Maison de Genève
La maison de Genève, ou Géroldiens (nom donné par certains généalogistes en raison de son premier ancêtre Gérold), est une puissante famille seigneuriale apparue vers le début du XIe siècle et détenant le titre comtal de Genève, comes gebennensis. La famille, rivale de la maison de Savoie, domine le comté de Genève jusqu'à son extinction en ligne masculine en 1394.
Genève (de) | |
![]() Armes modernes. | |
Blasonnement | Blason définitif à partir de Amédée II D'or à quatre points équipolés d'azur |
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Devise | APTE NON ARCTE (« Justement mais non étroitement. »). |
Branches |
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Période | début XIe siècle-XVe siècle |
Pays ou province d’origine | Comté de Genève |
Charges | Comtes |
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Histoire
Origines
Les premières mentions du titre de comte de Genève remontent à 1001-1002[1],[2],[3], avec la mention dans un acte d'un certain comte Manassès[4]. Cet officier du dernier roi de Bourgogne, Rodolphe III est mentionné et attesté dans sa titulature « Ego in Dei nomine Manasse comes » sur le comté de Genève[5]. Toutefois, si l'apparition, d'après les mentions, de la famille de Genève remonte à cette même période[1],[6],[7], aucun lien de parenté n'est avancé[8]. Le premier membre de la famille reste un certain Gérold ou Giraud, vers le milieu du XIe siècle[7],[8] (1032[9]). Ce Gérold semble soit un petit-neveu de Rodolphe III, dernier roi de Bourgogne[7], soit en tout cas un descendant des Rodolphiens par les femmes[10], toutefois son père est inconnu[3]. Cette famille émerge au début de l'an mil quasiment au même moment que les autres grandes familles comtales, de ce que les historiens nomment le Rhône moyen, dans l'ancien royaume de Bourgogne, avec les Humbertiens futurs Savoie, les Guigonides ou d'Albon, qui prendront le titre de « Dauphin », les Valence ou encore les Forez[6].
La famille semble descendre de hauts fonctionnaires carolingiens, possédant des droits dans la cité de Genève et de part et d'autre du lac Léman[8]. Leurs possessions s'étendent sur un territoire compris dans la partie sud du Rhône, entre Genève et la ville de Seyssel, située à l'Ouest[10]. Il s'agit donc de la Semine, de l'Albanais, les rives du lac d'Annecy, de la vallée de Thônes (hautes vallées alpines de Manigod, Nom, Borne), la région de La Roche (plateau de la Borne ou des Bornes) et la vallée de Chamonix[10]. Pour certains auteurs, la signature à Seyssel d'un traité en 1124 laisse supposer que les Genève disposent de droit sur le pays de Gex, dont les nobles seraient les vassaux[10]. D'autres terres sont acquises au cours des siècles suivants. Le comte Gérold aurait pour frère Conon Ier, évêque de Maurienne, et pourrait par ailleurs être apparenté à l'évêque de Genève, Giraud ou Gérold (v. 988)[2],[11].
En 1032, le comte Gérold semble s'opposer à l'empereur Conrad II le Salique, lorsque ce dernier souhaite obtenir les droits du royaume de Bourgogne[11]. Si l'Empereur est soutenu par une partie de la noblesse locale, le comte de Genève défend le parti adverse[11]. L'Empereur obtient gain de cause et se fait couronner à Genève le [11]. Le comte Giraud épouse Thetberge de Rheinfelden, veuve de Louis Ier de Faucigny[8].
Relation avec la cité de Genève
Le comte Aymon Ier de Genève, petit-fils de Giraud, domine le comté de Genève durant son règne, toutefois son pouvoir sur la cité de Genève est remis en cause[8],[12]. En effet, le pouvoir comtal à cette période rivalise avec les ecclésiastiques pour les nominations religieuses[12]. Le comte de Genève doit alors s'opposer à l'évêques de la cité, Humbert de Grammont[8],[12]. Ce dernier finit par excommunier le comte et lui imposer le traité de Seyssel de 1124[8],[12]. Ce traité prévoit en effet l'abandon des prétentions temporelles du comte sur la ville de Genève au profit de l'évêque[8],[12]. Le comte ne garde plus que le château du Bourg-de-Four[12]. Il obtient en contrepartie certains droits et biens de l'évêque dans le comté[12].
