Jean Michéa
Jean Michéa est un ethnologue et explorateur français du XXe siècle, spécialiste des Indiens du Grand-Nord canadien et de l'anthropologie de la technologie[1].
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Biographie
Il mène en 1938-1939 une première expédition chez les Inuits[2] puis de 1945 à 1949 une expédition entre le Yukon et le Mackenzie[3].
Il découvre en 1948 avec Jacques Rousseau les premiers sites archéologiques du lac Payne, situé à égale distance de la baie d'Ungava et de la baie James, première preuve de l'habitation de paléoeskimos dorsétiens à l'intérieur des terres, ce qui contredit les thèses déclarant que ceux-ci n'habitaient qu'en bordure de l'océan Arctique ainsi que sur ses îles[4].
En 1957-1958, il explore les environs de Fort Norman[5]. Il reçoit alors pour cette expédition une médaille de bronze du CNRS[6].
Il a été professeur dans les universités de Québec, chargé de recherche au CNRS, maître de conférences à l'université de Lyon (1962) où il succéda à André Leroi-Gourhan à la chaire d'ethnologie et à Paris-Sorbonne[7].
Publications
- 1949 : Terre stérile, six mois chez les Esquimaux caribous
- 1954 : Écologie humaine de la baie d'Hudson, thèse de doctorat ès Lettres
- 1959 : Les Chitra-gottinéke : essai de monographie d'un groupe athapascan des montagnes, Journal de la Société des Américanistes no 48, p. 197-235.
- 1967 : Esquimaux et Indiens du Grand Nord
- 1968 : Vie et mœurs des Peaux-Rouges
- 1993 : Le Voyageur immobile, préface de Paul-Émile Victor
Film
- 1958 : Tie-cho-ka: Images of the Great North, film silencieux
Notes et références
Bibliographie
- Souvenirs de Jean Michéa recueillis par Rosemonde Dupont, in Le Figaro du 12 janvier 1950, p. 5.