Jean-Marie Dubois-Aymé
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Famille | Famille du Bois de Romand-Kaïsaroff (d) |
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Jean-Marie Joseph Aimé Dubois, dit Dubois-Aymé, né à Pont-de-Beauvoisin (Isère) le et mort à Meylan (Isère) le , est un ingénieur des ponts et chaussées.
Jean Marie Joseph Aimé du Boisaymé est le fils de Martin Dubois, contrôleur général des fermes du Roi et des gabelles, directeur général de la ferme royale de Bayonne, administrateur des douanes, et de Marie-Thérèse de Romand.
Élève de l'École polytechnique (X 1796) il fait partie de l'Expédition d'Égypte. Il passe une examen devant Gaspard Monge, au Caire, et est nommé ingénieur des Ponts et Chaussées.
Le , il se rend aux ruines de l'ancienne Héliopolis[1]. Le , avec Villiers du Terrage, il se joint au groupe de privilégiés invités par Bonaparte à se rendre à la Grande Pyramide. En , il est chargé de reconnaître la Vallée de l'Égarement, entre Le Caire et Suez[2]. En , il part avec le Père pour entreprendre le nivellement de la mer Rouge à Suez, et rentre le [3].
Le , il part du Caire pour la Haute-Égypte, sous la conduite de Girard, accompagné de Descotils, Rozière, Dupuis, ingénieurs des mines, Jollois, Villiers du Terrage, Duchanoy, ingénieurs des Ponts et Chaussées, Castex, sculpteur, pour prendre des renseignements sur le commerce, l'agriculture, l'histoire naturelle, les arts et les antiquités, et surtout pour examiner le régime du Nil, depuis la première cataracte, et étudier le système d'irrigation[4].
« Les rapports entre Dubois-Aymé et son supérieur se tendirent bientôt à tel point que le jeune homme provoqua son chef en duel. À titre de sanction, le fautif fut envoyé en exil à Cosséir »[5]. Il dresse le plan de la ville de Cosséir avec Legentil. Il restera à Cosséir (aujourd'hui Al-Qusair[6]), pendant 2 mois environ, jusqu'à ce que Girard l'autorise à rejoindre ses collègues, alors en Thébaïde[7]
À la fin de 1799, avec Jollois, il est envoyé dans le Delta jusqu'à Rosette[8].
De retour en France, il entre dans l'administration des douanes en Italie, puis il est nommé directeur des douanes à Lorient, Nantes et Marseille.
Élu député d'Ille-et-Vilaine en 1831, puis de l'Isère de 1831 à 1835.
Il se retire dans sa propriété de Meylan où il meurt le [9].