Francine Poitevin
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Francine Poitevin, de son vrai nom Marie-Blanche Paillé, née le à Chaunay (département de la Vienne) et morte le à Poitiers, est une enseignante, une écrivaine, et une ethnologue de la ruralité poitevine.
Elle a contribué à l'ouverture du département ethnographique au Musée de la ville de Poitiers en 1938, enrichissant les collections autour de thèmes relevant de la ruralité et de la vie domestique qui enracine le Musée dans l’histoire du Poitou.
Marie-Blanche Paillé naît le 10 avril 1869 à Chaunay[1].
Elle sera institutrice de 1889 à 1917[2].
Elle se marie à Chaunay avec Émile Gilot, instituteur public à Vivonne, (où elle exerçait depuis le 1er avril 1890), le 19 août 1890, à l’âge de 21 ans. Ils auront une fille : Berthe Blanche Gilot, née le 24 mai 1891 à Vivonne.
À partir des années 1900, elle consacrera sa vie à promouvoir la culture paysanne et la terre poitevine par le recueil de souvenirs et de témoignages liés au monde rural. Elle recherche des objets dont l'usage s'est perdu, et remplit pour chacun d'eux une fiche descriptive. En 1938[2] elle donne sa collection au musée de Poitiers qui deviendra le premier musée d'ethnographie poitevine.
Engagée dans la défense de l'école laïque, elle devient également membre du Comité de Vigilance des Intellectuels Antifascistes contre l’obéissance passive[3].
Elle décède le 17 août 1946 à Poitiers.
Depuis le 21 septembre 2002, une plaque orne la façade de la maison natale de Francine Poitevin au 15, Grande Rue à Chaunay[4]. L'école primaire de Chaunay porte son nom[5].
À l'Université de Poitiers se trouve la résidence Francine Poitevin[6].
Une exposition, intitulée Francine Poitevin ou l'ethnographie au musée : de la passion à la science s'est déroulée du mois de juin 1986 au mois de décembre 1987 au musée de la Ville de Poitiers[7].
La mairie de Poitiers a dédié une rose à Marie-Blanche Paillé dans la nouvelle roseraie installée par la municipalité en 2017[8].
L’œuvre muséographique de Francine Poitevin est accompagnée de publications d’ouvrages qui donnent à voir le milieu familial et social contemporain des objets qu’elle a rassemblés.
En 1946, le musée de Poitiers reçoit ses manuscrits et tapuscrits[3].
On trouve plusieurs manuscrits de Francine Poitevin à la Bibliothèque nationale de France (BnF). Département des Manuscrits. Paris, sous la cote : NAF 28108 (Boîte 23).
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.