Johann Herbin
Johann Herbin (né vers 1632 à Pitschen, mort le 1676 ou 1679 à Graudenz) est un pédagogue et théologien protestant allemand.
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Biographie
Fils d'un recteur d'école, il étudie à partir du à l'université de Wittenberg et obtient le un magistère. Après ses études, il rentre à Pitschen et prend le travail de son père. En 1661, il occupe le même poste à Wohlau et, en 1663, il se rend à Bojanova en Pologne pour fonder une école provinciale protestante. Pour financer le projet, il se rend à Wittenberg et en Hollande.
À son retour à Bojanova, cependant, il a une opposition de ses camarades protestants et se rend à Stockholm en tant que recteur de l'école allemande. Il s'installe ensuite à Vilnius en 1674, où il est pasteur[1]. Il est démis de ses fonctions en 1675 en raison de conflits religieux et séjourne ensuite à Königsberg et à Dantzig. Il obtient de nouveau un pastorat à Graudenz.
Herbin rend des services exceptionnels à l'Église évangélique polonaise et se fait connaître par de nombreux écrits. Il traduit Le Petit Catéchisme de Martin Luther, la Confession d'Augsbourg[2] et plusieurs chants religieux en polonais.
On le présente comme précurseur du Siècle des Lumières et du droits des femmes[3].
Son ouvrage Religiosae Kiioviensium Cryptae in quibus labyrintum et in eo corpora Heroum atge divorum roxolanitum ex nomine ad oculum demonstrat, paru en 1675, est mis à l’Index librorum prohibitorum le [4].
Bibliographie critique
- Heinrich Bendel, Magister Johannes Herbinius. Ein Gelehrtenleben aus dem XVII. Jahrhundert, Bern und Leipzig, Verlag Ernst Bircher A.-G., 1924.
- Wlodzimierz Kaczorowski, « Johannes Herbinius. Gelehrter, Dichter, Übersetzer », Die Oberschlesische Literaturlandschaft im 17. Jahrhundert, hrsg. von Gerhard Kosellek, Bielefeld, Aisthesis Verl., 2001, p. 329-339.
- Alain Cullière, « Certitude, inquiétude. Deux visions de l’empereur Julien au théâtre », Réécriture des sources biographiques et construction du personnage de théâtre, textes réunis par Nicole Boireau, Jean-Frédéric Chevalier et Pierre Degott, Metz, Université Paul-Verlaine, centre Écritures, coll. Recherches en littérature, 4, 2010, p. 33-68 [analyse de la tragi-comédie De Juliano imperatore apostata, que fit jouer Herbinius à l'École allemande de Stockholm le 4 mai 1668].
Notes et références
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Johannes Herbinius » (voir la liste des auteurs).
Liens externes
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