Les Lucs-sur-Boulogne
Les Lucs-sur-Boulogne est une commune française située dans le département de la Vendée, en région Pays de la Loire.
Les Lucs-sur-Boulogne | |||||
![]() L’église Saint-Pierre du Grand-Luc. | |||||
![]() Blason | ![]() | ||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Vendée | ||||
Arrondissement | La Roche-sur-Yon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Vie et Boulogne | ||||
Maire Mandat | Roger Gaborieau 2020-2026 | ||||
Code postal | 85170 | ||||
Code commune | 85129 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lucquois | ||||
Population municipale | 3 642 hab. (2021 ![]() | ||||
Densité | 68 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 50′ 42″ nord, 1° 29′ 32″ ouest | ||||
Altitude | 63 m Min. 29 m Max. 80 m | ||||
Superficie | 53,20 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Les Lucs-sur-Boulogne (ville isolée) | ||||
Aire d'attraction | La Roche-sur-Yon (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Aizenay | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Vendée Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire | |||||
Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
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Ses habitants sont appelés les Beucquots-Lucquois. Si "Lucquois" provient du nom de la commune en elle-même, le terme "Beucquots" est quant à lui dérivé du nom d'un outil d'extraction de granit, la chèvre, ou "beucque" en patois[1]
Géographie
Le territoire municipal des Lucs-sur-Boulogne s'étend sur 5 320 hectares. L'altitude moyenne de la commune est de 63 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 29 et 80 mètres[2],[3].
La commune des Lucs-sur-Boulogne est située au nord du département.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 866 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Palluau à 10 km à vol d'oiseau[6], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 928,6 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
Typologie
Au , Les Lucs-sur-Boulogne est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].Elle appartient à l'unité urbaine de Les Lucs-sur-Boulogne[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Roche-sur-Yon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[12]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,9 %), zones agricoles hétérogènes (20,3 %), prairies (17,1 %), zones urbanisées (2,9 %), forêts (1,6 %), mines, décharges et chantiers (0,3 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/5f/85129-Les_Lucs-sur-Boulogne-Sols.png/310px-85129-Les_Lucs-sur-Boulogne-Sols.png)
Environnement
Les Lucs-sur-Boulogne a obtenu trois fleurs au Concours des villes et villages fleuris (palmarès 2007, confirmée en 2017[1]), puis une quatrième en 2022[16].
Histoire
On remonte les origines du site dès la période gallo-romaine. D'après l'étymologie, le nom Lucus signifiait « Bois Sacré ». On pense que cette implantation aurait été un site religieux important chez les populations celtiques locales. On a d'ailleurs retrouvé à l'emplacement de la Motte du Petit-Luc, un autel de pierre de cette période qui aurait servi à un culte druidique[réf. nécessaire].
Les Lucs-sur-Boulogne est célèbre pour la mémoire qu’elle entretient du massacre de sa population, perpétré le par les colonnes infernales au cours des guerres de Vendée. Les plaques mortuaires de la chapelle du Petit-Luc portent les noms de 564 habitants massacrées à cette occasion, dont 147 enfants.
On peut y visiter le Mémorial de la Vendée, qui commémore de cet événement. À l'occasion de son inauguration, Alexandre Soljénitsyne prononça un discours où il fit un parallèle entre l'esprit qui animait les hommes politiques appliquant la Terreur et le totalitarisme soviétique[réf. nécessaire].
Une loi datée du attribue une partie du territoire de la commune des Lucs-sur-Boulogne à Legé, dans la Loire-Inférieure, modifiant les limites des départements[17].
Héraldique
![]() | Blasonnement : |
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].
En 2021, la commune comptait 3 642 habitants[Note 3], en augmentation de 7,37 % par rapport à 2015 (Vendée : +4,91 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,7 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 742 hommes pour 1 756 femmes, soit un taux de 50,20 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,16 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Lieux et monuments
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/b/b6/Les_Lucs-sur-Boulogne_-_Presbytere_%281%29.jpg/220px-Les_Lucs-sur-Boulogne_-_Presbytere_%281%29.jpg)
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/0e/Ancienne_%C3%A9glise_des_Lucsg.jpg)
La commune compte deux monuments historiques :
- l'ancien presbytère du Petit-Luc, inscrit par arrêté du [28] ;
- des mottes féodales et un ancien château-fort, inscrit par arrêté du [29].
Autres sites et monuments :
- Chapelle du Petit-Luc, sur une colline dominant la Boulogne ;
- Le mémorial de la Vendée ;
- L'historial de la Vendée ;
- Église Saint-Pierre du Grand-Luc.
Personnalités liées à la commune
Pour approfondir
Bibliographie
- Abbé Barbedette. Manuscrit du martyrologe du massacre du .. .
- Abbé Jean Bart. Chapelle de Notre-Dame des Lucs (Libaros. Nantes. 1867-1874).
- Frère Marie-Auguste. Louis-Michel Voyneau, curé du Petit Luc.Lussaud. Fontenay-le-Comte. 1941.
- Frère Marie-Auguste. Charles-Vincent Barbedette., curé du Grand Luc. Lussaud. Fontenay-le-Comte. 1943.
- Gaëtan Bernoville. L'épopée des Lucs et les Saints Innocents de la Vendée. Paris 1944.
- Gaëtan Bernoville. Un Oradour révolutionnaire, Le Centurion, 1955.
- Abbé Gabriel Prouteau. L'Église des Lucs-sur-Boulogne. Ses vitraux. Lussaud. Fontenay-le-Comte. 1946.
- A. Mercier des Rochettes. Le massacre des Lucs-sur-Boulogne ().
- A. Mercier des Rochettes. La famille de M. L. Voyneau, dernier curé du Petit Luc, massacré le . 1947.
- A. Mercier des Rochettes. Agathe Arnaud, Lubin Guillet, deux petits réfugiés victimes du massacre des Lucs-sur-Boulogne. 1948-1949.
- A. Mercier des Rochettes. Le Massacre des Lucs-sur-Boulogne. Imprimerie Farré et Freulon, Cholet, 1954
Articles connexes