Rivalités avec la maison de Savoie
Disparition de la famille de Genève
La famille de Genève s'éteint avec la mort de Robert, le , dernier comte et connu sous le nom papal de Clément VII[13]. Entre 1401-1402 et 1424, le comte Amédée VIII de Savoie obtient le rachat des droits sur l'héritage des Genève à l'ensemble des prétendants[7],[13]. Le comté de Genève devient l'apanage pour les cadets de la maison de Savoie[7].
Généalogie et branches de la famille
Généalogie
- Gérold ou Giraud († vers 1080) mentionné en 1032[14],[15],[16],[9]
- marié à Giséle (de Bourgogne ?)[17]
- Conon († vers 1080)[18]
- Jeanne de Genève (v. 1050 - v.1095), femme du comte Amédée II de Maurienne
- marié à Thetberge ou Thietburge de Rheinfelden
- Aymon Ier (v. 1070 - 1128) marié à Ida de Faucigny[18],[16]
- Gérold II de Genève (1095 - 1154)
- Lecerina/Lacérina de Genève (1096 - 1140), qui épouse Guillaume-Hugues II, seigneur de Montélimar (alias Guillaume-Hugues de Royans, seigneur de Monteil, issu de la famille d'Adhémar)
- Amédée Ier († 1178) marié à Mathilde de Cuiseaux
- marié à Mathilde de Cuiseaux
- Guillaume Ier (1132 - 1195)[14],[18],[16]
- marié à Agnès de Savoie
- Humbert († avant 1225)[14],[16]
- marié à ?
- Pierre marié à Mathilde, la fille du seigneur anglais Walther de Lacy
- Ebal
- Alix mariée à Rodolphe de Grésier, fils de Rodolphe de Faucigny et chef de la famille des Faucigny-Lucinge
- Béatrice-Marguerite marié à Thomas Ier de Savoie[19]
- Amédée II (? - ) marié à Agnès de Chalon[14],[16]
- Hugues (?-1365)
- marié à Isabelle d'Anthon[20]
- dont Aimon († 1369)
- marié à Éléonore de Joinville, dame de Gex
- Jeanne (vivante en 1309) mariée à Guichard VI d'Albon, dit le Grand, seigneur de Beaujeu
- Guillaume III (v.1280-1320) marié à Agnès de Savoie[14],[16]
- Amédée III (vers 1300-1367) marié à Mathilde d'Auvergne dite « Mahaut d'Auvergne », dite aussi « de Boulogne »[14],[16]
- Aymon III († 1367)[14],[16]
- Amédée IV († 1369)[14],[16]
- Jean († 1370)[14],[16]
- Pierre († 1392)[14],[16] marié à Marguerite de Joinville, héritière du comté de Vaudémont
- Robert ou Clément VII († 1394)[14],[16] évêque de Thérouanne (1353-1368), puis évêque de Cambrai (1368-1378), cardinal en par Grégoire XI, puis pape d'Avignon (1378-1394)
- Marie, mariée à Jean II de Chalon-Arlay (meurt en 1362), puis en secondes noces, en 1366, Humbert VI de Thoire
- Louise, mariée à Guillaume IV Le Sage
- Jeanne, mariée à Raymond V des Baux, prince d'Orange
- Yolande, mariée à Aymeri VI, vicomte de Narbonne
- Blanche, mariée à Hugues II de Chalon-Arlay
- Catherine, mariée à Amédée de Savoie-Achaïe, prince d'Achaïe
- Agnès, religieuse
- Amédée III (vers 1300-1367) marié à Mathilde d'Auvergne dite « Mahaut d'Auvergne », dite aussi « de Boulogne »[14],[16]
- Amédée de Genève, évêque de Toul (de 1320 à 1330).
