Jean-Denis Maillart
Jean Jacques Henri Denis Maillart né le à Paris et mort le à Illiers-l'Évêque (Eure) est un peintre, graveur, illustrateur et décorateur français. Petit-fils de Diogène Maillart
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Père | Roger Maillart (d) |
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Parentèle | Diogène Maillart (grand-père) |
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Biographie
Jeunesse
Jean-Denis Maillart est né le dans le 8e arrondissement de Paris[1]. Ses premiers tableaux et ses dessins de mode sont signés Jean Maillart. En 1939, il a pris comme nom d'artiste Jean-Denis Maillart.
Il est issu d'une famille de peintres par son père, Roger Maillart[2] ainsi que par sa mère, Suzanne Marion[3], mariés à Paris[4].
Il a deux ans lorsque meurt son père[5].
Après sa scolarité au collège Sainte-Croix-de-Neuilly, il a passé son baccalauréat en 1932[6]. Il a été étudiant dans l'atelier d’Émile Renard tout en fréquentant l’École nationale supérieure des beaux-arts dès 1929. Inscrit à l’École le dans l’atelier d'André Devambez, il a préfèré suivre l’enseignement d’Othon Friesz et s'est vu primé pour un portrait, son premier envoi, au Salon des artistes français de 1935[7]. « En peinture, j'ai toujours pensé portrait, dira-t-il plus tard »[réf. souhaitée]. Mais en même temps il voulait aider sa mère et, ayant du gout pour la mode, a utilisé son imagination créatrice en dessinant robes, chapeaux qu'il vendait aux grands couturiers qui sont toujours à l'affut de nouveautés et d'originalité artistique. Être modéliste indépendant l'a familiarisé avec les maisons de couture parisiennes, Jeanne Lanvin, Madame Agnès le recevaient ; grand, mince, distingué, ce bien jeune homme n'en était pas moins féru d'histoire du costume, hantant les bibliothèques. Sa première cliente a été Marguerite Carré, entre elle et lui naquit une amitié à vie[8].
Le , il a épousé Jacqueline Mornand[9], fille de l’homme de lettres Pierre Mornand[10],[11] et de Germaine Mornand née Poidatz. Ensemble ils auront huit enfants[9].
Cette même année, lors du vernissage du 5e Salon portraits contemporains à la galerie de Paris, il a fait la connaissance de la photographe Laure Albin-Guillot, alors au faîte de sa gloire, qui lui a ouvert les portes du Tout-Paris et dont il conservera l’amitié la vie durant[12],[13]. Il leur est arrivé d'exposer ensemble, dans la même galerie et sur le même thème, elle par ses œuvres photographiques encadrées et lui par ses toiles, par exemple « Les Fleurs de Laure Albin-Guillot et de Jean-Denis Maillart »[14],[15],[16].
En 1943, il dessine des publicités — entre autres pour Mellerio dits Meller[17] —, illustre des magazines de mode[18],[19] et réalise des couvertures de roman comme pour La Belle amour de Francis Carco (1952)[20] ou pour Louis-Charles Royer (1952, 1959)[21].
La mode
En septembre 1938, de modéliste indépendant, Madame Jacques, deuxième épouse de Jacques Worth, l'engagea comme modéliste créateur[22] au vu des croquis qu'il lui présenta au 120, Rue du Faubourg-Saint-Honoré, heureuse d'en avoir un masculin. Plein d'enthousiasme dans ce monde de fascinantes couleurs et des plus belles broderies, des plus riches fourrures et tissus rares, il y devint designer en chef, habilla la princesse Faouzia à son mariage avec le Chah d'Iran, Mme Albert Lebrun à l'occasion du voyage officiel de son mari à la cour de Saint-James, la femme de Bảo Đại, Nam Phương... C'était l'âge d’or pour la haute couture parisienne à la fin des années 1930, il participa à la préparation des collections et travailla avec les couturiers de renom[23]. Les modèles conçus et dessinés par Jean-Denis Maillart (1937-39) ont été offerts par la Maison Worth au Victoria and Albert Museum, London. Les maquettes du musée ont été réunies dans un livre : Victoria and Albert Museum, Department of Prints and Drawings and Department of Paintings: accessions 1957-1958[24]. Voir .
