Joël Bruneau

Joël Bruneau est petit-fils, fils et frère d'agriculteurs^[3]. Il grandit dans l'Indre, dans un petit village près de Valençay, où ses parents vivent encore.

Après un baccalauréat B (économique) obtenu en 1980, Joël Bruneau obtient une licence de droit en 1983 puis le diplôme de Sciences Po Paris en 1985^[3].

En parallèle de ses études et de ses débuts professionnels, Joël Bruneau poursuit une carrière de sportif de haut niveau. Il a en effet été vice-champion de France de cross-country et a remporté Alençon-Médavy, course régionale très réputée, en 1988^[3].

Il est aussi engagé dans le mouvement associatif puisque sa passion pour le sport l'a conduit à exercer pendant de longues années des responsabilités au sein de la Ligue d'athlétisme de Basse-Normandie (dont il a été président puis trésorier)^[3].

Joël Bruneau commence sa carrière en 1987 en tant que collaborateur parlementaire de Jean Royer, ex-ministre et député-maire de Tours^[3], puis assistant parlementaire du député Francis Saint-Ellier^[3].

En 1997, il devient directeur de Cabinet de René Garrec, Président du Conseil régional de Basse-Normandie, puis directeur général des services de la région Basse-Normandie^[4], jusqu'aux élections régionales de 2004.

De 2004 à 2012, Joël Bruneau évolue dans une banque mutualiste en tant qu'assureur(assure 2000) et est notamment responsable du financement des clients institutionnels (collectivités, associations, hôpitaux, bailleurs sociaux, etc.) sur l'ensemble de la Normandie^[5],[3].

En 2008, il est élu président de la fédération Union pour un mouvement populaire (UMP) du Calvados^[4].

À la suite des élections régionales de mars 2010, il est élu conseiller régional en 3^e position^[6] sur la liste du Calvados de la majorité présidentielle^[7], liste régionale menée par Jean-François Le Grand. Il est également désigné dès 2010 président du groupe UMP au Conseil régional de Basse-Normandie^[4].

Joël Bruneau est investi candidat par l'UMP pour les élections législatives de 2012 dans la 1^re circonscription du Calvados^{[8],[9],[10],[11]}. Il arrive en deuxième position au 1^er tour avec 27,39 % puis est battu par le député-maire PS sortant de Caen, Philippe Duron^[12].

En mars 2014, Joël Bruneau mène la liste UMP aux élections municipales de Caen. Avec 30,8 % des voix, il arrive en tête à l'issue du premier tour, devant la liste PS-PRG-PCF-MRC conduite par Philippe Duron, député-maire PS sortant, qui recueille 26,21 % des voix, et la liste UDI-MoDem menée par Sonia de La Provôté qui obtient 18 % des suffrages^[13]. Au deuxième tour, il conduit la liste d'union UMP-UDI-MoDem qui remporte l'élection avec 57,03 % des voix ^{[14],[15],[16],[17],[18],[19]}.

Son projet municipal, intitulé « Réussir Caen, Vraiment », repose sur trois axes : proximité, gestion de bon sens, priorité au développement économique pour l'emploi^[20],[21].

Le 5 avril 2014, Joël Bruneau est élu maire par le conseil municipal de Caen^{[22],[23],[24]}. Le 25 avril 2014, il est élu président de la communauté d'agglomération Caen la Mer (aujourd'hui devenue communauté urbaine) par le conseil communautaire^[25].

Conformément à ce qu'il avait annoncé pendant la campagne des élections municipales au sujet du cumul des mandats^[26], Joël Bruneau démissionne de sa fonction de conseiller régional de Basse-Normandie dès son arrivée à la mairie de Caen^[26],[27].

Dès le premier conseil municipal de la nouvelle majorité, le 14 avril 2014, Joël Bruneau fait voter une baisse des indemnités des élus et des frais de réception^[28].

Le 15 mars 2020, la liste d'union animée par Joël Bruneau est élue dès le premier tour de l'élection municipale (50,8%). Compte tenu de l'épidémie de Covid-19, il n'est élu maire que le samedi 23 mai par le conseil municipal de Caen^[29] dans l'hémicycle de Caen la mer qui permet un strict respect des gestes barrières entre les élus.^{[réf. nécessaire]}

Il déclare en 2022 envisager de quitter LR^[30].

Il annonce, dès 2023, son intention de ne pas briguer un troisième mandat lors des élections municipales de 2026^[31],[32].

Il remporte la première circonscription du Calvados face à Emma Fourreau et démissionne de ses postes de maire de Caen et président de Caen la mer^[33]

• Chevalier de la Légion d'honneur (Décret du 1^er janvier 2016^[38])

Notes