- marié à Isabelle d'Anthon[20]
- Hugues (?-1365)
- Guy de Genève
- Jean de Genève, prieur de Nantua et évêque de Valence (1283-1297)[21].
- Marguerite de Genève (1266-1322)
- Amédée II (? - ) marié à Agnès de Chalon[14],[16]
- Henri de Genève (1230-1273)
- Aimon de Genève, chantre au chapitre de Genève
- Amédée de Genève, évêque de Die
- Robert de Genève, chanoine de Vienne, évêque de Genève (1276-1287)
- Guillaume de Genève
- Guigue de Genève
- Agathe, abbesse de Mont
- Humbert († avant 1225)[14],[16]
- marié à Béatrice (de Faucigny ?)
- Amédée de Genève, évêque de Maurienne
- Aimon, chanoine de Genève
- Guillaume II († 1252)[14],[16] marié à Alice de La Tour du Pin
- Rodolphe ou Raoul (1220 - 1265) marié à Marie de La Tour du Pin
- Aymon II (? - )[14],[16]
- marié à Agnès de Montfaucon
- Constance de Moncade, vicomtesse de Marsan
- Jeanne de Genève, marié à Philippe de Vienne
- Agathe de Genève (†1302), marié à Jean de Vienne
- Aymon II (? - )[14],[16]
- Rodolphe ou Raoul (1220 - 1265) marié à Marie de La Tour du Pin
- Béatrix (?) mariée à Ebal IV de Grandson
- marié à Agnès de Savoie
- Guillaume Ier (1132 - 1195)[14],[18],[16]
- marié à (Béatrix ?) de Domène
- Comtesson ou « la comtesse » de Genève (1155-?), qui épouse Henri Ier de Faucigny[22],[23]
- Amédée Ier de Gex (?-1210-11), branche de la famille de Gex[24] ;
- Amédée II de Gex
- marié à Mathilde de Cuiseaux
- Aymon Ier (v. 1070 - 1128) marié à Ida de Faucigny[18],[16]
- marié à Giséle (de Bourgogne ?)[17]
Le généalogiste bugiste, Samuel Guichenon, publie, dans son ouvrage Histoire généalogique de la royale maison de Savoie en 1660, une table généalogique des familles illustres dont la famille de Genève, mentionnant la généalogie suivante[25], qui n'a à ce jour pas été confirmée par des traces :
- 880 (?) : Ratbert (870/880 - † 901) ;
- 931 (?) : Albitius (900 - † 931/932), son fils, comte de Genève ;
- (?) : Conrad (930 - † vers 963), son fils, comte de Genève ;
- v. 963-974 (?) : Robert († 974), son fils, comte de Genève, mentionné comme bienfaiteur de l'église/du prieuré de Peillonnex, alors que la charte daterait de 1012[26]. Aurait eu deux fils Conrad et Albert
- 974-1001 (?) : Albert de Genève, son fils, comte de Genève qui a épousé Eldegard
- 1004 (?) : Renaud, comte de Genève
- 1016 (?) : Aymon, comte de Genève, époux de Berthe de Flandres, fille du comte Baudoin
- 1034 : Gérold, comte de Genève, épouse Gisèle nièce du roi Rodolphe III de Bourgogne dont il a eu Robert, Jeanne de Genève et Gérold
- v. 1060 : Robert, comte de Genève, son fils. Mort sans postérité
- v. 1080 : Gérold ou Gérard, comte de Genève, son frère qui a épousé de Thetberge
Branches cadettes
- Famille de Gex, début avec Amédée de Genève dit de Gex, fils cadet du comte Amédée Ier[7].
- Maison de Faucigny est parfois considérée, par certains auteurs, comme une branche cadette. Toutefois, les historiens contemporains récusent cette affirmation et ne retiennent que le lien de vassalité des Faucigny envers les Genève, comme par exemple Nicolas Carrier et Matthieu de La Corbière[27].
Branche bâtarde des Genève-Lullin
Histoire
Le comte Guillaume III a un fils illégitime, Pierre[28],[29],[30]. Ce dernier serait à l'origine de la branche cadette des Genève-Lullin, puis des rameaux des Genève-Boringe et de Cursinges[28],[29],[31].
