Joséphine de Gallemant
Joséphine Degeorges (ou de Georges), dite après son mariage en 1816 Joséphine (de) Gallemant, est une artiste peintre française née à Versailles le et morte à Paris le .
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Nom de naissance | Louise-Antoinette-Joséphine de Georges |
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Biographie
Louise-Antoinette-Joséphine Degeorges (ou de Georges), née à Versailles le [1], est la fille de Joseph-Alexandre de Georges (1744 - après 1791), écuyer, huissier ordinaire de l'antichambre du roi de France (1761-1791) et gentilhomme servant ordinaire du comte de Provence (1771-1790), ainsi que de son épouse Adélaïde-Françoise-Louise Deshayes de la Varenne[2],[3]. Les fonctions exercées par son père à la cour de France expliquent le choix des parrain et marraine, le roi Louis XVI et la reine Marie-Antoinette, représentés au baptême respectivement par le duc de Fronsac et la princesse de Chimay[1]. Le couple de Georges a également une seconde fille, Marie Alexandrine, née le 23 septembre 1788 et baptisée à Notre-Dame de Versailles le lendemain[3].
Élève de Marie-Nicolas Ponce-Camus, Joséphine Degeorges expose au Salon de 1810 à 1814 des portraits et des tableaux d'histoire inspirés du style troubadour[4] (Anne Boleyn, Valentine Visconti). Le collectionneur Gian Battista Sommariva achète deux de ses tableaux, dont Anne Boylen[4].
Le , elle épouse à l'église Saint-Roch un cousin germain[5], Charles-Thérèse (de) Gallemant, né en 1775, officier et ancien émigré[6],[7],[8], petit-fils du maître écrivain Pierre-Benjamin Gallemant. Elle n'expose plus au Salon après son mariage, mais continue de peindre de nombreux portraits qu'elle signe de son nom de femme mariée : « Jne de Gallemant » ou « Joséphine de Gallemant ».
L'artiste meurt le à son domicile du 3, quai d'Orsay, dans l'ancien 10e arrondissement de Paris[9] et est inhumée le lendemain au cimetière du Montparnasse[10].
Œuvres
Envois aux Salons
- Anne de Boulen (Anne Boleyn), avant d’être conduite à l’échafaud, bénit sa fille, Salon de 1810 (no 204)[11] ; acquis par Gian Battista Sommariva et exposé à la Villa Carlotta ; reproduit en intaille par Giovanni Beltrami en 1818 pour Sommariva, des moulages de l'oeuvre ont également été réalisés par la firme Paoletti[12],[13],[14];
- Un portrait, Salon de 1810 (supplément, no 1205)[11] ;
- Un tableau de famille, Salon de 1812 (no 247)[15] ;
- Valentine de Milan, veuve de Louis d’Orléans - Elle montre l’armure de son époux au jeune Dunois, fils de ce prince, et lui fait jurer qu’il vengera sa mort. Salon de 1814 (supplément, no 1356)[16] ;
Collections publiques
- Louis XVIII, roi de France, copie d'après un tableau de Robert Lefèvre, 1822, huile sur toile, 292,5 × 206,5 cm, autrefois à l'École de Saint-Cyr ; musée national des châteaux de Versailles et de Trianon (MV 6345), dépôt du musée du Louvre (INV 4438 bis)[17],[18].
- Portrait d'inconnu, 1828, huile sur toile, 74 × 60 cm ; Toulouse, musée des Augustins (RO 681)[19].
- Portrait de femme en costume de soir, 1828, huile sur toile, 73 × 60 cm ; Toulouse, musée des Augustins (RO 648)[20].
- Portrait d'un lieutenant-colonel, 1821
- Portrait de femme au châle rouge, 1824
- Portrait de Marie Jeanne de Beylie, 1827
- Portrait de Pierre Hovy, 1829
- Officier de la chambre de sa majesté Louis XVIII, 1829
- Portrait de femme à la coiffe de dentelle, 1833
- Portrait de dame en buste, années 1830