Hôtel International (Vichy)
L’ancien hôtel International est un ancien hôtel de Vichy, dans le département de l’Allier. Construit en 1902, il est chronologiquement le premier palace de Vichy[1].
| Type | |
|---|---|
| Architecte | Paul Martin |
| Construction | 1902 |
| Propriétaire | Propriété privée |
| Pays | France |
|---|---|
| Commune | Vichy |
| Coordonnées |
|---|
L’International a depuis été inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, avec l’hôtel des Ambassadeurs et l’Hôtel du Parc[2].
Histoire
Les plans de l’International sont dessinés en 1902 par l’architecte Paul Martin, sur l’emplacement de l’ancien Hôtel de Bordeaux. Son propriétaire, le riche Léon Soalhat, souhaite un palace ultra-moderne et une « véritable innovation » pour Vichy[1].
Lors de la Première Guerre mondiale, l’International est réquisitionné comme hôpital militaire, devenant ainsi l'hôpital temporaire numéro 44[3]. Le 14 octobre 1918, il est repris par l'armée américaine pour servir d'hôpital général américain[4]. Léon Soalhat réussit à obtenir une autorisation de la part du médecin-chef pour poursuivre ses travaux[5].
En 1925, l’International est cédé à une banque de Paris. L’aile droite est surélevée de cinq étages et l’hôtel accueille désormais trois cent chambres[1].
L’International est choisi sous l'Occupation pour accueillir une partie du gouvernement de Philippe Pétain[6]. Il abrite notamment le secrétariat d’État à la Guerre et la Légion française des combattants[7],[8]. Les premiers étages sont occupés par les services secrets[9], tandis que le tout dernier est réservé à l'administration fiscale[10].
À la Libération, l’International est repris par les forces alliées. Le Waffen-SS Joannès Tomasi y aurait été longuement torturé[11]. Le palace devient en 1945 le Centre thermal des prisonniers et déportés[3], avant d'être définitivement transformé en résidence privée[5].
Description
L'International est construit suivant un plan en forme de U, légèrement incliné sur la droite. Il est composé de six étages, accessibles par une entrée en cul-de-four[5].
Le centre est occupé par un jardin intérieur de style italien. L'architecte souhaitait s'inspirer de la loggia de la Renaissance[1].
