Lionel Tardy

homme politique français

Lionel Tardy, né le à Annecy-le-Vieux (Haute-Savoie), est un chef d'entreprise et homme politique français.

Lionel Tardy
Illustration.
Lionel Tardy en 2007.
Fonctions
Vice-président du Conseil départemental de la Haute-Savoie
En fonction depuis le
(2 ans, 11 mois et 26 jours)
Élection
PrésidentMartial Saddier
Conseiller départemental de la Haute-Savoie
En fonction depuis le
(2 ans, 11 mois et 26 jours)
AvecMagali Mugnier
Élection27 juin 2021
CirconscriptionCanton d'Annecy-4
PrédécesseurVincent Pacoret
Député français

(10 ans)
Élection17 juin 2007
Réélection17 juin 2012
Circonscription2e de la Haute-Savoie
LégislatureXIIIe et XIVe (Cinquième République)
Groupe politiqueUMP (2007-2012)
R-UMP (2012-2013)
UMP (2013-2015)
LR (2015-2017)
PrédécesseurBernard Bosson
SuccesseurFrédérique Lardet
Biographie
Date de naissance (58 ans)
Lieu de naissanceAnnecy-le-Vieux (France)
NationalitéFrançaise
Parti politiqueLR
ProfessionInformaticien

Biographie

Informaticien de profession, Lionel Tardy est entre 2000 et 2015 gérant de la société de services et de conseil en informatique LTI (Lionel Tardy Informatique)[1].

Il devient vice-président chargé du secteur des services de la CGPME de Haute-Savoie, puis président à partir de . Il démissionne de la présidence de la CGMPE Haute-Savoie, en , mais en reste administrateur, pour se présenter aux élections législatives de juin 2007.

Premier mandat de député à l'Assemblée nationale (2007-2012)

Bien que novice en politique, il a été élu député le , pour la XIIIe législature (2007-2012), dans la 2e circonscription de la Haute-Savoie en battant, au second tour, le député sortant Bernard Bosson (PSLE) avec 55,51 % des suffrages. Il s'est engagé au non-cumul de mandats[2]. Son élection contre une personnalité marquante de la vie politique haut-savoyarde s'explique notamment par le soutien officieux dont il bénéficiait de la part de nombreux élus de l'UMP, rancuniers envers M. Bosson pour son soutien tiède et tardif à Nicolas Sarkozy lors de l'élection présidentielle[3].

Élu sous étiquette « divers droite », il siège cependant dans le groupe UMP à l'Assemblée nationale. Il est membre de la Commission des affaires économiques et se spécialise rapidement dans les thématiques relatives aux PME et au numérique. C'est notamment à travers ces sujets qu'il intervient sur les questions de simplification administrative, en particulier en lien avec la vie des entreprises.

Il a également obtenu la suppression de l'imposition forfaitaire annuelle qui visait à imposer les entreprises, mêmes lorsqu'elles étaient déficitaires[réf. nécessaire]. Il est président du groupe de travail sur les délais de paiement dans le cadre de la loi de modernisation de l'économie.

En 2009, lors des discussions sur la loi Création et Internet (dite HADOPI), il est le député de la majorité présidentielle s'investissant le plus activement contre le principe de la riposte graduée, avec des arguments techniques et juridiques, à la fois dans l'hémicycle[4] et dans les médias[5]. Une partie de ses arguments sont repris par le Conseil constitutionnel dans la censure partielle de la loi. Lionel Tardy s'oppose au projet de loi supplémentaire (dit HADOPI2)[6].

Le , Lionel Tardy s'illustre également lors de l'audition de Raymond Domenech par le Parlement au retour de la Coupe du monde en Afrique du Sud. Opposé à l'audition à huis clos, Lionel Tardy retranscrit les propos tenus via Twitter[7].

Dans les classements, il est régulièrement cité comme l’un des députés les plus actifs à l’Assemblée nationale[8].

Deuxième mandat de député à l'Assemblée nationale (2012-2017)

En , il est réélu avec 56,50 % des voix face au candidat socialiste Denis Duperthuy. Il est vice-président du Groupe d'amitié France-Suède.

Lors de la découverte de « l’affaire Bygmalion », il s’exprime pour le départ de Jean-François Copé et dénonce le manque de transparence au sein de l’UMP[9].

Dans l’opposition, il intervient régulièrement sur les thématiques telles que l’économie, la copie privée, l’open data, le handicap, la simplification administrative et les « comités Théodule »[10],[11].

Lors des débats sur la loi de 2013 ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe, il fait partie des députés de l'UMP à s'y opposer au parlement et à participer à des manifestations contre le texte de loi[12],[13].

Il est l’un des quelques députés UMP à voter pour les lois pour la transparence de la vie publique et supprimant le cumul des mandats[14],[15]. Il s'investit sur le thème de la simplification administrative, dans ses rapports annexés à la loi annuelle de finance[16] ou encore via une proposition de loi faisant suite à la réforme du sur le silence valant acceptation dont il est premier cosignataire [17].

Lionel Tardy s’oppose au contenu de la loi « Thévenoud » sur les taxis et les VTC[18]. En , il est l’un des principaux opposant à la loi renseignement[19]. Pour les lois de finances 2015 et 2016, il est nommé rapporteur pour avis « Entreprises » au nom de la Commission des affaires économiques.

Il dépose une proposition de loi en pour la réforme de la rémunération pour copie privée[20],[21].

Il soutient François Fillon pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[22].

Il demeure, même n'appartenant pas la majorité dans ce deuxième mandat, toujours très actif : l'agence de communication Rumeur publique l'identifie dans son classement de tous les députés comme celui au sein de l'opposition ayant eu le plus d'amendements adoptés sur le quinquennat de François Hollande[23].

Il se présente pour un 3e mandat en 2017 mais est battu par Frédérique Lardet qui obtient 53,60% des voix[24].

Retrait puis retour dans la vie politique locale (2017-)

Sans aucun mandat électif depuis sa défaite aux élections législatives de 2017, Lionel Tardy annonce en avril 2021 son retour en politique en présentant sa candidature aux élections départementales dans le canton d'Annecy-4, en tandem avec Magali Mugnier, adjointe au maire d'Annecy, et colistière de Frédérique Lardet aux élections municipales. Ils sont élus et il devient 7e vice-président du conseil départemental, chargé des routes, des bâtiments, de la mobilité et du numérique[25].

Mandats électoraux

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Notes et références