Henri Petitjean Roget
Marie Magloire François Henry Petitjean Roget est un magistrat et avocat français, né le à Metz et mort le 10 mars 1924 à La Flèche.
Bâtonnier Ordre des avocats de Clermont-Ferrand | |
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Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance | Marie Magloire François Henry Petitjean Roget |
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Enfant | Maurice Petitjean Roget (d) |
Biographie
Fils d'Ambroise Marie Louis Petitjean Roget, avocat, et de Marie Louise Françoise Élisabeth Mathey, Marie Magloire François Henry Petitjean-Roget nait le au domicile de ses père et mère situé à Metz[1].
Il épouse, en premières noces, le 24 janvier 1866, à Stiring-Wendel, Marie Joséphine Mathilde Lang (1843-1880[2]), fille d'Étienne Adolphe Lang (1802-1878), directeur de forges et maire de Stiring-Wendel, chevalier de la Légion d'Honneur[3], et de Joséphine Catherine Victorine de Jacob de la Cottière, avec laquelle il aura :
- Ambroise Marie Joseph Maurice (1867-...), colonel d'infanterie, commandeur de la Légion d'Honneur[4], qui épousera, en 1901, Marie Jeanne Élisabeth Lacaze,
- Marie Thérèse (1872[5]-1963[6]), qui épousera le colonel, Émile Charles Gustave Appert (1865-1952), commandeur de la Légion d'Honneur[7],
- Marguerite Marie (1874[8]-1966[9]), qui épousera le général de division, Lucien Léon Mordacq (1860-1926), grand-croix de la Légion d'Honneur[10],
- Marie Charles Joseph Albert (1876[11]-1914[12]), mort pour la France, qui épousera, en 1903, Jeanne Marie Andrée Danglade.
Il épouse, en secondes noces, le , à Paris, Berthe Marie Adèle Champollion (1846-...), fille de Jean François Champollion et d'Idalie Mélanie Boutet[13].
Carrière juridique
Dans la magistrature
Après des études de droit, il embrasse la carrière d'avocat[14].
Le , il est nommé juge suppléant au tribunal de Metz[15].
Substitut du procureur près le tribunal de Sarreguemines, le [15], il est nommé, le , à Châteauroux[16],[15].
Il est nommé procureur de la République près le tribunal de première instance de Privas, le , en remplacement de Monsieur Moulin, nommé président[17].
Le , il est nommé à Clermont-Ferrand, en remplacement de Monsieur Baile, nommé procureur de la République près le siège de Saint-Quentin.
Il est nommé, par décret présidentiel du , procureur de la République près le tribunal de première instance d'Annecy, en remplacement de Monsieur Lauth, lui-même nommé procureur de la république à Toulon[18]. Refusant cette dernière nomination[19], il demande à se faire inscrire au barreau de Clermont-Ferrand[20].
Il semble que cette mutation soit liée à ses prises de position, assez peu républicaines, quant à la crise du 16 mai 1877[21].
Dans l'avocature
Il est élu bâtonnier de l'ordre des avocats du barreau de Clermont-Ferrand :
- le [22], faisant suite à Félix Chaudessolle,
- le [23].
Il est élu membre du conseil de l'ordre des avocats du barreau de Clermont-Ferrand :
Engagement
Il adhère, en 1880, avec, pour le tribunal de Clermont-Ferrand, Félix Chaudessolle, bâtonnier, Victor Astaix, ancien bâtonnier, Gabriel l'Ebraly, membre du conseil général et ancien député, Antoine-Maurice Eymard, ancien député, E. Cohadon, Charles Lucien Lecoq, Bastide, E. Bellier, A. Pourcher, J. Bayle, A. Marchebœuf, Madud-Dulac, Maurice Féron et E. Tixier, à la consultation d'Edmond Rousse, avocat à la cour d'appel de Paris, sur la légalité des décrets du 29 mars 1880 portant notamment expulsion des jésuites du territoire français et soumettant l'existence de certaines congrégations à autorisation[30].