Jean Marsaudon

homme politique français, député gaulliste

Jean Marsaudon, né le à Paris et mort le dans la même ville[1], est un homme politique français. Membre du Rassemblement pour la République puis de l’Union pour un mouvement populaire, il est député de la septième circonscription de l'Essonne, conseiller général du canton de Savigny-sur-Orge et maire de Savigny-sur-Orge.

Jean Marsaudon
Illustration.
Fonctions
Député français

(15 ans, 5 mois et 16 jours)
Élection28 mars 1993
Réélection1er juin 1997
16 juin 2002
17 juin 2007
Circonscription7e de l’Essonne
LégislatureXe, XIe, XIIe et XIIIe (Cinquième République)
Groupe politiqueRPR (1993-2002)
UMP (2002-2008)
PrédécesseurJean-Claude Ramos
SuccesseurFrançoise Briand
Maire de Savigny-sur-Orge

(25 ans, 6 mois et 5 jours)
PrédécesseurMichel Bockelandt
SuccesseurLaurence Spicher-Bernier
Conseiller général de l'Essonne

(10 ans et 20 jours)
CirconscriptionCanton de Savigny-sur-Orge
PrédécesseurMichel Bockelandt
SuccesseurSimone Dussart
Biographie
Nom de naissanceJean Louis Marcel Marsaudon
Date de naissance
Lieu de naissance3e arrondissement de Paris
Date de décès (à 62 ans)
Lieu de décès10e arrondissement de Paris
Nature du décèsLeucémie
NationalitéFrançaise
Parti politiqueRPR puis UMP
ProfessionIngénieur thermicien

Biographie

Origines et vie familiale

Jean Marsaudon est né le à Paris et mort le à Savigny-sur-Orge des suites d’une leucémie[2],[3].

Jean Marsaudon est ingénieur thermicien[4].

Carrière politique

Issu du gaullisme[5], Jean Marsaudon devient conseiller municipal d’opposition le face au maire communiste Michel Bockelandt. Il remporte les élections municipales de 1983 et les élections cantonales partielles le et est élu maire de Savigny-sur-Orge et conseiller général du canton de Savigny-sur-Orge[4]. Il est réélu lors des élections cantonales de 1988 et devient vice-président du Conseil général de l'Essonne. Il remporte ensuite les élections municipales de 1989 puis les élections législatives de 1993 avec 55,29 % des voix contre la députée sortante socialiste Marie-Noëlle Lienemann[6]. Atteint par la règle de cumul des mandats, il abandonne son siège de conseiller général. Il remporte les élections municipales de 1995. Président de la fédération RPR de l’Essonne, en 1997 soutenu par les instances nationales, il s’oppose au président du conseil général de l'Essonne Xavier Dugoin lors des poursuites judiciaires à son encontre[7]. Cette même année, il remporte les élections législatives avec 50,43 % des voix contre Marie-Noëlle Lienemann[8]. Il remporte les élections municipales de 2001 dès le premier tour avec 52,17 % des suffrages[9] puis les élections législatives de 2002 avec 53,72 % des voix[10]. Lors des élections législatives de 2007 il est réélu avec 52,04 % des voix[11] et remporte les élections municipales de 2008 dès le premier tour avec 50,12 % des suffrages[12]. Décédé le , il est remplacé à l’Assemblée nationale par sa suppléante Françoise Briand et à la mairie par sa seconde de liste Laurence Spicher-Bernier. Une avenue porte depuis 2010 son nom dans la commune dont il fut maire[13].

Notes et références

Pour approfondir

Articles connexes

Liens externes

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