Le Dramont

Le nom du Dramont provient du provençal Darmont/Darmount. Le toponyme désigne un bâtiment sur la carte de Cassini : La Tour de Darmont^[1],[2]. La carte de l'état-major de 1820-1866 écrit les toponymes suivants : Tour d'Armont et Pointes d'Armont. L'emplacement de la Tour de Darmont correspond à l'actuel sémaphore.

L'île d'Or s'écrit telle quelle sur la carte de l'état-major de 1820-1866 mais l'Isle de Do sur la carte de Cassini.

Le Dramont est connu et exploité depuis l'Antiquité pour ses gisements d'estérellite, une roche cristalline bleue extrêmement dure qu'on ne trouve pratiquement que là. Au XIX^e siècle, l'arrivée du train (en 1864) permet de redynamiser cette activité après plus d'un millénaire d'abandon, et de nombreux ouvriers italiens viennent y extraire la roche pour en faire notamment des pavés (dont une partie est destinée à Paris).

La présence sur ce site isolé d'une plage adaptée au transbordement de marchandise lourdes fait choisir au général John E. Dahlquist la plage du Dramont lors du débarquement de Provence ; un mémorial et un cimetière militaire y ont été installés après le conflit.

Les carrières ne sont plus en activité, et se sont remplies d'eau constituant deux lacs désormais dévolus aux sports nautiques estivaux.

Actuellement, le Dramont est principalement une station balnéaire estivale, caractéristique de la Côte d'Azur.

Le Dramont est un quartier de Saint-Raphaël, situé entre Boulouris et Agay.

Le cap du Dramont porte le principal sémaphore de la région, dans un site naturel préservé, où la flore est particulièrement riche. Déjà situé dans une zone Natura 2000, il est classé au titre des sites remarquables.

La plage du débarquement, juste au sud du cap est un lieu important du débarquement des Alliés en Provence (Seconde Guerre mondiale).

Face au cap du Dramont, à 200 mètres, se trouve l'île d'Or, île de 200 m de long environ, sur laquelle est construite une tour carrée de style médiéval mais moderne.

Le port du Poussaï est un petit port de pêche et de plaisance situé dans la faille de rhyolite bleue.

La roche rouge (rhyolite) est caractéristique de tout le massif de l'Esterel ; elle est d'origine volcanique et date du Permien (ère primaire).

D'autres roches bleues (esterellite) plus rares résultent d'un magmatisme de l'ère tertiaire et sont exploitées dans de grandes carrières du quartier du Dramont.

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  Le Dramont vu du nord
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  Le Dramont vu du sud
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  Autre vue du Dramont
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  Flanc sud-est du Dramont et baie d'Agay
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  Entrée de la plage de Camp Long, baie d'Agay et massif de l'Esterel
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  Anciennes coulées de roche volcanique sur le flanc est du Dramont
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  Pente particulièrement abrupte sur le flanc est du Dramont
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  L'Estérel et la baie d'Agay vus du Dramont
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  Un des sentiers qui permettent la découverte du Dramont
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  Rencontre de deux sentiers sur le flanc est du Dramont
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  Une arche naturelle sur le flanc est du Dramont
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  Des points de vue saisissants
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  Rastel d'Agay et plage de Camp Long au pied du Dramont
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  La plage de Camp Long et son restaurant au pied du Dramont
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  L'Île d'Or vue du Dramont
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  Rencontre inattendue^{[Selon qui ?]} sur le Dramont : une Couleuvre de Montpellier

Exemples de plantes photographiées sur le Dramont de 2005 à 2007, fin avril début mai

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  Phalangère à fleur de Lys
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  Asphodèle à petits fruits
  Asphodelus ramosus
  
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  Chardon laiteux
  Galactites elegans
  
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  Chardon laiteux blanc
  Galactites elegans
  
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  Ciste cotonneux
  Cistus albidus
  
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  Ciste à feuilles de Sauge
  Cistus salviifolius
  
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  Lavande à toupet
  Lavandula stoechas
  
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  Lavatère de Crète
  Lavatera cretica
  
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  Nombril de Vénus
  Umbilicus rupestris
  
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  Réséda Raiponce
  Reseda phyteuma
  
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  Sérapias
  Serapias sp.
  
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  Andryale à feuilles entières
  Andryala integrifolia
  
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  Séneçon Cinéraire
  Jacobaea maritima
  
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  Passerine hérissée
  Thymelaea hirsuta
  
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  Carotte sauvage
  Daucus carota
  
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  Ail à fleurs aiguës
  Allium acutiflorum
  
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  Pulicaire odorante
  Pulicaria odora
  
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  Œil du Christ ou Trépane barbue
  Tolpis barbata
  
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  Lin maritime
  Linum maritimum
  
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  Urosperme fausse Picride
  Urospermum picroides
  
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  Hélianthème taché
  Tuberaria guttata
  
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  Rue de Chalep
  Ruta chalepensis
  
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  Trèfle jaune
  Trifolium campestre
  
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  Petite-centaurée maritime
  Centaurium maritimum
  
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  Phalangère à feuilles de lis
  Anthericum liliago
  
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  Arméria faux Plantain
  Armeria arenaria
  
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  Figuier des Hottentots
  Carpobrotus edulis
  
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  Dorycnium hérissé
  Dorycnium hirsutum
  
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  Trèfle à feuilles étroites
  Trifolium angustifolium
  
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  Pied-de-lièvre
  Trifolium arvense
  
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  Genêt épineux
  Genista scorpius
  
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  Arbousier
  Arbutus unedo
  
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  Vipérine de Crète
  Echium creticum
  

• Jean-Pierre Herreyres, « Le Dramont. De la cité ouvrière au centre touristique 150 ans d’histoire » (totalité du numéro par l’auteur), Société d'histoire de Fréjus et de sa région, Fréjus, Société d'histoire de Fréjus et de sa région, hors-série n^o 19,‎ 2014, p. 1-130 (ISSN 1773-7796).
• Jean-Pierre Herreyres et Philippe Pons, « Sous les pavés, la plage… ou l’histoire des carrières du Dramont », sur www.capesterel3c.com Le blog du 3C - Collectif des copropriétaires de Cap Esterel, 24 mai 2016 (consulté le 13 août 2018).

• Yannick Lefevre, « Cap Dramont et île d'Or », reportage photographique du lieu, sur www.yannicklefevre.com (blog), 25 septembre 2016 (consulté le 14 août 2018).