Nialé Kaba
Nialé Kaba, née en 1962 à Bouko[1], est une femme politique ivoirienne.
Nialé Kaba | |
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Fonctions | |
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Ministre ivoirienne de l'Économie, du Plan et du Développement | |
En fonction depuis le (8 mois et 25 jours) | |
Président | Alassane Ouattara |
Premier ministre | Robert Beugré Mambé |
Gouvernement | Beugré Mambé |
Prédécesseur | Adama Coulibaly (Économie) Elle-même (Plan et Développement) |
Ministre du Plan et du Développement | |
– (7 ans, 8 mois et 23 jours) | |
Président | Alassane Ouattara |
Premier ministre | Daniel Kablan Duncan Amadou Gon Coulibaly Hamed Bakayoko Patrick Achi Robert Beugré Mambé |
Gouvernement | Duncan V, Coulibaly I, II et III/Bakayoko, Achi I et II Mambé |
Prédécesseur | Albert Toikeusse Mabri |
Successeur | Elle-même |
Ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée de l'Économie et des Finances | |
– (3 ans, 1 mois et 23 jours) | |
Président | Alassane Ouattara |
Premier ministre | Daniel Kablan Duncan |
Gouvernement | Duncan IV |
Prédécesseur | Charles Koffi Diby |
Successeur | Adama Koné |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bouko (Côte d'Ivoire) |
Nationalité | Ivoirienne |
Parti politique | RHDP |
Diplômée de | Université Panthéon-Sorbonne |
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Ministre déléguée chargée de l’Économie et des Finances, de 2012 à 2016, puis ministre du Plan et du Développement[2] ; elle est ministre de l'Économie, du Plan et du Développement depuis le 18 octobre 2023 au sein du gouvernement Beugré Mambé[3].
Biographie
Formation
Elle obtient en 1981 un baccalauréat, série C. En 1985, elle est titulaire d'une maîtrise en sciences économiques, option économie publique de l'université nationale de Côte d'Ivoire. En 1989, elle obtient le diplôme d'ingénieur statisticien économiste et un diplôme d’études approfondies en économie internationale / économie du développement au Centre européen de formation des statisticiens économistes des pays en voie de développement (CESD) de Paris à l'université Panthéon-Sorbonne[4].
Après une maîtrise en sciences économiques obtenue à l’université d’Abidjan-Cocody en 1989[5], Nialé Kaba poursuit ses études à Paris, où elle obtient successivement un diplôme d'ingénieur au CESD et un diplôme d’études approfondies en économie internationale et économie du développement à l’université Panthéon-Sorbonne[6].
En 1993, elle est diplômée de l’Institut du Fonds monétaire international, en gestion de la politique économique[7].
Carrière professionnelle
Nialé Kaba commence par enseigner la macroéconomie à l’École nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée[8].
Elle occupe, de 1991 à 2000, les postes de chargée d'études puis de chef de cabinet du Premier ministre. Elle est ensuite directrice de cabinet adjoint au ministère de l’Économie et des Finances en 2000 avant d'occuper, de 2003 à 2005, le poste de directeur de cabinet du ministre de l'artisanat et de l'encadrement du secteur informel[4].
Enfin, elle exerce, de 2005 à 2007, le poste de directeur général de Côte d'Ivoire Tourisme[4]. En 2011 à 2012, elle fait son entrée au gouvernement en tant que ministre de la Promotion du Logement[7].
Carrière politique
Avant l'arrivée d'Alassane Ouattara, à la présidence de la Côte d'Ivoire, elle est ministre de la Promotion du logement de Côte d'Ivoire[4]
Du [9] au , Nialé Kaba exerce la fonction de ministre délégué auprès du Premier ministre, chargée de l’Économie et des Finances en Côte d'Ivoire[4],[10],[11].
Depuis le , Nialé Kaba est la ministre du Plan et du Développement en Côte d'Ivoire[6] reconduite dans le gouvernement de Robert Beugré Mambé en 2023[12].
Affaire judiciaire
En 2014, une enquête judiciaire est ouverte à la suite de la plainte de Tiémoko Assalé, directeur général de L'Éléphant déchaîné, hebdomadaire satirique. Il met en cause Moussa Traoré, directeur des rédactions du quotidien L'Expression et Wakili Alafé, gérant de l’entreprise de presse Socef-Ntic, éditrice du quotidien L'Intelligent d'Abidjan. Selon lui, ses confrères auraient tenté de le corrompre au nom de Nialé Kaba[13]. La ministre dément les propos, tandis que les journalistes incriminés sont suspendus de leurs activités durant 6 mois[14].
Divers
En 2015, elle fait partie du « Top 50, des femmes les plus puissantes d’Afrique », selon l'hebdomadaire panafricain Jeune Afrique[15], qualifiée de « Ministre au mérite ».