À la fermeture de la grande maison, Jean-Denis Maillart entra, démobilisé après la Seconde Guerre mondiale, chez Jean Patou en 1942[25]. Il avait du succès, son style était, là aussi, apprécié et tout semblait devoir continuer mais au moment où la mode lui offrait avantageusement une carrière assurée, il décida, au lieu de devenir couturier, de tenter de vivre de sa peinture qu'il n'avait jamais abandonnée .« De la silhouette de mode à la toile de maitre. Ce jeune et audacieux artiste, vous l'avez peut être connu comme moi dans les salons de ces grandes maisons dont il était le modéliste. » Le Journal 13 03 1943[26]. Quand il exécuta de grands dessins pour servir de fond aux photos de mode de Mme Albin-Guillot qui exposait en décembre 1941, la peinture réclamait en lui son dû au styliste.
La peinture
En effet, l’été 1942, Jean-Denis Maillart s'était installé pour plusieurs mois à la campagne, dans la propriété de ses beaux-parents, avec son épouse, ses trois enfants, son jeune élève et l'ami peintre Luigi Corbellini pour y peindre. Il en résulta une première exposition personnelle de 30 toiles en à la galerie Jean Pascaud au 163, boulevard Haussmann à Paris[27],[28]. Visitant son atelier à cette époque, Paul Valéry lui dédia les lignes suivantes :
« J’ai coutume, ou la manie de dire : le peintre cherche la peinture, parole profonde que je n’ai pas le loisir, peut-être les moyens, d’expliquer, mais je crois, mon cher Denis Maillart, que vous avez trouvé. — Paul Valéry[29] »
En 1943, Jean-Denis Maillart présenta au Salon des Tuileries sa Dame en noir qui lui valut avant la fin de l'exposition, dix commandes de portraits dans la haute société parisienne[30]. Au Salon des Tuileries de 1946 où il a envoyé une Étude pour la danse posée par Renée Jeanmaire (qui deviendra Zizi Jeanmaire), la toile été acquise par le Fonds national d'art contemporain,conservée dans la résidence de l’Assemblée nationale[31],[32]. En 1944, il exposait un autoportrait au Salon des indépendants[33].La carrière démarrait.
Élève
Jean-Denis Maillart, ayant déjà du succès comme peintre, a été, à Paris de 1942 à 1943[34], le professeur de François Morellet ; il lui donnera des cours et lui permettra d'exposer une de ses premières toiles au Salon de Société nationale des beaux-arts[35],[36].
Œuvre
Portraits
Au cours de sa carrière, Jean-Denis Maillart réalise plus de 2 000 toiles : têtes d'enfants, arlequins, paysages, bouquets de fleurs, avec une tendance symboliste plus tardive et plus de 600 portraits, parmi lesquels ceux de personnalités comme le prince Hassan Aziz Hassan et l'impératrice d'Iran Fawsia[37], la dernière sultane turque Neslişah[38], la reine Farida[39], Isa Miranda[40], Barbara[41], Jeanne Moreau[42], Charles Edward Merrill (en), David Rockefeller[43], Bernard et Mirabel Magdelene Kelly, la comtesse de Paris, sa fille la duchesse Diane de Wurtemberg et son époux duc Carl[44], le prince Albert II de Monaco[44] ou le comte Jacques-Rodolphe de Wurstemberger, le baron Hottinguer, la princesse de Bourbon Parme, le duc de Mouchy, d'Harcourt, Paul-Louis Weiller, Louis de Polignac ; à New York, il peint quarante portraits en trois mois en 1957 et soixante en 1961.
Peintures murales
En 1960, La Municipalité de Blonville confie à Jean-Denis Maillart la décoration intérieure de la chapelle Notre-Dame-de-l'Assomption construite en 1954[45],[46], dans laquelle il réalise 13 peintures murales.
Scénographie
Entre 1947 et 1954, Jean Denis Maillart a réalisé un grand nombre des maquettes de costumes et une vingtaine de décors de ballet, de théâtre, de film.
- Paris, Opéra Garnier :
- La Péri, chorégraphie de Serge Lifar, musique de Paul Dukas, 1948[47] ;
- Passion, ballet en un acte, chorégraphie de Serge Lifar, 1950[48] ;
- Printemps à Vienne ballet en 1 acte sur un livret de Harald Lander sur la Symphonie no 2 de Schubert, chorégraphie et mise en scène de Harald Lander, Dansé par Lyane Daydé, 1954[49] ;
- Combat par Lycette Darsonval, 1957, sur une musique de Rafaello de Banfield[50] ;
- La Valse, chorégraphie de Harald Lander, musique de Maurice Ravel, 1958[51].
- Londres, London Festival Ballet :
- Coppélia, chorégraphie d’Harald Lander, musique de Léo Delibes, 1956[52],[53].
- Milan, La Scala :
- La Péri de Serge Lifar, musique de Paul Dukas, 1950[54].
- Paris, théâtre des Champs-Élysées :
- Silk Rapsody, ballet de Jean-Michel Damase et Clarendon, dansé par Liane Daÿdé, [55].
- Opéra de Marseille :
- La Tendre Éléonore, opéra-ballet, mise en scène de Joseph Lazzini, musique de Jean-Michel Damase, Opéra de Marseille, 1952[56].
- Décors et costumes de théâtre :
- Le Prince des neiges de Roger Peyrefitte, Théâtre Hébertot Paris, 1947[57] dont l'édition imprimée de 1947 présente un frontispice de Jean-Denis Maillart[58].
- Borgia, mise en scène de Claude Sainval ; pièce en 3 actes et 4 tableaux de Herman Closson, avec Françoise Christophe... Comédie des Champs-Élysées, Paris, 1947[59].
- La Dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils, avec Edwige Feuillère, Jean-Claude Pascal. Théâtre Sarah-Bernhardt, 1949, avec l'aimable autorisation du Théâtre Hébertot[60].
- Anadyomène, drame en quatre actes, mise en scène de Pierre Valde Texte de Georges Clément. Théâtre Apollo, 1953[61].
- L’Étourdi - Dom Juan Tenorio, drame en 2 actes et 7 tableaux de Zorilla, adaptation et mise en scène de Henry Mary, 1er Festival d'Art Dramatique, Ajaccio, 1954[62].
- Le Ciel de lit, pièce en 3 actes et 6 Tableaux de Jan de Hartog, adaptation française de Colette, Mise scène de Pierre Fresnay, interprétée par Marie Daems et François Périer, Théâtre de la Michodière, Paris, 1953[63].
- Le Prince de papier, comédie en 2 actes et 6 tableaux de Jean Davray, mise en scène de Jacques Charon avec Claudine Coster, Jean-Louis Trintignant, Théâtre Marcel Herrand, Les Mathurins, 1959[64],[65].
- Monsieur de France, comédie en 3 actes de Jacques François, mise en scène de Christian-Gérard Théâtre des Bouffes-Parisiens, 1958[66],[67].
- De doux dingues, texte de Michel André d'après Joseph Carole, mise en scène de Jean Le Poulain , Théâtre Édouard-VII Paris, 1960[68].
- Décor et costumes de film :
- Le Fil à la Patte, mise en scène de Noël-Noël et Guy Lefranc 1954[69].
Décors d'expositions et de festivals
Outre des affiches pour ballet[70], expositions ou festivals[71],[72], Jean-Denis Maillart a également composé des décors pour :
- Floralies internationales de Paris, avril-, au CNIT, Paris La Défense, décoration des 700 m2 du pavillon du rosiériste Georges Delbard[73] : « une présentation originale qui tient à la fois de l’art du jardinier et de l’art dramatique, dans un décor léger et fabuleux signé Jean-Denis Maillart – le peintre pour qui réalité et songe se mêlent dans le même ivoire des siècles – et Bernard Bon, un jeune décorateur de talent »[74].
- La Fée dentelle, exposition organisée par la Fédération nationale des dentelles et broderies au Palais Miramar à Cannes du 1er au dans un décor de Jean-Denis Maillart[75].
- Décor pour le souper de clôture du 7e Festival International du Film à Cannes, le , aux Ambassadeurs et illustration de la couverture du programme de la soirée[76].
- Décor pour le gala de clôture du XVIe Festival du film du Aux Ambassadeurs à Cannes[77].
- Décoration de la Rotonde de l'Opéra Garnier pour la soirée du Cercle Carpeaux deux années de suite les [7],[78] où le décor et les costumes du Divertissement étaient également signés de l'artiste. Et le [79] où il a spécialement composé la couverture du programme[80].
- Décorateur de la Compagnie fermière de Vichy sous la direction de Jean-Pierre Bourgeois, pour la relance de cette ville, Jean-Denis Maillart rénove « La Restauration » (rebaptisé le « Grand café » inauguré le dimanche 30 juin 1985), le pavillon Sévigné, les pavillons du Sporting (tennis et golf) et des Sources. De 1984 à 1985[81].
Bibliophilie
Lithographie
- Le Bateau ivre d’Arthur Rimbaud, 1944[82].
- Arbre, 1 noir/blanc 1/80, 1972.