Pierre de Genève épouse Catherine de Ternier[31], dont un fils, Thomas[31], créé, en 1380, chevalier de l'ordre de l'Annonciade par le comte Amédée VII[32],[33].
Thomas épouse Guillemette de Fernay[31], héritière des derniers seigneurs de Lullin, qui apporte notamment la baronnie de Lullin (érigée en marquisat en 1597)[34] et la seigneurie de Boringe et son château[35]. La seigneurie reste en possession de la famille jusqu'au XVIIe siècle[35]. Gaspard de Genève est fait par lettres marquis de Lullin, en 1597[31],[36].
François Prosper de Genève, seigneur de Lullin, a un fils naturel, Antoine qui obtient Boringe et qui est à l'origine de la tige des Genève-Boringe[35].
La branche disparaît avec le dernier marquis de Lullin († ), puis sa sœur dernière héritière, Marie de Genève-Lullin[37], marquise de Pancalier († )[35],[38],[39], marié à Carlo Francesco Valperga[40].
Personnalités
- Thomas de Genève, seigneur de Lullin, chevalier de l'Ordre du Collier (1383/1391)[41] ;
- Guillaume de Genève († 1466), seigneur (baron ?) de Lullin, ancien conseiller et grand maître d'hôtel ducal[42], bailli de Vaud (1445-1446, 1447-1449, 1462-1466)[43],[44], chevalier de l'Ordre du Collier (1440/1465)[41] ;
- Jean/Janus de Genève, seigneur de Lullin, conseiller ducal, bailli de Vaud (1466-1467, 1470, 1476)[43],[44],[42], chevalier de l'Ordre du Collier (1465[41] ou 1476[42]).
- Amé/Aymon/Amédée de Genève († 1551), seigneur/baron de Lullin, conseiller et chambellan ducal, bailli de Vaud (1526-1536)[43],[44],[42], chevalier de l'Ordre du Collier (1526[42] ou 1527/1551[41]) ;
- Prosper de Genève, seigneur de Cursinge, St-Rambert, ambassadeur ducal en France, chevalier de l'Ordre du Collier (1569)[31],[41] ;
- Gaspard de Genève, marquis de Lullin (1597), chevalier de l'Ordre du Collier (1598)[31],[41] ;
- Clériadus de Genève, marquis de Lulin, chevalier de l'Ordre du Collier (1618)[31],[41] ;
- Albert-Eugène de Genève, marquis de Lullin, chevalier de l'Ordre du Collier (1638)[31],[41] ;
Titre et possessions
Titre
La famille de Genève porte le titre de comes gebennensis que l'on traduit par « Comte de Genève »[7]. Toutefois, on trouve dans l'historiographie ancienne et notamment genevoise et savoyarde la traduction « Comte de Genevois »[7]. Ainsi la compilation du Régeste genevois (1866) possède des entrées pour « Genevois (comtes de), et famille de Genève ». Cette forme est utilisée notamment après l'extinction des comtes par les membres de la maison de Savoie qui recevront le Genevois en apanage[7].
Charges
Les cadets ou les membres de la branche des Genève-Lullin obtiennent des charges au sein de l'administration genevoise, puis savoyarde, à la suite de l'achat du comté en 1401.
Guillaume de Genève est ainsi bailli de Faucigny pour la période de 1459 à 1461 pour le comte de Savoie[45].
Possessions
Les possessions de la famille sont situées principalement dans le diocèse de Genève, du lac Léman à celui du lac du Bourget, mais aussi dans les Pays de Vaud et de Gex[7], et en Graisivaudan. Dès 1090, il cède toute la vallée de Chamonix, qui leur appartenait, aux moines Bénédictins de Saint-Michel[46].
