À partir de 1926, il expose aux Salons des Tuileries. Le financier Octave Homberg lui commande en 1927 quatre sculptures monumentales pour décorer le hall de l'immeuble de la Société financière française et coloniale (SFFC), au 34 rue Pasquier à Paris. Il mettra deux ans à sculpter les quatre allégories des colonies : L'Afrique noire, L'Indochine, L'Afrique du Nord, et Les Antilles, en marbres polychromes et en bronze, mesurant près de 2 m de hauteur[2]. La façade de cet immeuble (société Unicrédit Group) a conservé sept bas-reliefs allégoriques représentant : un chameau, un éléphant, un crocodile, un requin, un tigre, une gazelle et un serpent. C'est à cette époque qu'il réalise dans un matériau nouveau, le Lap, des bas-reliefs destinés à la décoration de façades parisiennes de 1927 à 1929.
Pour l'Exposition coloniale de 1931, il sculpte principalement la Fontaine des lions du palais de l'AOF (le lion et la lionne surmontés d'un vautour aux ailes déployées) et la décoration du pavillon de la SFFC.
En 1935, il participe à la décoration du paquebot Normandie, réalisant quatre bas-reliefs représentant les gloires de la Normandie. De 1933 à 1936 est bâtie en périphérie de Paris la nouvelle église du Sacré-Cœur de Gentilly, pour la Cité universitaire. Il réalise toutes les sculptures, en pierre, ainsi que les quatre anges de bronze du clocher. À l'intérieur de l'église, on peut également découvrir sa sculpture du Sacré-Cœur.
L'Auroch, pierre, Pergola de la Douce France, Étampes (1925) : grand prix collectif international d'architecture[20]
Le Saint Graal, pierre, Pergola de la Douce France, Étampes (1925) : grand prix collectif international d'architecture[21]
Figures diverses, série bas-reliefs polychromes, pierre et encaustique, provenant de la brasserie du café du Dôme, 1924, collections particulières[réf. nécessaire]
Armoiries de la ville de Vincennes, pierre, 1933, hôtel de ville, rue de Fontenay, Vincennes
Le Champagne, bas-relief en pierre peinte, collection particulière[réf. nécessaire]
L'Indochine, buste en plomb, collection particulière[24]
L'Indochine, 1927, sculpture polychrome en marbre et bronze, collection particulière[25]
L'Afrique du Nord, 1927, sculpture polychrome en marbre et bronze, collection particulière[26]
Les Antilles, 1927, sculpture polychrome en marbre et bronze, collection particulière[27]
Dromadaire, bas-relief, pierre, 1929, façade du 34, rue Pasquier, Paris[28]
Éléphant d'Afrique, bas-relief, pierre, 1929, façade du 34, rue Pasquier, Paris[29]
Crocodile, bas-relief, pierre, 1929, façade du 34, rue Pasquier, Paris[30]
Requin, bas-relief, pierre, 1929, façade du 34, rue Pasquier, Paris[31]
Tigre, bas-relief, pierre, 1929, façade du 34, rue Pasquier, Paris[32]
Antilope, bas-relief, pierre, 1929, façade du 34, rue Pasquier (donne sur la rue de Mathurins), Paris[33]
Pêcheur de morue de Saint-Pierre-et-Miquelon, bas-relief, pierre, 1929, façade du 34, rue Pasquier (donne sur la rue de Mathurins), Paris[34]
La Normandie maritime légendaire : La saga d'Erik le Rouge au Groenland, bas-relief, pierre de Cruchaud, 1935, pour le paquebot Normandie, démonté en 1942, collection particulière[réf. nécessaire]
La Normandie maritime légendaire : Les Normands en Sicile, bas-relief, pierre de Cruchaud, 1935, pour le paquebot Normandie, démonté en 1942, collection particulière[réf. nécessaire]
La Normandie maritime légendaire : Odin Freya entraînant les drakkars sur la Seine, bas-relief, pierre de Cruchaud, 1935, pour le paquebot Normandie, démonté en 1942, collection particulière[35]
La République, monument commémoratif, 1945, Sèvres (remplace une œuvre de 1881)
Sergent Jules Bobillot, statue en pierre, place Paul-Verlaine, traversée par la rue Bobillot, Paris 13e, remplaçant statue en bronze détruite pendant la Seconde Guerre mondiale[55]
Le Maréchal Joffre, bronze, 1952, Palaiseau, École Polytechnique[56]
Christ en croix - Calvaire des Marins, monument aux morts, rue de la Tour d'Odre, Boulogne-sur-Mer, Christ en bronze, 1947[65]
Monument aux héros des Chemins de fer, bas-relief, largeur : 4 m, hauteur : 2 m. Direction de la SNCF, 86, rue Saint-Lazare, Paris, bronze, 1946-1948, réérigé dans la rue du Départ[66]