- Arbre, 2 noir/blanc 1/80, 1972.
- Le Cri, 6 couleurs 1/80, 1973.
- Les Chevaux marins, 4 couleurs 1/80, l973.
Gravure au burin
- Les Trésors du Monde, cinq gravures sur cuivre sur « Les trésors légendaires à la banque moderne » pour le Crédit lyonnais[83].
- Mercure franchissant les grilles, gravure au burin spécialement composée et gravée pour le dixième anniversaire de la Banque française du commerce extérieur[84].
- Les Rois Mages (Los Reyes Magos), planche sur cuivre composée par l'artiste 41,5 × 31,5 cm pour la Banque de Cuba.
Illustrations
Dessins à la plume
Illustration de L'Histoire d'amour de la rose de sable d'Henry de Montherlant pour Opéra, journal de Roger Nimier, l’hebdomadaire du Théâtre, du Cinéma et des Arts. Douze illustrations dont la publication commence dans le numéro du pour s’échelonner jusqu'au [85].
Gouache, aquarelle et mine de plomb
- L'Empreinte du dieu suivi de La Maison dans la dune de Maxence Van der Meersch, 1963 1re et 4e de couverture illustrées couleur, quatre double-pages couleur et 18 dessins en noir hors-texte pleine page[86].
- Missa est, Arthème Fayard, 1951, commentaires et prières de Daniel-Rops, planches photographiques de Laure Albin-Guillot, les culs-de-lampe sont des œuvres originales créées pour ce livre par Jean-Denis Maillart[87].
- Jeu de cartes pour Odiot orfèvre, Paris, dans un coffret « ambrin » dont la transparence dévoile deux visages mystérieux sur fond marbré constituant le dos des cartes, assorti d’un motif en vermeil ornant le dessus de la boite[88],[89].
Expositions
- 1937 : galerie de Paris, 5e Salon Portraits contemporains.
- 1937 : 33e Salon d'automne, Paris.
- 1938 : Salon des artistes français, Portrait de Mgr Petit de Julleville.
- 1938 : Salon d’automne, Portrait de Mme Marcel Rhoté.
- 1940 : Grand Palais, Paris, Salon des artistes français, Portrait de Me Auburtin.
- 1940 : Le Salon, Paris, , Portrait de Laure Albin-Guillot.
- 1940 : galerie Jean Pascaud, 165, boulevard Haussmann, Paris, Variations sur la Mode, Laure Albin-Guillot et Jean-Denis Maillart.
- 1941 : exposition personnelle chez l'artiste, Portrait de Suzy Solidor, Portrait de Mona Goya.
- 1941 : exposition commune chez Laure Albin-Guillot, Paris, 24-, « Fleurs »[90].
- 1943 : Salon national indépendant, Paris, Autoportrait.
- 1942 : galerie Jean Pascaud, Paris.
- 1943 : galerie Charpentier, Paris 11 02, Maxim’s. la Vie familiale.
- 1944 : galerie Charpentier, Paris 04, « Scènes et figures parisiennes », Un dîner chez Maxim’s.
- 1944 : Salon des Tuileries, palais de Tokyo, Paris, La Dame en noir.
- 1943 : galerie des Jacobins, Lyon. Peintures Jean-Denis Maillart/Photographies Laure Albin-Guillot[91].
- 1943 : Salon d’automne, Paris.
- 1945 : atelier de l'artiste, lithographies originales du Bateau ivre d’Arthur Rimbaud.
- 1946 : galerie Charpentier, Paris, La Vie silencieuse.
- Exposition à l’atelier Portrait de Mme Vernier, Jeune fille à la poupée.
- Petit Palais, palais de Tokyo, Salon des Tuileries.
- 1947 : Continental-Savoy, Le Caire, Portrait de Jacques François, une trentaine de toiles parmi lesquelles La Dame en noir, Étude sur fond or, Le Béret flamand, portraits de Jacqueline Malard-Janet, de Jacques Dacqmine, de Lorraine et France Dubonnet. Galerie Lehmann, Alexandrie (la même que celle du Caire).
- Durand-Ruel, Paris, 40 œuvres dont le portrait d’Andrée Clément.
- 1948 : à l’atelier.
- Galerie Lambert, Paris, peintures de Jean-Denis Maillart, photographies de Laure Albin-Guillot.
- Galerie Alex Cazelles, 93, rue de faubourg Saint-Honoré, Paris, Bord de mer, toile acquise par l’État.
- 1954 : hôtel Miramar, Cannes.
