Frédéric Royer

journaliste français

Frédéric Royer, également appelé Fred ou Frede Royer[1],[2], est un auteur, journaliste et animateur de télévision français.

Frédéric Royer
Image illustrative de l’article Frédéric Royer

SurnomFred, Frede Royer
Nom de naissanceFrédéric Royer
Naissance
Le Vésinet (Yvelines), France
NationalitéDrapeau de la France Française
ProfessionJournaliste
Autres activitésAnimateur de télévision, auteur
Médias actuels
PaysFrance
MédiaPresse
Fonction principaleAnimateur de télévision
Historique
TélévisionGérard de la télévision
Gérard du cinéma
Gérard de la politique (Paris Première)

Il est notamment connu pour être le créateur des cérémonies des Gérard de la télévision et des Gérard du cinéma, diffusées sur la chaîne Paris Première.

Biographie

Enfance et formation

Élevé dans un « milieu petit bourgeois du Vesinet bien assumé » qui le conduit en école de commerce, puis au service commercial de l'entreprise Saint-Gobain, Frédéric Royer est « sauvé » grâce à une rencontre avec Stéphane de Rosnay, le fondateur d’Infos du Monde[3].

Carrière

Frédéric Royer commence son parcours dans les médias en 1994 à la rédaction d'Infos du Monde, un hebdomadaire de fausses informations[2], avant de créer en 1999 L'Examineur[4], un site d’informations parodique (« un site hybride entre The Onion.com et Infos du Monde », indique-t-il[3]) qui lancera la rumeur « Miss France (Élodie Gossuin) est un homme »[5], ainsi que celle du parachute doré du ministre Francis Mer[6].

Il lance plusieurs autres hoaxes[3], jusqu’à ce que l’un d’entre eux plagiant le site de la municipalité de Toulouse et renvoyant vers un site pornographique, en pleine affaire Alègre, le mène devant les tribunaux[7].

Il écrit dans le même temps pour divers magazines, de Marianne à Voici en passant par 20 ans, Technikart, Max ou le Nouvel Économiste[3].

En 2005, il lance le mensuel satirique L'Anti-Américain Primaire[8].

En février 2006, s’inspirant des Razzie Awards américains, il crée les Gérard du cinéma, puis en novembre 2006 les Gérard de la télévision[1], diffusés entre 2007 et 2018 sur Paris Première[9]. Il anime également les Gérard de la politique le , toujours sur Paris Première.

Il crée par la suite divers événements comme le « Prix du roman inachevé »[10] et l’élection Miss Black France[11], qui suscite la controverse pour son aspect « communautaire »[12].

Il signe ensuite dans le magazine Slate une tribune avec le président du Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN), Louis-George Tin, dénonçant le manque de représentativité des femmes noires dans l’élection Miss France[13]. Il est l'un des signataires d'une tribune dans Le Monde réagissant à un article maladroit du magazine Elle à propos des codes vestimentaires de la communauté noire[14].

En décembre 2013, il lance à Madrid Los Gerardos de la tele, l’équivalent des Gérard en Espagne[15].

Publications

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes