Henri Douxami

Il est le fils de Pierre Douxami (1848-1931), praticien et de Marie Deschamps. Élève du lycée de Laval, il est reçu à l'École normale supérieure^[1] à dix-sept ans, il est agrégé de sciences naturelles^[2] à 22 ans, boursier d'État à la faculté des sciences de Lyon. Il a commencé sa carrière de géologue pétrographe par de nombreuses études sur les terrains du Dauphiné, de la Savoie et de la Suisse occidentale. Il est docteur es sciences de l'université de Lyon en 1896^[3], professeur de lycée et à l'École centrale de Lyon de 1896 à 1901.

Professeur de géologie et de minéralogie à l'université de Lille et directeur des études à l'Institut industriel du Nord (École centrale de Lille) de 1902 à 1913, il est devenu président de la Société géologique du Nord^[4].

Henri Douxami était le frère de Marcel Douxami (1879-1929)^[5],[6], ingénieur chimiste et directeur de la Compagnie des mines de La Lucette, mort dans l'incendie d'une galerie de sa mine le 29 janvier 1929. Au début de la Première Guerre mondiale, alors que la demande d'antimoine est en forte croissance, pour les débouchés militaires, la Compagnie des mines de La Lucette lui confie une étude sur les minerais d'antimoine de la région du Khéneg, en Algérie, qui permettra de déboucher sur l'ouverture de mines importantes.

Son autre frère est Ferdinand Douxami (1874-1925)^[7], lieutenant de vaisseau.

• Lille et la Région du Nord' (ouvrage collectif)
• La vallée moyenne du Rhône à travers le Jura méridional
• Les tremblements de terre ou séisme dans la région du Nord de la France
• Les Minerais de la Lucette, près Genest (Mayenne)
• "Note sur les terrains tertiaires du plateau des Déserts (1898)
• Une Excursion à Mégevette
• Végétaux fossiles de la molasse de Bonneville
• Projet de reprise du filon Georges lié au programme de marche générale