Jéhan d'Uzès

Jéhan^[1], parfois Jean^[2], est le fils du vicomte d'Uzès, Robert II^[1],[2]. Albiousse (1887)indique qu'il est le neveu de Jean II Le Meingre, dit Boucicaut (1366-1421), maréchal de France (1391), qui lui aurait donné son prénom^[3].

Son père mourant vers 1430, il lui succède à la tête de la vicomté.

Bertrand III de Cadoène, évêque d'Uzès, cherche à obtenir l'hommage du vicomte et de son frère, Eléazar^[3]. En raison de leur position de co-seigneur et détenteur de la viguerie d'Uzès, et désormais vicomte, cet acte est considéré comme humiliant^[4]. L'évêque menace d'excommunication les seigneurs^[3]. Ces derniers consentent à faire hommage à l'évêque et au prévôt de la cathédrale Saint-Theodorit, Guilhaume Philibert, le 29 octobre 1437 (Chartrier d'Uzès, Cotté numéro X)^[4]. L'acte est à nouveau reproduit en 1449^[4] (Chartrier d'Uzès, Cotté numéro XII).

En avril 1439, il fait partie des seigneurs qui se rendent auprès du roi Charles VII, lors des états généraux du Puy^[5]. Albiousse (1887) indiquait, que selon des lettres patentes, il aurait été fait conseiller du roi^[5].

Jéhan d'Uzès épouse, vers 1460^[6], Anne de Brancas ( de Brancaz) († v. 1484)^[7],[2]. Elle est la fille de Benfile de Brancas (de Brancacio), un seigneur napolitain appartenant au parti d'Anjou^[7].

Ils ont une fille Simone/Symone^[7],[2]. Cette dernière épouse en premières noces, Jean Guérin de Châteauneuf, baron du Tournel, puis en secondes, Jacques I^er de Crussol^[7],[8].

Jéhan d'Uzès meurt le 14 février 1475^[9],[2]. Avec lui s'éteint la descendance mâle de la branche des seigneurs d'Uzès détenant la vicomté^[10]. Sa fille hérite du titre et ses époux auront l'obligation de relever le nom et les armes des vicomtes d'Uzès^[11].