Henri Mazel
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Naissance | |
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Décès | (à 83 ans) 18e arrondissement de Paris |
Nom de naissance | Jean François Henri Mazel |
Nationalité | |
Activités | |
Fratrie | Élie Mazel (d) ![]() |
Distinctions |
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Henri Mazel, né à Nîmes le [1] et mort à Paris 18e le [2],[3], est un journaliste, auteur dramatique et fonctionnaire français.
Personnalité encore peu connue, Henri Mazel, fait ses études de droit à Montpellier.
Poète proche des symbolistes, il tient pendant trente-cinq ans la chronique des questions sociales au Mercure de France.
En , il fonde une importante revue mensuelle de littérature, L'Ermitage, qu'il dirige jusqu'en décembre 1895.
Durant six ans, il anime cette revue aux côtés de René Boylesve, Stuart Merrill et Hugues Rebell, où il publie notamment Georges Fourest, Adolphe Retté et André Gide, lequel provoque son éviction et le fait remplacer par Édouard Ducoté rejoint par Remy de Gourmont[4].
Il est nommé sous-chef du bureau du personnel de l’inscription maritime en 1913, puis devient pendant la Première Guerre mondiale chef du bureau de la réglementation de la flotte commerciale. Dans son ouvrage intitulé La nouvelle cité de France. Réorganisation nationale d’après-guerre (1917), il livre plusieurs chapitres sur la réforme nécessaire des écoles ouvrant à la haute administration, anticipant la création de l'E.N.A.[5].
Il élabore la théorie du théâtre idéaliste et écrit lui-même plusieurs drames.
Il a laissé un volume de souvenirs sur le mouvement symboliste.
Henri avait un frère médecin, Élie, qui produisit entre autres des études régionalistes.