- Galerie Allard, Paris, Peintre de la Danse, Association des Amis de la Danse, le Syndicat des décorateurs et maquetteurs.
- 1958 : hôtel Continental, Deauville.
- 1959 : galerie André Weil, Paris, seize toiles dont le portrait de la princesse Phung Yen, Dany Robin et ses enfants, Jeanne Moreau.
- 1959 : galerie Sem, Deauville, 26 toiles récentes dont les portraits de Liane Daÿdé, d’Élina Labourdette, de Robert Fossorier, de François André, Le Gilet jaune, Nicolas au chapeau rond, La petite fille au perroquet, Enfant au chapeau déchiré, Fille aux seins nus.
- Galerie 65, Cannes.
- 1965 : villa Les Sablons, Tourgeville-sur-Mer. Portraits du baron Rodolphe Hottinguer, de la princesse Christina Radziwill, de la vicomtesse de La Barre, de Domitille Marbeau Funck Brentano, de Jeanne Moreau, de Richard Reynard, de Xavier Guerrand-Hermès.
- 1966 : galerie Wyler, Mulhouse, « Peinture et Théâtre », Arlequin accroupi, Pierrot endormi, Arlequin à la barre (dessin).
- 1967 : Biennale azuréenne, Salon International. Mention d’honneur.
- 1968 : galerie Grassin-Champerneaud, Saint-Tropez.
- 1971 : galerie Tallien, Saint-Tropez.
- Ansdell Gallery, Londres.
- Galerie Michel-Ange, Monte-Carlo, « The English Garden » (portrait famille Kelly).
- 1977 : galerie Expo 90, Paris.
- 1978 : maquettes de théâtre, Paris, Livres en Liberté.
- 1978 : château médiéval de Tourrettes-sur-Loup.
- 1979 : maquettes des décors et des costumes de théâtre dans les salons de la Société Paul Ricard, avenue Franklin-D.-Roosevelt, Paris.
- Forum Art Gallery, Monte-Carlo.
- Hôtel de Paris, Monte-Carlo[92],
- Galerie Haas, Vaduz, Liechtensteiner.
- Hôtel Monrepos, Ludwigsburger, Allemagne, les portraits du duc et de la duchesse de Württemberg.
- 1980 : musée des Arts décoratifs, Paris. « La Famille des Portraits », avec le concours des musée du Louvre, musée national d’Art moderne, musée d’Art moderne de la Ville de Paris, musée d’Amiens, musée d’Angers, musée de Belfort, musée de Gray, musée de Menton, musée de Rouen. Portrait de Gilbert Edard (no 189 du catalogue).
- 1981 : galerie de l’Esplanade, Paris, La Défense, Le Nouveau Salon de Paris, invité d’honneur.
- 1981 : galerie Le Triskèle, direction Sophie Babet, Paris.
- 1881 : Grand-Palais, Paris, Salon d’automne, Le Masque de chair.
- 1982 : Grand-Palais, Paris, Salon d’automne.
- 1983 : palais des Fêtes, Vendôme, Art de la Danse. Maquettes de théâtre.
- 1984 : galerie Proscenium, Paris. « Les arlequins vus par… », Brayer, Clavé, Carzou, Clayette, Cocteau, Fini, Louradour, Malclès, Maillart, Wakhévitch.
- 1984 : mairie de 6e arrondissement de Paris. Talents du 6e.
- 1984 : galerie d’Art municipale, Levallois-Perret, 23 toiles.
- 1985 : galerie ROR Volmar, Vichy.
- 1986 : Grand Palais, Paris, 23e Salon du dessin et de la peinture à l’eau, Danseur noir et blanc (gouache), Arlequin (aquarelle sur Japon).
- 1986 : Fontainebleau, salle des fêtes du théâtre, exposition Les Vanités, Le Vainqueur. Exposants : Bernard Buffet, Chapelain-Midy, Jean Commère, Verlinde…
- 1986 : 4e Salon artistique du Lys organisé par l'Association artistique du Lys, salons de la préfecture de Seine-et Marne, Melun.
- 1988 : Salon artistique du Lys, préfecture de Seine-et Marne, Melun, Je est un autre, reproduit en p. 46 du catalogue.
- Grand-Palais, Paris, Salon d’automne.
- 1992 : « Les Maillart », galerie Maltier-Vercher, Paris.
- 1993 : galerie Athéna, Saint-Tropez.
- 1998 : 44e Salon d’automne, Artistes indépendants de Basse-Normandie. Invité d’honneur.
