'ouvrage de ses parents Jeanne et Camille Fraysse Les troglodytes en Anjou à travers les âges.

Personnalités liées à la commune

  • Louis Grignon (1748-1825), né à Louerre, général de la Révolution française. Il participa aux colonnes infernales lors de la guerre de Vendée. Les troupes sous son commandement se distingueront par leurs violences et atrocités.
  • Eugène Bonnemère (1813-1893), écrivain, habitant à Louerre au manoir de la Félonnière[17].
  • Olivier Supiot (1971- ), scénariste, dessinateur de bandes dessinées, vit à Louerre[17].

Voir aussi

Bibliographie

  • Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : D-M, t. 2, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (BNF 34649310, lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

Références