La famille de Genève a détenu une vingtaine de châteaux[47]. Voici une liste par ordre alphabétique, et non exhaustive, de ces possessions tenues en nom propre ou en fief (voir également Châtellenies comtales) :
- château d'Annecy, à Annecy, la capitale administrative[47] ;
- château de Ballaison, à Ballaison ;
- château du Bourg-de-Four, à Genève ;
- château de Charousse, à Passy[48] ;
- château de Clermont, à Clermont, résidence d'été[47] ;
- château des Clets ;
- château de Duingt ;
- palais de l'Isle, à Annecy ;
- château de Novel, à Annecy ;
- château de Rumilly, à Rumilly, contrôlant l'axe commercial entre le comté de Savoie et Genève[47] ;
- Château de Sallanches, à Cordon (avant 1370, à cette date Jean de Genève l'inféode à son oncle le «bâtard» Pierre de Genève)[49].
Sépulture
Le couvent de Sainte-Catherine du Mont, près d'Annecy, est considéré comme le « lieu habituel de sépulture des princes de la maison de Genève, depuis la fondation de cet établissement religieux »[50]. Le rôle de nécropole des membres de la famille Genève est partagée avec la chartreuse de Pomier.
Héraldique
Les armes ancienne de la maison de Genève se blasonnent ainsi : D'argent à la bande d'azur accompagnée de deux lions du même.[51],[52],[53],[54]. Blason utilisé à partir de Aymon Ier de Genève. |
Les armes qui sont « universellement [attribuées] à la maison de Genève » (Foras) se blasonnent ainsi : D'or à quatre points équipolés d'azur[55] Armes adoptées depuis Amédée II de Genève vers 1280[54]. Le comte de Foras précise toutefois dans son analyse que « les Comtes de Genève ont porté à l'origine une croix ajouréé et non des points équipollés qui ne peuvent être qu'une corruption de la figure antique adoptée postérieurement à l'extinction de la lignée souveraine, après 1394 »[55]. Devise : APTE NON ARCTE (« Justement mais non étroitement. ») pour les Genève-Lullin[56]. |
Notes et références
Voir aussi
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Bibliographie
- Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 2-7171-0200-0).
.
- André Borel d'Hauterive, Annuaire de la Noblesse de France et des Maisons souveraines, vol. A18, Grenoble, Allier Frères, (ISSN 2019-8086, lire en ligne), p. 373-388. Les pages 373-388 correspondent au « Nobiliaire de Savoie ». Les autres pages renvoient à d'autres volumes de l'Annuaire.
- Réjane Brondy, Bernard Demotz, Jean-Pierre Leguay, Histoire de Savoie : La Savoie de l'an mil à la Réforme, XIe-début XVIe siècle, Ouest France Université, , 626 p. (ISBN 2-85882-536-X).
.
- Alfred Dufour, Histoire de Genève, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », , 128 p. (lire en ligne).
.
- Pierre Duparc, Le comté de Genève, (IXe – XVe siècles), t. XXXIX, Genève, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, coll. « Mémoires et documents » (réimpr. 1978) (1re éd. 1955), 621 p..
- Amédée de Foras, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, vol. 3, Grenoble, Allier Frères, 1863-1966 (lire en ligne), p. 63-71, « Genève, Comtes de », ainsi que les branches : p. 72-79 « Genève-Lullin », p. 80-83 « Genève-Boringe ».
- Thérèse Leguay, Jean-Pierre Leguay, Histoire de la Savoie, Paris, Éditions Jean-paul Gisserot, , 128 p. (ISBN 978-2-87747-804-5, lire en ligne).
.
- Paul Lullin et Charles Le Fort, Régeste genevois ou Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés relatifs à l'histoire de la ville et du diocèse de Genève avant l'année 1312, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, , 542 p. (lire en ligne). Notamment un Tableau généalogique, consultable sur « Régeste Genevois », sur le site de la Fondation des Archives historiques de l'Abbaye de Saint-Maurice (Suisse) - digi-archives.org (consulté en ).
- Henri Jougla de Morenas, Grand armorial de France (vol. 4), Société du Grand armorial de France, (lire en ligne [PDF]), p. 134, « De Genève-Lullin ».
Articles connexes
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- (en) « Burgundy Kingdom - Genevois », sur fmg.ac/MedLands (Foundation for Medieval Genealogy) (consulté en ).