Distinction
Médaille de vermeil attribuée par la mairie de Paris en 1982 pour l’ensemble de son œuvre et son rayonnement culturel à l’étranger[93],[94].
Collections publiques
- Portrait de la Comtesse Annie Penteado, musée d'Art de São Paulo, Brésil[95].
- Portrait de Suzy Solidor, musée du château Grimaldi, Cagnes-sur-Mer, donation par elle en 1973[96].
- Portrait de Jean-Claude Pascal[97], musée d'Argenton-sur-Creuse.
- Portrait de Charles E. Merrill, catalogué dans les collections des sept musées de la Vallée Pionnière du Massachusetts, Mead Art Museum[98].
- Dessin au lavis de la robe noire conçue pour Edwige Feuillère dans l'Acte IV de la Dame aux Camélias, (1951). Théâtre du Costume, Londres[99].
- 67 dessins de figurines qu'il a exécutés chez Worth - conservées à Londres au Victoria and Albert Museum - dont la robe intitulée Imprudence[100] qui est un modèle créé par Jean-Denis Maillart en 1939 à la demande de Jacques Worth pour la sortie de son parfum du même nom.
- Le Vainqueur, musée de Fontainebleau.
- Portrait du général Augustin Guillaume, Musée Muséum départemental des Hautes-Alpes, Gap.
Achats de l’État
- Symphonie fantastique, trois panneaux décoratifs destinés au Conservatoire national de musique, (CNSM).
- Étude pour la danse, huile sur toile, 1944 exposée à l’Assemblée nationale.
- Œillets dans un pichet d’étain, toile enregistrée au FNAC Fonds national d’Art contemporain.
- Paysage, 1958[101] exposé au Sénat
- Fleurs, 1949[102].
- Arlequin à la guitare, 1953[103].
Acquisitions de la Bibliothèque nationale de France
- 95 maquettes de décor et costumes de théâtre.
Appréciations
Bertrand Duplessis estime que c'est l'art du portrait de Maillart qui « marqua le plus son époque » et rapporte un propos du peintre sur sa fascination pour le visage humain qu'il s'applique à « écrire »[104]. Ceci dans son intégrité comme l'affirme Jean-François Noël et à contre-courant du « jeu des grandes destructions de l’art contemporain, où les visages et les corps humains sont déchiquetés, morcelés, insultés »[105].
Publications
- Yves Mourousi, « Les Peintres de la fête », La Fête à Paris, no 20, , p. 3.
- Fresques. Blonville sur Mer, Paris, Arts et Mémoires, 2016, 70 p. Bilingue français anglais. Préface du R.P. Riquet, (ISBN 978-2-9552621-0-8).
- Esquisse d'un portrait de Laure Albin-Guillot (préf. Paul Guth), Paris, Arts et Mémoires, , 99 p. (ISBN 978-2-9552621-1-5, présentation en ligne).
- Napoléon III ou le Mécénat d'État, conférence prononcée au Grand Casino de Vichy le [106].
- Portraits, In 8°, 185 p. dont 85 reproductions noir et couleur, Arts et Mémoires, 2019. — À la fois, livre d’art, de souvenirs et d’anecdotes que le peintre se plaisait à raconter à ses visiteurs..
- Sa Vie, son œuvre par lui-même, autobiographie, 1 vol. (316 p.) : ill. en coul. ; 24 cm, Paris : Éditions Arts et mémoires, DL 2021. (ISBN 978-2-9571034-1-6)
Annexes
Bibliographie
- « La Chapelle Maillart », par Martine Sautory. Revue « La Vie ». 12 au no 3489.
- « Les Gènes du Talent », par François Billaut[107].
- « Quand "les grands" se font tirer le portrait », par Yves Gérard[44].
- « La Duchesse Diane au milieu des artistes », par Maurice Zalewski[108].
- « Le Vernissage de Jean-Denis Maillart »[109].
- « De la Silhouette de mode à la toile de Maitre »[26].
- « Nos Peintres », d’Alfred Edwards[110].
- « Jeunes Artistes », dans le bimensuel Plaisir de France, double-page illustrée de six photoraphies de Laure Albin-Guillot prises dans l’atelier de l'artiste[111].
- Pierre Moirignot et Hamadi Cherif, Jean-Denis Maillart, Expo 90, .
- « VIIe Festival International du Film », Le Monde Illustré, Unifrance, 1951[112].
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- [vidéo] Visite de la chapelle Notre-Dame de Blonville-sur-Mer sur YouTube.