Jean Mercier (1825-1899)
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Jean Théodose Mercier, né le à Nantua (Ain) et mort le à Nantua, est un homme politique français.
| Jean Mercier | |
 Jean Mercier. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Sénateur français | |
| – 14 ans, 10 mois et 25 jours | |
| Élection | 25 janvier 1885 |
| Réélection | 7 janvier 1894 |
| Circonscription | Ain |
| Groupe politique | NI (gauche) |
| Député français | |
| – 13 ans, 2 mois et 26 jours | |
| Réélection | 20 février 1876 14 octobre 1877 21 août 1881 |
| Circonscription | Ain |
| Législature | Ire, IIe et IIIe (Troisième République) |
| Groupe politique | NI (1871-1876) GR (1876-1877) Opportuniste (1877-1885) |
| Prédécesseur | Aristide Tendret |
| Président du Conseil général de l'Ain | |
| – (6 ans) | |
| Prédécesseur | Henri Germain |
| Successeur | Étienne Goujon |
| Maire de Nantua | |
| Conseiller général de l'Ain | |
| – (12 ans) | |
| Circonscription | Canton de Châtillon-de-Michaille |
| Prédécesseur | Auguste Cuaz |
| Successeur | Charles Piquet |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Jean Théodose Mercier |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Nantua (Ain) |
| Date de décès | (à 74 ans) |
| Lieu de décès | Nantua |
| Nationalité |  France |
| Profession | Professeur |
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Carrière
Professeur au collège de Nantua de 1845 à 1848, collaborant dans des journaux républicains puis fait ses études de droit à Paris, où il s'oppose au coup d'État du 2 décembre 1851, ce qui lui vaut un court emprisonnement.
Il revient s'installer comme avocat à Nantua, et devient bâtonnier en 1863. Il est administrateur provisoire de l'arrondissement de Nantua après le , puis maire de Nantua et conseiller général du canton de Châtillon-de-Michaille.
Il se présente une première fois à la députation en janvier 1871 sans parvenir à gagner mais il est élu député de l'Ain le , lors des élections complémentaires après la démission d'Aristide Tendret. Il siège à gauche sans adhérer à un groupe. Il est réélu lors des élections de 1876 et s'inscrit à la Gauche républicaine et fait partie des 363 qui refusent la confiance au gouvernement d'Albert de Broglie. Il conserve son siège jusqu'en 1885, où il est élu au Sénat où il prend place à gauche sans adhérer à un groupe, votant pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement et pour la procédure contre Georges Boulanger. Il meurt en cours de mandat en 1899.
Sources
- « Jean Mercier (1825-1899) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Jean Jolly (dir.), Dictionnaire des parlementaires français, Presses universitaires de France
Liens externes
- Ressources relatives à la vie publique :
